Commet faire plus avec moins ?


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Ca y est, la journée est finie et j’ai encore l’impression de n’avoir rien fait. Bon c’est vrai je n’ai pas ABSOLUMENT rien fait au sens propre. Quand j’y repense j’ai fait plein de petites choses mais pas celles que j’aurais aimé faire. Il me faudrait des journées de 48h !           

On a parfois l’impression de manquer de temps et on ne voit pas comment allonger ses journées. Comment enfin avoir la sensation d’avancer et de faire tout ce qu’on voudrait ?

 

Avant tout, on se fixe des objectifs précis

En effet, comment avoir l’impression d’avancer si on ne sait même pas où on doit aller ? Se définir des objectifs signifie chercher ce qu’on doit avoir accompli pour être satisfait.

Les objectifs permettent aussi de se rendre compte de l’avancement, du chemin parcouru en cas de mou. Quand on a l’impression de passer son temps à travailler sur un projet (que ce soit professionnel ou personnel) et qu’on n’en voit pas le bout, rien de plus démotivant. Alors que si on a cadré la situation de départ et la situation voulue à l’arrivée, on se rend plus facilement compte de ce qui a déjà été fait.

 

"S’il n’y avait aucune limite financière, voire familiale, quelle serait ma vie de rêve ? "
Ploum

 

Le plus difficile dans la définition d’un objectif est sans doute de trouver ce qu’on veut vraiment. Dans le cadre professionnel c’est plutôt facile si on a un supérieur hiérarchique qui nous donne les objectifs à atteindre. Dans le cadre privé par contre c’est entièrement à nous de définir ce dont on a vraiment envie.

 

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J’adore ce texte de l’auteur Ploum, sur notre vie idéale : https://ploum.net/le-cauchemar-dune-vie-de-reve/ Il pointe bien le fait que savoir ce que l’on veut n’est pas si évident qu’il ne semble.

 

"Nous ne savons pas ce que nous voulons ! Nous croyons savoir. Nous avons l’intuition que c’est simple. Jusqu’au moment où nous devons nous confronter à la réalité."              
 

 

Une fois qu’on a défini nos objectifs, il faut réussir à les atteindre.

Est-ce qu’on manque vraiment de temps ?

Le manque de temps peut être une bonne excuse pour ne pas faire ce qui à nos yeux manque d’intérêt. Quand on a absolument envie de faire quelque chose, on trouve toujours un peu de temps. Par contre, repousser à plus tard ce qu’on ne veut pas faire est tellement tentant.

Se débarrasser d’une corvée est un très bon moyen de l’oublier. Remettre les choses indispensables à plus tard ne résout rien, la seule solution est de passer à l’action
 

En décomposant une corvée en petites tâches, on avance pas à pas, c’est plus motivant et on se rend compte de l’avancement progressif.

 

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A l’inverse, bien faire une chose ne la rend pas plus importante. Une tâche qui prend du temps ne signifie pas une tâche importante. On peut donc se poser la question du temps à passer sur chaque tâche à faire.

De même, urgent n’est pas prioritaire, si on fait tout le temps ce qui est urgent on ne fait jamais rien pour soi.

 

On pourrait donc relativiser et trouver ce qui est vraiment important

On ne peut en effet pas toujours tout faire, ni faire les choses parfaitement (le grand problème des perfectionnistes qui passent énormément de temps sur les détails).

Je ne dis pas qu’il faut bâcler ce qu’on fait, mais au moins se demander si l’amélioration apportée vaut le temps consacré.

On pourrait par exemple vouloir être enfin à jour sur la pile de magazines à lire qui se sont accumulés depuis des mois. Mais les informations potentiellement intéressantes méritent-elles d’y consacrer autant de temps ? Nous avons accès à tellement d’informations qu’il est de toute façon totalement impossible de tout savoir.

 

« Une seule édition du New York Times renferme plus d’informations que n’aurait pu en accumuler un Britannique du 17e siècle durant toute sa vie »
(Dr R.A. Swenson, d’après Rita Emmett)

 

Prendre des décisions est donc indispensable pour se focaliser sur ce qui compte réellement.

Nous devons faire des choix en permanence tout au long de la journée, ce qui peut être stressant. Ce qui fait le plus peur n’est pas forcément de décider mais de prendre le risque de se tromper, de prendre la mauvaise décision. Pour dédramatiser la prise de décisions, on peut se dire que le pire c’est de ne pas décider du tout. Repousser le moment de décider n’empêche pas le risque de mal décider. Le plus tôt est alors le mieux pour pouvoir passer à autre chose.

 

L’efficacité n’est pas forcément suffisante

Etre efficace, c’est le fait de produire l’effet qu’on attend, d’avoir atteint son but.

Donc si on est efficace c’est parfait alors non ?

Eh bien pas forcément. On peut avoir atteint son objectif mais en ayant perdu beaucoup de temps. C’est là la différence avec l’efficience.

L’efficience est le fait d’utiliser le meilleur chemin possible pour atteindre son but. Ou encore d’avoir le meilleur résultat avec le moins d’effort possible.

 

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Un exemple : vous remettez de l’ordre dans votre maison mais vous passez votre temps à circuler d’une pièce à l’autre et à faire des allers-retours. Au final vous aurez été efficace si votre maison est rangée. Mais vous auriez été également efficient si en plus vous aviez été mieux organisé. Si vous aviez regroupé vos déplacements au lieu de vous déplacer à chaque fois que vous tombiez sur un objet qui doit aller dans une autre pièce, vous auriez gagné également du temps pour un même résultat.

 

80% des effets sont le résultat de 20% des causes.
Pareto
 

Mais alors comment gagner en efficience ?

Impossible de parler d’optimisation du temps sans parler du principe de Pareto (aussi appelé loi des 80-20). D'après Pareto, 80% des effets sont le résultat de 20% des causes.

 

Dit comme cela c'est un peu vague mais on peut l'appliquer à plein de domaines :
- On utilise 20% de nos objets 80% du temps
- 20% de nos problèmes nous occupent 80% de notre temps
- 80% du bazar est issu de 20% des habitants du logement (ok celui-ci je l'ai inventé, quoi que…)

 

Il ne s'agit que d'un principe, qui n'a aucune valeur scientifique. Ce qu'il faut en retenir : rien n'est réparti linéairement, et en agissant sur les causes les plus importantes, on peut améliorer son efficience. Si on se focalise trop sur les détails, on risque de ne pas voir la situation s'améliorer.

 

Par exemple si on veut faire du tri (pour rester dans le thème du rangement), on arrive à éliminer une grande partie de nos objets inutiles très facilement. Par contre on pourrait bloquer sur une petite partie d'entre eux (attention là encore, ce n'est qu'un principe).

Pour rester efficace, mieux vaut donc dans un premier temps laisser de côté les objets qui nous posent problème, au risque de tout laisser tomber à la première difficulté.

 

En résumé, définir ses objectifs n’est pas une perte de temps car si ce n’est pas clair on a l’impression de ne pas avancer. En revanche, si on a bien défini ce qui est vraiment important, tant dans ses objectifs que dans le processus pour les atteindre, on gagne au final énormément de temps.

 

 

 

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21/08/2018

Comment réduire sa charge mentale ?

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J’aurais pu illustrer cet article avec une photo typique des banques d’images montrant une femme proche du burn-out mais celle-ci est tout de même plus mignonne non ?

 

La charge mentale, ça vous parle ? Bien qu’il ne soit pas nouveau, le terme de charge mentale a été popularisé par la dessinatrice Emma l’an dernier. Comme à beaucoup de personnes  cette notion de charge mentale m’a tout de suite parlé.

Cela ne veut pas dire que je le vis mal mais ça me parle : le fait de devoir penser à apporter quelque chose chez les amis chez qui nous allons samedi soir (quoi acheter, quand ?), de devoir penser à trouver de nouveaux vêtements pour ma fille qui grandit à toute vitesse, …

Toutes ces questions du quotidien sont fatigantes, la peur d’oublier quelque chose est toujours là car si l’on n’y pense pas, qui va le faire ?

 

Lorsqu’on vit en couple ou à plusieurs, la solution la plus facile semblerait de partager ces « choses à penser », chacun son domaine par exemple. Mais ce n’est pas toujours possible. Heureusement, il y a d’autres moyens de réduire sa charge mentale :

 

On simplifie !

Pour commencer, je vous conseille de simplifier : Est-ce que toutes vos tâches à faire, vos « choses à ne pas oublier » valent vraiment le coup ?

Par simplifier, j’entends enlever TOUT ce qui n’est pas vraiment indispensable, se poser la question de l’utilité et de l’importance de ce qu’on fait et de ce à quoi on se sent obligé de penser. Ca peut être se désabonner aux magazines qu’on aimait avant mais qui ne nous intéressent plus tellement (le manque de temps pour les lire est souvent une fausse excuse), faire des repas moins sophistiqués en semaine, acheter un gâteau au lieu de le faire si on n’aime pas cuisiner,…

Ces exemples peuvent sembler superficiels mais c’est bien l’accumulation de toutes ces petites choses récurrentes qui nous encombre la tête.

Bien entendu, un bon désencombrement de son logement, ça aide aussi grandement à y voir plus clair et réagencer ses pensées.

 

desencombrer

 

On note

Des to-do-list à rallonge, c’est sûr, ça ne motive pas. Mais garder ce qui est à faire dans sa tête est bien pire. Si vous avez respecté la première étape qui consiste à simplifier au maximum, vos listes seront déjà bien plus courtes.

Concernant les évènements récurrents mais peu fréquents, tel que les vacances, faites une liste la plus complète possible des affaires à emporter. Ce sera toujours ça de moins à cogiter les jours qui précèdent le départ (et vous n’oublierez pas les maillots de bain, comme moi lorsque je n’avais pas encore fait de liste !). Il faudra ensuite conserver cette liste pour la prochaine fois et surtout la retrouver (à ranger dans la valise par exemple).

Pour les tâches plus fréquentes, rien ne vous empêche de créer une liste des courses comportant les produits qu’il vous faut absolument en permanence chez vous, une liste des affaires à emporter lorsque vous sortez avec votre bébé,…

Le fait de noter ce qui vous préoccupe ou que vous avez peur d’oublier va vraiment vous libérer la tête. Si vous avez tendance à cogiter lorsque vous allez dormir ou durant la nuit, vous pouvez noter toutes vos idées sur un papier que vous laissez en permanence à côté de votre lit.

 

faire-des-listes

 

On optimise

Les deux premiers points évoqués vont peut-être vous suffire si le volume de votre charge mentale n’était pas trop élevé de base. Dans certains cas (famille nombreuse, situation particulière ou période difficile),  il faudra peut-être un peu compléter votre système de baisse de charge mentale.

On arrive donc à la partie plus technique avec les classiques de l’organisation : routines, plannings, agenda,… Là, il s’agit vraiment d’automatiser au maximum les tâches pour ne plus avoir à y penser (ou presque).

Les routines sont des habitudes à prendre pour faire des actions de manière automatique. Ça peut être : ouvrir le courrier et trier ses papiers tous les jours en rentrant du travail pour ne pas accumuler, lancer une machine le matin avant de partir, la suspendre dès qu’on rentre le soir (hum hum hum), … Ce ne sont que des exemples à adapter à votre situation.

De ces routines découle un planning familial où vous pourrez noter les tâches que vous souhaitez faire de manière régulière. Attention à toujours prévoir de la marge : le but n’est pas de se faire un planning hyper serré qui ne tiendrait plus au moindre imprévu.

 

On ne procrastine pas !

J’en arrive au dernier point et non des moindres : la procrastination (le fait de repousser inlassablement des actions à plus tard, demain, un jour, …)

Lorsqu’on remet les choses à plus tard, on les garde en tête jusqu’à ce que ce soit fait. Donc plus vite on fait une tâche, plus vite on peut cesser d’y penser.

Le fait de reporter une tâche à faire puis y penser en permanence est bien plus fatiguant que de la faire tout de suite.

Comment faire ? Voici quelques pistes :

  • vous pouvez commencer par réfléchir à votre objectif pour vous motiver
  • accordez-vous une récompense lorsque votre travail sera fait
  • décomposez votre tâche en plein de petites actions pour la rendre plus « digeste »
  • le plus dur est de s’y mettre : entamez la première petite action, vous aurez déjà fait quelque chose ! Attention tout de même à ne pas s’arrêter en si bon chemin.

 

motivation

 

Vous l’aurez compris, ces solutions vous permettent d’être plus serein-e dans le cas où vous ne pourriez pas déléguer. Si toutefois vous pouvez confier des tâches à une autre personne, discutez au préalable des exigences à respecter. Si vous déléguez puis que vous vous sentez obligé d’être tout le temps derrière, vous ne réduirez pas votre charge mentale. D’où l’intérêt de simplifier au maximum.

 

 

 

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01/04/2019

TPE, comment gérer les entrées/sorties de papiers ?

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Vous la connaissez, cette boite qui contient pêle-mêle tout un tas de documents, dans laquelle vous priez pour ne pas avoir besoin d’y fouiller ? Quand on doit se concentrer sur son cœur de métier, il est difficile d’organiser le flux des documents qui arrivent en permanence. Rassurez-vous il y a des solutions !

Avec quelques automatismes, on peut facilement gagner du temps et fiabiliser son système de classement. De plus tous les documents ne sont pas à garder : les documents importants sont ceux qui ont un impact administratif, financier ou juridique sur l’entreprise.


Quels documents ?

En schématisant, il n’y a que 3 types de documents à maitriser :

  • Les documents courants : factures, courriers, devis,…
  • Les documents de gestion : analyse, stratégie, contrats, …
  • Les documents permanents : statuts, actes immobiliers, formalités de création,…

 

La fréquence d’entrée/sortie est inversement proportionnelle à l’importance du document. Les documents courants sont très abondants en quantité et demandent donc beaucoup de temps de traitement mais leur durée d’utilisation est faible. Attention tout de même à leur durée de conservation : si les publicités et magazines peuvent être jetés, tout document servant de justificatif comptable (facture, relevé bancaire) est à conserver 10 ans. Ces documents vont donc être rapidement archivés.

La seconde catégorie (les documents de gestion) génère peu de documents, mais un bon historique pour suivre l’évolution de l’entreprise est primordial pour la stratégie de l’entreprise à moyen et long terme.

Enfin, la 3ème catégorie est peu utilisée mais ces documents ne doivent absolument pas se perdre. Il faut donc les conserver à part et dans l’idéal les scanner pour avoir une copie numérique.

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Définir une arborescence

Un classement efficace permet de gagner du temps. S’il est bien défini, il doit être intuitif dès l’étape de rangement. On retrouve ensuite directement le document voulu, même si quelqu’un d’autre l’a rangé, et même en l’absence de ceux qui l’utilisent habituellement.

Tout passe par une bonne arborescence de départ : créer une arborescence consiste à déterminer un ensemble de dossiers et sous-dossiers permettant de classer tous les documents.

L’arborescence doit donc être compréhensible et accessible à tous les utilisateurs. Elle doit également être évolutive et s’adapter aux changements qui interviennent dans l’entreprise.

 

Avant de commencer, quelques questions permettent de poser les bonnes bases :

  • Qui sont les utilisateurs (au niveau de la production des documents, de la consultation, de la gestion)
  • Quelles sont les activités de l’entreprise ? Quels sont les documents qui en découlent ? ou à l’inverse : à quelle activité se rapportent les différents types de documents ?

Pour définir l’arborescence, n’utilisez pas votre organigramme mais vos activités. Ce sont elles qui doivent servir de base. Il ne s’agit pas forcément des activités commerciales. Pour classer les documents comptables, définissez les différentes « activités » comptables (fournisseurs, clients, fiscal, banque et caisse, personnel)

Attention, l’arborescence ne sera pas forcément identique pour les papiers et les données informatiques.

 

La durée de conservation des contrats et documents commerciaux n’étant pas la même que celle des factures, évitez de tout classer ensemble. Séparez au quotidien les documents courants des autres documents. Vous gagnerez ainsi du temps au moment d’archiver mais aussi en cas de recherche.

Documentation permanente ou de gestion :

Contrats (eau, gaz, électricité, téléphone, internet)

Banque (prêts, contrats)

Fournisseurs (accords, contrats,…)

Personnel (convention collective, contrats de travail,…)

Immobilier (bail, loyer, achat)

Caisses sociales (adhésion, échéanciers)

Partenaires  (comptable, syndicats, …)

Assurances (contrats, échéances)

Formalités de création, reprise (K-bis, annonce légale, statuts,…)

 

Documentation courante :

Banque (relevé de compte) à classer par ordre chronologique

Documents fiscaux à classer par type d’impôt

Clients (devis, commandes, facture) à classer par ordre chronologique

Fournisseurs (commandes, factures) à classer par ordre alphabétique

Social (bulletins de paie, charges sociales) à classer par mois

Immobilisations (factures) à classer par ordre alphabétique

Documentation produits à classer par produit

Documentation professionnelle (revues, abonnements, catalogues…)  à classer par sujet

 

arborescence

 

Classer et stocker

Les documents reçus n’iront pas forcément directement dans le dossier correspondant. S’il y a un traitement à faire ou une action en attente, ils doivent passer par une étape de transition.

Exemple :

  • le double des devis émis ira dans un dossier « attente retour »,
  • le double de la facture émise ira dans un dossier «  attente règlement »,…
  • la facture fournisseur ira dans une bannette « à comptabiliser » puis « à payer »

 

Vient ensuite le moment du classement. Si votre arborescence a bien été définie, le classement est très simple. Evitez au maximum la catégorie « Divers ». Si vous l’utilisez, vérifiez régulièrement ce qu’elle contient : si un même type de document revient plusieurs fois dans cette catégorie, interrogez-vous sur la pertinence de lui attribuer une catégorie à part entière.

Stocker a un coût, au niveau financier, mais aussi en temps de recherche : plus on garde, plus on risque de perdre du temps à retrouver le bon document. Il est donc important d’éliminer tous les brouillons, doublons, anciennes versions, documents qui ne contiennent pas d’informations importantes (convocation à une réunion, …).

 

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Selon le volume de documents que génère votre entreprise, le système de stockage ne sera pas le même. Pour une TPE, une ou plusieurs boîtes d’archives en carton suffisent pour stocker les factures et documents courants de l’année comptable écoulée. Les documents courants de l’année  en cours peuvent être stockés dans des classeurs, par mois ou par ordre alphabétique, ou dans un grand trieur à soufflet.

Concernant les documents de gestion, attention à bien séparer les documents encore en cours tels que les contrats (de tout type) et ceux à archiver (contrats échus).

 

Archivage papier ou électronique ?

Si vous recevez des documents papiers, le fait de les scanner ne remplace pas l’original, du moins avec un scanner de bureau.

Il existe en effet une procédure de numérisation autorisée par l’administration fiscale, mais à ce jour, celle-ci nécessite le respect de plusieurs conditions généralement trop lourdes pour une TPE (signature électronique ou empreinte numérique, horodatage, procédure écrite et contrôle,…).Vous pouvez tout de même consulter l’article 102B du livre des procédures fiscales pour en savoir plus.

Ainsi, si vous scannez vos documents avec un scanner classique, cela ne vous dispense pas de conserver les originaux papiers.

Il faut également stocker vos factures papier dans un endroit « immédiatement accessible à toute requête de l’administration », c’est-à-dire en France, et dans un lieu dont vous avez l’accès.

Scanner-ses-papiers-professionnels

 

Si vous recevez des documents électroniques, vous devez également les conserver sous cette forme. L’impression de ces documents ne constituant pas la facture d’origine, le seul archivage papier ne suffit pas.

Seule exception : l’archivage des doubles des factures de vente. Le B.O.I. N° 4 du 11 janvier 2007 autorise à ne conserver qu’une copie électronique des factures de vente émises aux conditions suivantes :

  • Le document électronique doit être signé numériquement ou gravé sur un support non réinscriptible, afin d’en garantir l’intégrité

  • La date de son enregistrement doit être la plus proche possible de la date d’émission de la facture

 

Vous souhaitez vous faire aider pour la gestion de vos papiers professionnels ? Je vous accompagne dans la mise en place d’un système de classement fiable et pratique au quotidien !

 

 

 

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