Comment faire plus avec moins ?


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Ca y est, la journée est finie et j’ai encore l’impression de n’avoir rien fait. Bon c’est vrai je n’ai pas ABSOLUMENT rien fait au sens propre. Quand j’y repense j’ai fait plein de petites choses mais pas celles que j’aurais aimé faire. Il me faudrait des journées de 48h !           

On a parfois l’impression de manquer de temps et on ne voit pas comment allonger ses journées. Comment enfin avoir la sensation d’avancer et de faire tout ce qu’on voudrait ?

 

Avant tout, on se fixe des objectifs précis

En effet, comment avoir l’impression d’avancer si on ne sait même pas où on doit aller ? Se définir des objectifs signifie chercher ce qu’on doit avoir accompli pour être satisfait.

Les objectifs permettent aussi de se rendre compte de l’avancement, du chemin parcouru en cas de mou. Quand on a l’impression de passer son temps à travailler sur un projet (que ce soit professionnel ou personnel) et qu’on n’en voit pas le bout, rien de plus démotivant. Alors que si on a cadré la situation de départ et la situation voulue à l’arrivée, on se rend plus facilement compte de ce qui a déjà été fait.

 

"S’il n’y avait aucune limite financière, voire familiale, quelle serait ma vie de rêve ? "
Ploum

 

Le plus difficile dans la définition d’un objectif est sans doute de trouver ce qu’on veut vraiment. Dans le cadre professionnel c’est plutôt facile si on a un supérieur hiérarchique qui nous donne les objectifs à atteindre. Dans le cadre privé par contre c’est entièrement à nous de définir ce dont on a vraiment envie.

 

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J’adore ce texte de l’auteur Ploum, sur notre vie idéale : https://ploum.net/le-cauchemar-dune-vie-de-reve/ Il pointe bien le fait que savoir ce que l’on veut n’est pas si évident qu’il ne semble.

 

"Nous ne savons pas ce que nous voulons ! Nous croyons savoir. Nous avons l’intuition que c’est simple. Jusqu’au moment où nous devons nous confronter à la réalité."              
 

 

Une fois qu’on a défini nos objectifs, il faut réussir à les atteindre.

Est-ce qu’on manque vraiment de temps ?

Le manque de temps peut être une bonne excuse pour ne pas faire ce qui à nos yeux manque d’intérêt. Quand on a absolument envie de faire quelque chose, on trouve toujours un peu de temps. Par contre, repousser à plus tard ce qu’on ne veut pas faire est tellement tentant.

Se débarrasser d’une corvée est un très bon moyen de l’oublier. Remettre les choses indispensables à plus tard ne résout rien, la seule solution est de passer à l’action
 

En décomposant une corvée en petites tâches, on avance pas à pas, c’est plus motivant et on se rend compte de l’avancement progressif.

 

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A l’inverse, bien faire une chose ne la rend pas plus importante. Une tâche qui prend du temps ne signifie pas une tâche importante. On peut donc se poser la question du temps à passer sur chaque tâche à faire.

De même, urgent n’est pas prioritaire, si on fait tout le temps ce qui est urgent on ne fait jamais rien pour soi.

 

On pourrait donc relativiser et trouver ce qui est vraiment important

On ne peut en effet pas toujours tout faire, ni faire les choses parfaitement (le grand problème des perfectionnistes qui passent énormément de temps sur les détails).

Je ne dis pas qu’il faut bâcler ce qu’on fait, mais au moins se demander si l’amélioration apportée vaut le temps consacré.

On pourrait par exemple vouloir être enfin à jour sur la pile de magazines à lire qui se sont accumulés depuis des mois. Mais les informations potentiellement intéressantes méritent-elles d’y consacrer autant de temps ? Nous avons accès à tellement d’informations qu’il est de toute façon totalement impossible de tout savoir.

 

« Une seule édition du New York Times renferme plus d’informations que n’aurait pu en accumuler un Britannique du 17e siècle durant toute sa vie »
(Dr R.A. Swenson, d’après Rita Emmett)

 

Prendre des décisions est donc indispensable pour se focaliser sur ce qui compte réellement.

Nous devons faire des choix en permanence tout au long de la journée, ce qui peut être stressant. Ce qui fait le plus peur n’est pas forcément de décider mais de prendre le risque de se tromper, de prendre la mauvaise décision. Pour dédramatiser la prise de décisions, on peut se dire que le pire c’est de ne pas décider du tout. Repousser le moment de décider n’empêche pas le risque de mal décider. Le plus tôt est alors le mieux pour pouvoir passer à autre chose.

 

L’efficacité n’est pas forcément suffisante

Etre efficace, c’est le fait de produire l’effet qu’on attend, d’avoir atteint son but.

Donc si on est efficace c’est parfait alors non ?

Eh bien pas forcément. On peut avoir atteint son objectif mais en ayant perdu beaucoup de temps. C’est là la différence avec l’efficience.

L’efficience est le fait d’utiliser le meilleur chemin possible pour atteindre son but. Ou encore d’avoir le meilleur résultat avec le moins d’effort possible.

 

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Un exemple : vous remettez de l’ordre dans votre maison mais vous passez votre temps à circuler d’une pièce à l’autre et à faire des allers-retours. Au final vous aurez été efficace si votre maison est rangée. Mais vous auriez été également efficient si en plus vous aviez été mieux organisé. Si vous aviez regroupé vos déplacements au lieu de vous déplacer à chaque fois que vous tombiez sur un objet qui doit aller dans une autre pièce, vous auriez gagné également du temps pour un même résultat.

 

80% des effets sont le résultat de 20% des causes.
Pareto
 

Mais alors comment gagner en efficience ?

Impossible de parler d’optimisation du temps sans parler du principe de Pareto (aussi appelé loi des 80-20). D'après Pareto, 80% des effets sont le résultat de 20% des causes.

 

Dit comme cela c'est un peu vague mais on peut l'appliquer à plein de domaines :
- On utilise 20% de nos objets 80% du temps
- 20% de nos problèmes nous occupent 80% de notre temps
- 80% du bazar est issu de 20% des habitants du logement (ok celui-ci je l'ai inventé, quoi que…)

 

Il ne s'agit que d'un principe, qui n'a aucune valeur scientifique. Ce qu'il faut en retenir : rien n'est réparti linéairement, et en agissant sur les causes les plus importantes, on peut améliorer son efficience. Si on se focalise trop sur les détails, on risque de ne pas voir la situation s'améliorer.

 

Par exemple si on veut faire du tri (pour rester dans le thème du rangement), on arrive à éliminer une grande partie de nos objets inutiles très facilement. Par contre on pourrait bloquer sur une petite partie d'entre eux (attention là encore, ce n'est qu'un principe).

Pour rester efficace, mieux vaut donc dans un premier temps laisser de côté les objets qui nous posent problème, au risque de tout laisser tomber à la première difficulté.

 

En résumé, définir ses objectifs n’est pas une perte de temps car si ce n’est pas clair on a l’impression de ne pas avancer. En revanche, si on a bien défini ce qui est vraiment important, tant dans ses objectifs que dans le processus pour les atteindre, on gagne au final énormément de temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Astuces rangement et organisation

 

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09/05/2018

Et s'il vous arrivait un sinistre ?

sinistre-maison

Pour une fois, je ne vais pas vous dire de jeter mais plutôt de garder. Garder quoi ? Les preuves de vos possessions en cas de sinistre.

Sans vouloir être alarmiste, il vaut toujours mieux prévenir que guérir. Ainsi, si un jour votre logement est brulé, inondé, cambriolé, ... vous aurez au moins le réconfort de l’indemnité touchée par l’assurance.

 

Quels biens seront remboursés ?

Pour commencer, vous pouvez relire (ou lire) attentivement votre contrat d’assurance habitation, afin de connaitre les indemnités auxquelles vous auriez droit et dans quel cas. Les vêtements, les meubles, les objets et le matériel hi-fi peuvent être couverts par l’assurance.

Il faut bien lire toutes les petites clauses pour identifier les cas exclus.  Souvent, l’assureur vous indemnise de la valeur de remplacement, ce qui n’équivaut pas à la valeur d’achat.
Un pourcentage de vétusté est généralement appliqué, notamment sur l’électroménager, sauf si vous avez souscrit un remplacement à neuf.

 

Quelle preuve garder ?

Les factures d’achat de vos biens vous seront bien utiles comme preuve d’achat. Si vous ne les avez pas conservé, une estimation est toujours possible si vos biens sont « juste » détériorés mais encore présent. En cas de vol en revanche, c’est à vous de prouver que vous aviez bien l’objet en question. Dans ce cas, les photos peuvent  servir de preuve.

Si vous possédez de vrais objets de valeur (pierres précieuses, tableaux ou encore antiquités, …), il s’agit d’un cas un peu particulier. Contactez votre assureur pour déterminer le montant des indemnités car en principe ces objets doivent faire l’objet d’une expertise.

 

Où conserver ces documents ?

Garder des preuves d’achat, c’est bien beau mais si tout brule ? Vous pouvez conserver une copie de vos documents chez un proche de confiance, ou encore les scanner et les stocker en ligne.

Regrouper toutes ces données, et gérer en plus un second lieu de stockage prend certes du temps mais c’est le prix à payer pour ne pas galérer au moment d’un sinistre.

 

Si cet article vous motive à faire une liste de vos possessions, vous en trouverez une sur le lien suivant :
(à adapter ! Les montants sont en dollars car il s’agit d’un site canadien)

https://infoassurance.ca/fr/assurance-habitation/s-assurer/inventaire-des-biens.aspx

 

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27/07/2021

Comment faire durer ses objets (et lutter contre l’obsolescence programmée) ?

Obsolescence-programmee

Vous avez déjà vu un collant en nylon qui ne file pas ?

D’après une étude de l’association « Halte à l’Obsolescence Programmée », un collant ne dépasse pas 6 utilisations dans 72% des cas.

(Au passage, si vous avez des collants abimés, ne les jetez pas, ils peuvent être recyclés en les déposant dans les bornes de collecte de vêtements)

collants

 

 

A l’origine, le collant en nylon était inusable. Incroyable non ?         
Il a été inventé dans les années 40 et s’est d’abord très bien vendu, puis les ventes ont stagné. Pour baisser les coûts, la qualité des fils utilisés et les techniques de tissage ont évolué au détriment de la qualité du collant fabriqué. C’est donc un bel exemple d’obsolescence programmée.

 

Mais c’est quoi précisément l’obsolescence programmée ?

L’obsolescence programmée est définie par la loi comme «l'ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d'un produit pour en augmenter le taux de remplacement».

Lorsque l’on parle d’obsolescence programmée, on pense en général aux appareils qui tombent mystérieusement en panne dès la fin de la garantie. Il existe en réalité différents types d’obsolescences programmées :    

-L’incompatibilité :

Celle-ci concerne en particulier l’informatique : les technologies évoluent vite et un produit peut vite se révéler incompatible avec des appareils plus performants.

peritel

- Le défaut fonctionnel : 

Lorsqu’un composant important d’un appareil lâche, le produit ne fonctionne plus du tout. Très souvent, si l’appareil n’est plus sous garantie, la réparation en magasin coûte plus cher que l’achat d’un autre appareil neuf.

 

-L’obsolescence par notification :            

L’exemple le plus courant est la cartouche d’encre pour imprimante. Certaines cartouches sont dotées d’une puce qui indique que le réservoir est vide, après un certain nombre d’impressions. L’imprimante cesse alors totalement de fonctionner. Pourtant la cartouche n’est pas forcément vide physiquement.

 

- L’obsolescence esthétique :  

Les effets de mode et la publicité créent l’envie d’un produit plus performant, avec plus d’options, un design plus moderne,… au détriment de l’appareil encore fonctionnel

telephone

 

- L’obsolescence indirecte :           

Le fait d’avoir un appareil encore fonctionnel, mais dont les consommables ne sont plus commercialisés ou non remplaçables (batterie inamovible par exemple) constitue un moyen indirect de réduire sa durée de vie.

 

- La péremption :               

Il s’agit du fait d’indiquer des durées de vie plus courtes. Cela concerne plutôt l’alimentaire avec les DLC et les DLUO, mais aussi les logiciels qui ne sont plus supportés à partir d’une certaine date.

 

- L’obsolescence écologique :       

L’argument écologique est parfois avancé pour remplacer un appareil : prime à la casse pour l’achat d’un véhicule ayant une consommation plus faible, appareil électroménager de classe énergétique plus performante,…

ampoule

           
L’obsolescence programmée (toutes causes confondues) a très souvent une part de responsabilité dans l’état d’encombrement des caves et/ou garages.

 

On stocke ce qui n’est plus utilisable car on espère pouvoir les réparer un jour, même si ce n’est pas fait par manque de temps ou par manque de connaissances. Et la réparation coûte souvent presque aussi cher qu’un produit équivalent neuf (que ce soit en main d’œuvre ou même le coût de la pièce détachée). Et pourtant, difficile de se résoudre à jeter un objet à peine acheté.

 

« On jette chaque année en France entre 16 et 20kg
de déchets électriques et électroniques par personne »

www.halteobsolescence.org

 

 

Alors, comment éviter l’obsolescence programmée ?    

A l’achat :

A la base, mieux vaut bien réfléchir avant d’acheter, ce qui est sans doute le plus dur car quand on a envie d’un objet, le premier réflexe n’est pas de se demander comment on va faire s’il casse.

On peut également se méfier des prix bas qui cachent très souvent une qualité très médiocre.  Acheter de qualité, les collants par exemple, revient généralement moins cher au final car l’objet dure plus longtemps.

achats-loupe

 

Un site vous aide à choisir des produits plus résistants : https://www.produitsdurables.fr/
Les objets y sont classés par catégories : électroménager, électronique, transport, textile.

 

Pour les objets que nous avons déjà, ou ceux qui se sont cassés malgré un achat réfléchi et sélectionné, il y a quelques solutions, tout dépend du type d’obsolescence :

 

Entretenir :

Un bon entretien peut augmenter la durée de vie d’un produit. C’est valable surtout pour les objets électriques. Voici quelques idées :

  • Dégivrer son congélateur régulièrement, car le givre augmente la consommation de l’appareil et réduit sa durée de vie
  • Dépoussiérer l’arrière de son frigo, car la poussière qui s’y accumule le fait consommer plus et use plus vite le système de refroidissement.
  • Faire du ménage sur son ordinateur ou son smartphone pour améliorer sa vitesse
  • Nettoyer à fond son lave-linge pour éviter qu’il ne s’encrasse (le vinaigre marche très bien !)
  • Idem pour la bouilloire : un fond de vinaigre et d’eau de temps en temps et elle redevient comme neuve

entretien

 

Réparer (quand cela est possible…) :

Un objet qui ne fonctionne plus peut parfois être réparé dans un repair café. Ce sont des endroits ouverts à tous et gratuits, où des bénévoles mettent à disposition leur savoir-faire et leurs outils pour vous aider à réparer tous vos objets : appareils électriques, jouets, meubles, …

 

Les repair cafés ne sont pas à des endroits fixes, le lieu change à chaque fois. Pour trouver la liste des repair cafés en Alsace :

- dans le Haut-Rhin : https://repaircafetroischateaux.wordpress.com/

- dans le Bas-Rhin :  http://repaircafe-strasbourg.fr/

reparer

 

On peut également tenter de faire une réparation soi-même. Il existe des sites qui vous aident gratuitement, notamment pour l'électroménager :

  • www.commentreparer.com est un forum d'entraide pour tout réparer : électro-ménager, outils, vêtements, mobilier,... Il existe déjà de très nombreuses pages d'aide.
  • Sur le site Murfy.fr on vous propose un diagnostic gratuit en ligne pour les lave-vaisselles, lave-linges et sèche-linges.
     
  • Ifixit concerne plutôt les produits électroniques : https://fr.ifixit.com/

 

 

Transformer :

On peut transformer un objet difficilement réparable en un autre objet (mais attention à ce que ce nouvel objet soit utile !).

Des exemples :

  • Transformer râteau cassé en support outils :

Les dents servent à accrocher les petits outils

Le manche cassé a été découpé en tronçons qui ont été fixés sur une planche de bois pour faire un râtelier

cabane-jardin         cabane jardin

 

  • Transformer son collant filé ou des chaussettes trouées en tawashi

tawashi

On trouve plein de tutoriels et idées sur internet. Et si vous ne trouvez pas d’idées intéressantes pour réutiliser vos objets, peut-être que vous pouvez les donner à une personne qui elle serait intéressée.

 

 

Si aucune de ces solutions n’a pu être adoptée, il ne vous reste plus qu’à trouver le bon endroit pour le recycler ou le jeter : https://www.tout-en-ordre.fr/infos-pratiques/jeter-en-alsace

Desencombrement

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30/06/2020

Numérique : la fin du classement ?

destruction-papiers

Nouveau document, Nouveau document(2), IMG0004952.jpg,  Sans titre,…    
Tous ces fichiers mystères qui trainent sur votre ordinateur, ça vous parle ?

Ca tombe bien, c’est justement le sujet aujourd’hui : comment faire pour retrouver un fichier facilement sur son ordinateur ? Avec la recherche par mot-clé, le classement est-il encore nécessaire ?

 

Le numérique a assurément beaucoup changé nos habitudes.

On lui prête d’ailleurs bien des avantages.

Vous vous souvenez de l’époque où on recevait tous nos documents par la poste, où il fallait faire développer ses photos puis les classer dans un album photo ?

En numérisant ses documents, on gagne de l’espace. Finies les piles de papiers qui s’entassent. Les démarches administratives sont en principe plus rapides et plus fiables.

Ce serait également plus écologique car on évite d’abattre des arbres pour la fabrication du papier. Attention tout de même, ce point n’est pas si évident si on considère la consommation en ressources nécessaire à la fabrication des appareils électroniques (mais ce n’est pas le sujet aujourd’hui).

La numérisation permettrait également de gagner du temps.
Gagner du temps ? Oui, à condition que le document recherché soit bien identifié.

 

papiers-classer

 

Avant tout, on pense à bien nommer !

Quand on cherche un document, c’est vraiment énervant de devoir passer en revue pleins d’endroits possibles sur son ordinateur pour le retrouver. Surtout quand le document en question s’appelle « Doc1 ».

Première chose importante : bien nommer tous ses fichiers (photos, fichiers pdf, word, …) dès leur création ou import sur l’ordinateur. Et on le fait tout de suite ! Car si on se dit qu’on va s’en souvenir ou qu’on va le faire plus tard, il y a de grandes chances qu’on oublie. C’est d’ailleurs valable pour les fichiers informatiques mais aussi les dossiers et les favoris internet.

 

Quel nom définir ? Déjà il faut choisir un nom explicite.  Dans l’idéal il devrait être assez court mais si vous ne trouvez pas un intitulé clair en quelques mots, vous pouvez faire plus long (pas trop non plus !).

N’oubliez pas d’ajouter la date lorsque c’est nécessaire. Un exemple : si vous stockez vos avis d’impôt, indiquez bien de quel impôt il s’agit ainsi que l’année concernée. Ce sera ainsi plus rapide pour retrouver le bon avis.

Au sujet des dates, si vous voulez classer des documents de manière chronologique, préférez le format AAAAMMJJ, à faire figurer en premier dans le nom de votre document.

 

Et quand il y a beaucoup de documents à renommer ?

Un petit truc très simple pour vous y retrouver facilement dans vos photos numériques : renommer en masse les photos d'un même évènement.

Pas besoin d'un logiciel, c'est très simple :
1. Sélectionnez toutes les photos à renommer avec le même nom
2. Faire un clic droit / Cliquer sur Renommer
3. Saisir le nom souhaité (par exemple le lieu de vos vacances)
4. Appuyer sur "Entrée"
5. Vos photos sont toutes renommées d'un coup

renommer-photos

 

En indiquant un nom explicite à ses documents, on peut ainsi les retrouver plus facilement, par recherche de mots-clés.

 

Retrouver un document

Le système de classement par dossiers informatiques se calque sur le classement papier : pour retrouver un document, il faut parcourir le chemin, de dossiers en sous-dossiers jusqu’à trouver le fichier voulu.

Le principal problème de cette méthode de classement est qu’il n’y a donc qu’un chemin possible pour chaque fichier. Cette problématique se fait plutôt ressentir au niveau professionnel, lorsque vous avez à partager des documents avec plusieurs personnes mais pas pour les mêmes utilisations. Au niveau personnel, il peut également arriver qu’on hésite entre 2 dossiers différents pour classer un document.

En revanche, en réalisant une recherche par mot-clé, on retrouve immédiatement le ficher voulu, du moment qu’il a bien été nommé.

Mais la recherche de documents peut aller encore plus loin avec la LAD, la Lecture Automatique de Documents. Ce système permet de reconnaitre les informations présentes dans un document. La recherche peut donc se faire sur le titre mais également sur le contenu.

classement-informatique

 

Alors, on n’aurait plus besoin de classer ?

Si par une simple recherche on retrouve immédiatement le document voulu, faut-il continuer à classer ?

A mon sens, OUI sans hésiter. La recherche par mot clé est très pratique mais elle ne résout pas tout.

Tout d’abord, si vous n’avez pas correctement nommé un document, il sera impossible de le retrouver par une simple recherche.

De plus, comment faire le tri dans les documents qui vous sont encore nécessaires si vous n’avez pas une vision globale du contenu d’un dossier ? Le numérique ne prend pas de place physique mais il prend bien une place de stockage numérique. Si vous voulez faire du tri et éliminer les documents devenus obsolètes, il faudra penser par vous-même à tous les mots-clés concernés.

Alors que si par exemple vous classez tous vos avis d’imposition dans un même dossier, nommé « impôts », vous n’aurez qu’à supprimer les documents les plus anciens (car oui vous n’avez besoin de garder que les 3 derniers avis d’imposition, voir à ce sujet les durées de conservation, qui sont valables aussi numériquement).

L’avantage du classement ne concerne pas que le tri et l’archivage. Pour les photos notamment, c’est quand même sympa de pouvoir parcourir les dossiers de chaque séjour en vacances plutôt que d’avoir toutes les photos pêle-mêle dans un seul dossier.

Enfin, en saisissant un mot-clé, comment être sûr de bien visualiser tous les documents qui s’y référent ? Si par exemple vous devez monter un dossier avec plusieurs pièces jointes, tout regrouper au même endroit, dans un seul dossier, sera bien plus simple pour tout retrouver en quelques clics.

 

Le classement reste donc indispensable, mais pas n’importe comment.

 

Bien classer : définir une arborescence…

Un classement efficace permet de gagner du temps. S’il est bien défini, il doit être compréhensible et intuitif.

Si vous partagez des documents à plusieurs, en entreprise notamment, un bon classement permet de retrouver directement le document voulu, même si quelqu’un d’autre l’a rangé, et même en l’absence de ceux qui l’utilisent habituellement.

Tout passe par une bonne arborescence de départ : créer une arborescence consiste à déterminer un ensemble de dossiers et sous-dossiers permettant de classer tous les documents.

 

arborescence

Pour organiser ses photos et documents, on commence par créer des grandes catégories. Il n’existe pas d’arborescence idéale, celle-ci doit être adaptée à la situation de chacun.

Ces dossiers ne concernent pas seulement les documents à stocker mais aussi ceux en cours d’utilisation. On peut ainsi créer un répertoire « en attente de », un répertoire « à faire »,…

 

Puis classer !

Si vos catégories sont bien définies, le classement sera très facile.

Si vous hésitez entre plusieurs catégories, demandez-vous à quoi va servir ce document ? Pourquoi vous le gardez ?

On peut créer à tout moment un nouveau dossier si nécessaire, après avoir vérifié qu’un dossier adapté n’existe pas déjà.

Parfois vous vous retrouverez peut-être avec un seul fichier dans un dossier. Ce n’est pas très grave si cela vous permet de facilement le retrouver.

Et pour les documents très peu utilisés et qui semblent inclassables, la recherche par nom permet de les retrouver plus facilement si on ne se souvient plus où on les a rangés.

Enfin, évitez d’avoir trop de niveaux de sous-dossiers sinon le chemin d’accès sera trèèès long.

 

Et pour les photos ?

Pour les photos, vous pouvez consulter l'article suivant :

Comment classer des photos numériques

recherche-photo

 

Pour toutes les raisons évoquées, le plus perfectionné des outils de recherche n’égalera jamais un bon classement. On peut plutôt dire qu’ils sont complémentaires.

L’arborescence, en répartissant nos données par grands thèmes, donne une structure comme on en trouve dans les magasins ou les bibliothèques.

La recherche quant à elle permet soit de gagner du temps sur un document précis, soit de traquer un document perdu.

Si pour un particulier, la différence se fait plutôt au niveau du confort de recherche, pour une entreprise le sujet est beaucoup plus sensible. La gestion des données en entreprise est en effet cruciale. Mais ça, c’est un autre sujet…

 

 

 

 

 

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