Le poids des objets : pourquoi désencombrer ?


recycler

Désencombrer…

On en entend souvent parler, on sait plus ou moins comment faire (se poser les bonnes questions, résister au « au cas où » et au « on ne sait jamais », …)

Mais au fait : POURQUOI désencombrer ?

Si on a déjà un objet, quel est l’intérêt de s’en débarrasser ?

 

Les objets, un bénéfice ou une entrave ?

Dans son livre sur le minimalisme digital, Cal Newport définit le minimalisme comme étant l’art de connaitre précisément la quantité de ce dont on a besoin (« Minimalism is the art of knowing how much is just enough »).

Par cela, il entend que le minimalisme est le fait de prendre en compte le « coût » total d’un bien en tenant compte du ratio contraintes/bénéfices.  Il s’agit de ne pas accepter un bien ou un service supplémentaire si son utilisation nécessite du temps pour un faible bénéfice.

 

 

A part pour les souvenirs, on lie souvent un objet à sa valeur monétaire.

Lorsqu’on reçoit un objet gratuitement on l’accepte avec plaisir car on a l’impression d’avoir gagné quelque chose.

Pourtant, si on tient compte de la place que va occuper cet objet, du temps qu’il nécessitera pour le déplacer, l’entretenir,… puis un jour s’en débarrasser, son coût n’est finalement pas gratuit.

A l’inverse, je vois souvent des clients qui gardent des objets car ils ont coûté cher. Là aussi, le coût réel au quotidien est à dissocier de sa valeur monétaire. S’il vous dérange, voire vous culpabilise car vous l’avez acheté cher et ne l’avez pas utilisé, son coût « mental » est énorme.

Le fait de garder un objet ou non ne devrait donc pas dépendre de sa valeur monétaire mais de son bénéfice comparé à son coût (en espace, en temps, en occupation mentale).

 

Les objets qui nous encombrent le plus : les souvenirs et les objets « au cas où »
 

Parmi la montagne d’objets qui nous entourent, il y a généralement 2 catégories d’objets responsables à elles-seules de la majorité du désordre ambiant :

  • Les souvenirs
  • Les objets pour une utilisation future

 

Les souvenirs regroupent les photos mais aussi les objets qui nous rappellent un proche, les souvenirs de voyages, les souvenirs d’enfance,…

Je retrouve très souvent tous ces objets-souvenirs disséminés un peu partout dans les pièces de la maison. Pour les ranger il y a 2 solutions :

  • Soit ils ont une seconde fonction, par exemple ils servent de décoration ou ils sont utiles au quotidien. Dans ce cas leur place est toute trouvée.
     
  • Soit ils n’ont « que » la fonction de souvenir. Et là on ne sait jamais vraiment quoi en faire. Le plus simple est de créer une ou plusieurs boites à souvenirs. L’important est d’avoir un endroit spécifique pour les souvenirs, pour ne pas les mélanger avec les objets du quotidien.
     

La seconde catégorie concerne les objets dont on aura peut-être besoin dans le futur. Après s’être demandé s’il est vraiment possible qu’ils servent un jour, là aussi, il est important de leur définir une place précise pour qu'ils n'encombrent pas l'espace des objets qui vous sont utiles actuellement.

 

Est-on plus heureux quand on possède plus ?
 

A en croire une étude menée par Brickman, Coates, et Janoff-Bulman en 1978, les victimes d'accidents graves peuvent être plus heureuses que les gagnants du loto. Ca fait réfléchir non ?

Quand on possède moins, on se rendrait mieux compte des valeurs de la vie. Un peu comme quand on a eu une grosse grippe, les jours suivants on apprécie de n'être juste pas malade !

A l'inverse, quand on acquiert un objet, on a naturellement envie d'en avoir toujours plus. On revoit en permanence ses critères à la hausse au fur et à mesure des nos acquisitions.

 

 

"Nous agissons comme si le confort et le luxe étaient essentiels à notre existence, alors qu'il suffit pour être réellement heureux de trouver quelque chose qui nous intéresse passionnément."

Charles Kingsley

 

Réussir à se séparer des objets
 

L’argument selon lequel « on ne veut rien jeter car c’est gâcher » perd tout son poids si on se débarrasse des objets en leur donnant une seconde vie. Le but est justement que chaque ressource (et donc chaque objet) soit utilisé de manière optimale. Si vous n’utilisez pas un objet, il est alors plus opportun de le céder à une personne qui l’utilisera.

Si l’objet en question est cassé ou n’intéresse personne, son recyclage préserve les ressources naturelles et évite d’alourdir la pollution liée à l’incinération ou l’enfouissement des déchets ménagers.

Même si vous vous débarrassez d’objets sans les recycler (ou sans que cela soit possible), le désencombrement est tout de même bénéfique. En effet, si un objet nous est inutile, le faire dormir dans un placard n’apportera rien. En revanche il coûtera de l’énergie, de l’argent et du temps, car il nous encombre l’esprit, prend de la place et nécessite d’être entretenu.

 

 

Se débarrasser des objets : quelles solutions ?

Pour vous débarrasser des objets dont vous ne voulez plus, vous avez plusieurs possibilités :

 

  • Revendre

Internet regorge de sites de petites annonces que vous pouvez choisir selon le type d’objet à vendre et sa valeur : les plus connus sont Vinted, Ebay, Le Bon Coin ou encore Priceminister, mais il en existe plein d’autres. L’inconvénient majeur est que ça prend du temps : il faut prendre une photo de chaque article à vendre, y ajouter une description, envoyer l’objet ou rencontrer l’acheteur,…

Plus rapide, le vide-grenier (ou marché aux puces) peut être une alternative intéressante : on peut y vendre pratiquement tout mais à un prix souvent très bradé.

Il existe également des magasins d’achat-revente qui rachètent directement vos articles : la vente est donc immédiate mais les tarifs de rachat sont là aussi très faibles. En général ils rachètent l’électroménager, les articles multimédias (TV, hi-fi, informatique,…) ou de loisirs (livres, DVD,…)

Les dépôts-ventes fonctionnent un peu différemment : ils n’achètent pas directement la marchandise. Passé un certain délai vous récupérez les objets non vendus et devrez trouver un autre moyen de vous en débarrasser. La marchandise mise en vente dans les dépôts-ventes est plus variée que dans les magasins d’achat-revente (la vente de vêtements et de matériel de puériculture est parfois possible).

Les débouchés sont donc variés pour vous faire un peu d’argent.

 

  • Donner

Vous pouvez donner vos objets à des associations caritatives telles qu’Emmaüs, Secours populaire, Armée du Salut…

Retrouvez la liste des endroits où donner, vendre ou jeter en Alsace ICI

 

Vous pouvez aussi proposer vos biens à des proches ou des amis. Attention, le but n’est pas de vous débarrasser de vos affaires en les donnant à des personnes qui n’en ont pas besoin.

Si personne de votre entourage n’est intéressé, il existe sur internet des sites qui mettent en relation des personnes qui veulent se débarrasser d’objets avec des personnes intéressées pour venir les récupérer : donnons.org, recupe.net ou encore Freecycle.org par exemple.

 

  • Jeter

Pour les objets trop abimés ou cassés, certains rejoignent le tri mais attention à ne pas se tromper. Les erreurs de tri augmentent le coût du traitement des déchets et sont susceptibles de polluer d’autres filières de valorisation. Pour certains objets particuliers, nous ne savons pas toujours quoi en faire, et ils finissent à la poubelle au lieu d’être valorisés.

Des sites comme celui de l’ADEME (rubrique Particuliers / Mes déchets) permettent de savoir où jeter les différents objets sans se tromper.

Pour protéger l’environnement, pensez surtout à séparer les déchets dangereux ou toxiques qui sont à apporter en déchèterie, et les piles, lampes et accumulateurs qui sont à apporter dans les sites agréés.

 

 

 


 

 

Astuces rangement et organisation

 

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01/04/2019

TPE, comment gérer les entrées/sorties de papiers ?

comment-bien-classer-ses-papiers

 

Vous la connaissez, cette boite qui contient pêle-mêle tout un tas de documents, dans laquelle vous priez pour ne pas avoir besoin d’y fouiller ? Quand on doit se concentrer sur son cœur de métier, il est difficile d’organiser le flux des documents qui arrivent en permanence. Rassurez-vous il y a des solutions !

Avec quelques automatismes, on peut facilement gagner du temps et fiabiliser son système de classement. De plus tous les documents ne sont pas à garder : les documents importants sont ceux qui ont un impact administratif, financier ou juridique sur l’entreprise.


Quels documents ?

En schématisant, il n’y a que 3 types de documents à maitriser :

  • Les documents courants : factures, courriers, devis,…
  • Les documents de gestion : analyse, stratégie, contrats, …
  • Les documents permanents : statuts, actes immobiliers, formalités de création,…

 

La fréquence d’entrée/sortie est inversement proportionnelle à l’importance du document. Les documents courants sont très abondants en quantité et demandent donc beaucoup de temps de traitement mais leur durée d’utilisation est faible. Attention tout de même à leur durée de conservation : si les publicités et magazines peuvent être jetés, tout document servant de justificatif comptable (facture, relevé bancaire) est à conserver 10 ans. Ces documents vont donc être rapidement archivés.

La seconde catégorie (les documents de gestion) génère peu de documents, mais un bon historique pour suivre l’évolution de l’entreprise est primordial pour la stratégie de l’entreprise à moyen et long terme.

Enfin, la 3ème catégorie est peu utilisée mais ces documents ne doivent absolument pas se perdre. Il faut donc les conserver à part et dans l’idéal les scanner pour avoir une copie numérique.

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Définir une arborescence

Un classement efficace permet de gagner du temps. S’il est bien défini, il doit être intuitif dès l’étape de rangement. On retrouve ensuite directement le document voulu, même si quelqu’un d’autre l’a rangé, et même en l’absence de ceux qui l’utilisent habituellement.

Tout passe par une bonne arborescence de départ : créer une arborescence consiste à déterminer un ensemble de dossiers et sous-dossiers permettant de classer tous les documents.

L’arborescence doit donc être compréhensible et accessible à tous les utilisateurs. Elle doit également être évolutive et s’adapter aux changements qui interviennent dans l’entreprise.

 

Avant de commencer, quelques questions permettent de poser les bonnes bases :

  • Qui sont les utilisateurs (au niveau de la production des documents, de la consultation, de la gestion)
  • Quelles sont les activités de l’entreprise ? Quels sont les documents qui en découlent ? ou à l’inverse : à quelle activité se rapportent les différents types de documents ?

Pour définir l’arborescence, n’utilisez pas votre organigramme mais vos activités. Ce sont elles qui doivent servir de base. Il ne s’agit pas forcément des activités commerciales. Pour classer les documents comptables, définissez les différentes « activités » comptables (fournisseurs, clients, fiscal, banque et caisse, personnel)

Attention, l’arborescence ne sera pas forcément identique pour les papiers et les données informatiques.

 

La durée de conservation des contrats et documents commerciaux n’étant pas la même que celle des factures, évitez de tout classer ensemble. Séparez au quotidien les documents courants des autres documents. Vous gagnerez ainsi du temps au moment d’archiver mais aussi en cas de recherche.

Documentation permanente ou de gestion :

Contrats (eau, gaz, électricité, téléphone, internet)

Banque (prêts, contrats)

Fournisseurs (accords, contrats,…)

Personnel (convention collective, contrats de travail,…)

Immobilier (bail, loyer, achat)

Caisses sociales (adhésion, échéanciers)

Partenaires  (comptable, syndicats, …)

Assurances (contrats, échéances)

Formalités de création, reprise (K-bis, annonce légale, statuts,…)

 

Documentation courante :

Banque (relevé de compte) à classer par ordre chronologique

Documents fiscaux à classer par type d’impôt

Clients (devis, commandes, facture) à classer par ordre chronologique

Fournisseurs (commandes, factures) à classer par ordre alphabétique

Social (bulletins de paie, charges sociales) à classer par mois

Immobilisations (factures) à classer par ordre alphabétique

Documentation produits à classer par produit

Documentation professionnelle (revues, abonnements, catalogues…)  à classer par sujet

 

arborescence

 

Classer et stocker

Les documents reçus n’iront pas forcément directement dans le dossier correspondant. S’il y a un traitement à faire ou une action en attente, ils doivent passer par une étape de transition.

Exemple :

  • le double des devis émis ira dans un dossier « attente retour »,
  • le double de la facture émise ira dans un dossier «  attente règlement »,…
  • la facture fournisseur ira dans une bannette « à comptabiliser » puis « à payer »

 

Vient ensuite le moment du classement. Si votre arborescence a bien été définie, le classement est très simple. Evitez au maximum la catégorie « Divers ». Si vous l’utilisez, vérifiez régulièrement ce qu’elle contient : si un même type de document revient plusieurs fois dans cette catégorie, interrogez-vous sur la pertinence de lui attribuer une catégorie à part entière.

Stocker a un coût, au niveau financier, mais aussi en temps de recherche : plus on garde, plus on risque de perdre du temps à retrouver le bon document. Il est donc important d’éliminer tous les brouillons, doublons, anciennes versions, documents qui ne contiennent pas d’informations importantes (convocation à une réunion, …).

 

archiver-ses-documents-professionnels

 

Selon le volume de documents que génère votre entreprise, le système de stockage ne sera pas le même. Pour une TPE, une ou plusieurs boîtes d’archives en carton suffisent pour stocker les factures et documents courants de l’année comptable écoulée. Les documents courants de l’année  en cours peuvent être stockés dans des classeurs, par mois ou par ordre alphabétique, ou dans un grand trieur à soufflet.

Concernant les documents de gestion, attention à bien séparer les documents encore en cours tels que les contrats (de tout type) et ceux à archiver (contrats échus).

 

Archivage papier ou électronique ?

Si vous recevez des documents papiers, le fait de les scanner ne remplace pas l’original, du moins avec un scanner de bureau.

Il existe en effet une procédure de numérisation autorisée par l’administration fiscale, mais à ce jour, celle-ci nécessite le respect de plusieurs conditions généralement trop lourdes pour une TPE (signature électronique ou empreinte numérique, horodatage, procédure écrite et contrôle,…).Vous pouvez tout de même consulter l’article 102B du livre des procédures fiscales pour en savoir plus.

Ainsi, si vous scannez vos documents avec un scanner classique, cela ne vous dispense pas de conserver les originaux papiers.

Il faut également stocker vos factures papier dans un endroit « immédiatement accessible à toute requête de l’administration », c’est-à-dire en France, et dans un lieu dont vous avez l’accès.

Scanner-ses-papiers-professionnels

 

Si vous recevez des documents électroniques, vous devez également les conserver sous cette forme. L’impression de ces documents ne constituant pas la facture d’origine, le seul archivage papier ne suffit pas.

Seule exception : l’archivage des doubles des factures de vente. Le B.O.I. N° 4 du 11 janvier 2007 autorise à ne conserver qu’une copie électronique des factures de vente émises aux conditions suivantes :

  • Le document électronique doit être signé numériquement ou gravé sur un support non réinscriptible, afin d’en garantir l’intégrité

  • La date de son enregistrement doit être la plus proche possible de la date d’émission de la facture

 

Vous souhaitez vous faire aider pour la gestion de vos papiers professionnels ? Je vous accompagne dans la mise en place d’un système de classement fiable et pratique au quotidien !

 

 

 

 

 

 

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22/08/2022

Comment organiser ses vêtements ?

Pliage vertical vetements

On ne porterait qu’un tiers des vêtements que nous possédons. Et pour cause, on porte quasiment toujours les mêmes vêtements.

Alors comment y voir plus clair dans sa penderie, pour ne plus avoir l’impression de n’avoir rien à mettre ?

 

Première étape : faire le tri

 

Commencez par sortir tous les vêtements de vos placards. Regroupez tout, y compris les vestes dans l’entrée, le gilet resté au salon…

Vous pouvez ensuite les étaler sur un lit ou sur le sol (en posant un grand drap en dessous pour ne pas les salir). Comme on ne peut pas mélanger les vêtements sales avec les propres, mieux vaut essayer d’être à jour dans les machines pour avoir un maximum de vêtements propres au moment du tri. Repérez approximativement la quantité de vêtements sales pour chaque catégorie (pantalon, pull, tee-shirt, …)

 

Procédez ensuite au grand tri : commencez par tout séparer en catégories : pulls, vestes, pantalons, shorts, tee-shirts, gilets, robes, jupes, sous-vêtements, …

Le fait de faire ces catégories vous permettra de vous rendre compte immédiatement du volume de chacune : si vous avez 70 tee-shirts, le tri serra plus drastique que pour vos 8 pulls.

Commencez par les vêtements hors saison : comme vous ne les portez pas actuellement, vous aurez plus de recul pour décider de les garder ou non.

 

avant apres chambre

 

Pour chaque catégorie, séparez les vêtements un par un en fonction de sa destination :

  • A conserver : vous les portez souvent et aimez les porter
  • A donner ou à vendre : ils sont en bon état mais ne vous plaisent pas ou plus, ou ne sont pas à la bonne taille
  • A recycler : tout ce qui est abimé, usé, non réparable ou non réparé (à un moment on arrête de se dire qu’on va recoudre ce gilet un jour, si ça fait des mois qu’il n’a pas été réparé, il y a peu de chances que ce soit fait un jour)
  • A jeter : les vêtements souillés (peinture, graisse…) ou moisis ne sont pas recyclables.
  • A stocker : les vêtements que vous portez à des occasions particulières : vêtements de grossesse, déguisements, … En fonction de la place dont vous disposez, vous pourrez les ranger avec les autres vêtements ou dans un autre meuble, à vous de voir.

 

 

Quelques règles simples pour vous aider à faire le tri :

  • Pour chaque catégorie de vêtements, comptez combien il vous en faut en fonction de votre fréquence de changement (tous les jours, tous les deux jours…), de la fréquence des machines, du temps de séchage. Vous pouvez ajouter un peu de marge.
  • Attention à ne pas déclasser trop de vêtements en tenues d’intérieur ou pour le bricolage. Là aussi il faut évaluer ses besoins réels.
  • N’hésitez pas à vous débarrasser de vos « erreurs d’achat ». Ne vous forcez pas à mettre un vêtement que vous n’aimez pas pour vous donner bonne conscience, donnez-le (ou vendez-le) pour qu’il serve à quelqu’un d’autre ! Ne gardez que ce que vous aimez vraiment porter.
  • En cas de doute, mettez les vêtements de côté. Si vous ne les avez pas ressortis au bout de quelques mois c’est qu’ils ne vous ont pas manqué et peuvent donc être éliminés.

 

pliage vetement

 

Concernant la destination des vêtements à donner ou à vendre :

il s’agit là d’un choix à faire en fonction du temps que vous êtes prêts à passer.

Le plus rapide est de les donner dans un point de collecte : il y en a forcément un pas loin de chez vous et il suffit de « jeter » vos sacs dans le container.

Pour vendre vos vêtements, que ce soit sur internet ou à une bourse aux vêtements, cela peut vous prendre un certain temps pour un prix parfois dérisoire. Il peut être judicieux de ne vendre que les vêtements de marque en excellent état, qui eux se vendent plus cher. Tout dépend si vous préférez la rapidité ou le pécule que vos vêtements peuvent vous rapporter.

 

Les vêtements à recycler sont à déposer dans les points d’apport volontaire qui reprennent les vêtements usés. Ils seront recyclés.

 

 

Deuxième étape : ranger

 

Si vous aviez bien défini chaque catégorie, le rangement ira assez vite.

Les vêtements hors saison :

On conseille en général de mettre de côté les vêtements hors saison. Pourtant, si la place le permet (maintenant que vous avez bien trié), il peut être plus judicieux de les laisser au même endroit, ce qui évite de perdre du temps à tout échanger deux fois par an. De plus, la température extérieure est souvent changeante et il arrive de devoir ressortir les vêtements déjà mis de côté.

Vous pouvez tout au plus passer les vêtements hors saison sur les étagères les moins accessibles.

 

Quelques conseils de rangement :

  • Plier prend beaucoup moins de place qu’accrocher sur cintres.
     
  • Evitez de faire des grosses piles car elles s’écroulent facilement et prennent beaucoup de temps à replier. Vous pouvez tester le pliage vertical si vous avez des tiroirs :

 

Pliage_Marie_Kondo

Si vous n’avez pas de tiroirs, vous pouvez tout de même utiliser cette méthode en pliant les vêtements dans des boites.

  • Tout doit être visible et accessible. Evitez de placer une pile devant une autre (sauf éventuellement pour le hors saison)
     
  • Il existe des cintres spéciaux pour les ceintures, les cravates ou les foulards. A vous de voir ce que vous préférez (cintre ou boîte) en fonction de vos habitudes et de la place disponible.
     
  • Ne pas suspendre plus d’un vêtement par cintre, sauf s’ils sont coordonnés (costume par exemple).
     
  • La lingerie se range dans un tiroir compartimenté ou dans des boites ouvertes sur les étagères de l’armoire
     
  • Concernant les bijoux, plusieurs solutions s’offrent à vous : la traditionnelle boîte à bijoux ou encore le support ou le panneau à fixer au mur ou dans la porte de votre placard à vêtements.
     
  • Idem pour les chaussures : le plus fréquent est le meuble dédié (les magasins d’ameublement offrent souvent l’embarras du choix), mais vous pouvez aussi les ranger dans un support derrière une porte, ou dans des boîtes pour les chaussures peu souvent portées…
     
  • Vous pouvez utiliser l’espace sous le lit pour y glisser des bacs (avec roulettes si possible) ou des tiroirs. Cet espace peut contenir les couvertures, couettes ou linge de lit, les vêtements hors saison si vous manquez de place, ou encore des vêtements qui ne servent qu’à de rares occasions. Vous pouvez aussi les ranger dans des housses de rangement sous vide qui permettent de gagner jusqu’à 75% d’espace.

 

avant-apres-chambre2

 

Les points d’apport volontaire

 

Que peut-on y mettre ?

 

Vous pouvez déposer des vêtements, du linge de maison, des chaussures, de la petite maroquinerie (sacs à main, ceintures).

Les vêtements et le linge peuvent être déchirés, usés, troués : ils seront recyclés, à condition d'être propres et secs.

 

 

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Quelques consignes :

  • Utilisez des sacs de 50 Litres maximum (afin qu’ils puissent entrer dans les conteneurs).
  • Ne pas déposer les vêtements en vrac ou dans des cartons, mais dans des sacs bien fermés, pour qu’ils ne se salissent pas).
  • Donnez des vêtements propres et secs. Les vêtements souillés (peinture, graisse…), mouillés et moisis ne sont pas recyclables.
  • Attachez les chaussures par paires.
  • Séparez le textile des chaussures et de la maroquinerie.
  • Si le conteneur est plein, ne déposez pas les sacs par terre car ils risquent d’être volés ou abîmés. Appelez au numéro indiqué sur la borne.
  • Certaines enseignes reprennent les chaussures abîmées pour les recycler, d’autres non. Les consignes se trouvent sur la borne de dépôt.

 

Exemples de points d'apport volontaire :

  • Croix rouge
  • Le Relais (fait partie du réseau Emmaüs)
  • Association d'aide aux enfants atteints de leucémie
  • Colthab
  • L'habit box - KFB Solidaire

 

Attention, la présence d'un logo associatif ne signifie pas forcément que les vêtements leur sont donnés. Il s'agit souvent d'entreprises privées qui reversent une somme à l'association citée.

 

 

Pour trouver un point d'apport :

Il y a un point de collecte dans quasiment tous les supermarchés, mais aussi ailleurs.

Tous les points sont répertoriés sur http://www.lafibredutri.fr/carto

 

 

 

 

 

 

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18/04/2020

Classer ses photos numériques

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Beaucoup de personnes se contentent de partager leurs photos sur les réseaux sociaux mais ne les classent plus. Le risque est de ne plus rien retrouver et de perdre des photos.

Mais vu le volume que ces photos représentent, la seule idée de les classer ne donne vraiment pas envie. Alors comment reprendre pied ?

 

Etape 1 : Regrouper…

 

Si vous vous êtes laissé aller dans le classement de vos photos numériques, commencez par regrouper toutes vos photos et placez-les dans un dossier temporaire sur votre ordinateur.

Pour rechercher vos photos, pensez à votre ordinateur mais aussi votre Smartphone, votre tablette, votre appareil photo, vos clés USB,… bref tous les endroits qui peuvent en contenir.

Recherchez également toutes les photos stockées sur internet que vous souhaitez conserver (réseaux sociaux, pièces jointes de messagerie).

Enfin, il se peut que des membres de votre famille ou des amis aient des photos d’évènements communs que vous souhaitez conserver.

 

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… Puis trier…

 

Vient ensuite la grande étape de tri. Jetez sans état d’âme toutes les photos ratées, floues, mal exposées, mais aussi les photos en double, triple, quadruple… (avec le numérique il est tentant de prendre pleins de photos car de toute façon c’est gratuit).

Vous pouvez également vous débarrasser des photos que vous détestez, ou encore celles qui ne vous évoquent rien (un endroit où vous ne vous souvenez plus d’être allé, des personnes dont vous ne connaissez même pas le nom).

 

Les photos sont là pour illustrer un évènement et pour s’en souvenir. Si la photo que vous tenez dans les mains ne vous évoque rien, pourquoi la conserver ?

photos-pellicule

 

 

Les avantages ? Vous gagnez de la place sur votre disque dur, vous retrouvez vos photos importantes plus facilement et vous aurez sans doute plus envie de regarder vos photos si vous ne gardez que les meilleures.

 

 

… Et enfin classer !
 

Pour gagner du temps, cette étape peut être faite en même temps que le tri.

Commencez par créer vos dossiers en définissant les grands thèmes de vos photos : sorties, fêtes, famille, vacances, loisirs, … A vous de la personnaliser en fonctions de vos besoins.

Créez des sous-dossiers (mais pas trop !) pour affiner le classement.

Exemple : dans le dossier « Vacances », faites des sous-dossiers par voyage : 2015 Bretagne / 2016 Palavas / 2017 Paris,…

 

Là encore, personnalisez en fonction de vos habitudes. Si vous partez très souvent, vous pouvez faire un dossier par année puis ajouter un niveau de sous-dossiers par voyage, ou même classer par continent ou région. Tout dépend de la manière dont vous aimez consulter vos photos.

 

photos-album

 

Evitez tout de même de dépasser trois niveaux de dossiers, sous peine de ne plus vous y retrouver.

Si vous préférez un classement par date, notez celle-ci en premier dans vos titres sous le format AAAAMMJJ, ce qui permet un classement automatique du plus ancien au plus récent.

Par exemple pour le 1er mars 2020 on notera 20200301

 

Pour finir, renommez vos photos. P1210142.jpg n’est jamais explicite et ne vous permet aucune recherche automatique.

Pour renommer rapidement vos photos, sélectionnez toutes les photos concernant le même évènement, faites un clic droit et sélectionnez « Renommer ». Les photos sélectionnées seront toutes renommées avec le nom que vous avez choisi et automatiquement numérotées à la suite.

Pour choisir le nom, mieux vaut privilégier la date et le lieu de la photo pour les retrouver plus facilement. Attribuez des mots-clés qui vous viennent naturellement. Ce seront ceux-là qui vous viendront en tête quand vous voudrez chercher vos photos.

 

Comment retrouver ses photos ?

 

En principe, maintenant que vous avez tout bien organisé, plus de problème pour retrouver vos photos. Mais une erreur de classement est vite arrivée. Vous pouvez donc utiliser le moteur de recherche de votre ordinateur. Si vous avez bien renommé vos photos, en tapant le nom de l’évènement recherché, vous verrez apparaitre les fameuses photos.

 

Et en cas de perte ?

Aucun appareil n’étant infaillible, il faut toujours prévoir une sauvegarde de vos photos (et de vos données informatiques de manière générale). Copiez de manière régulière vos photos sur un support externe, afin d’avoir deux copies (une sur le disque dur de l’ordinateur et une sur le support externe).

Ce support peut être un disque dur externe ou un service de stockage en ligne.

 

Concernant le stockage en ligne :

Il existe plein de sites, payants ou gratuits : Joomeo, Flickr, Google photo (anciennement Picasa), Dropbox, et pleins d’autres encore.

En mettant vos photos en ligne, vous êtes sûrs de les retrouver même en cas d’incendie. Vous pouvez même choisir de les partager avec d’autres personnes.

 

Mais attention :

  • Même si chaque service de stockage en ligne vous assure la confidentialité de vos données, par principe de précaution n’y mettez jamais de photos que vous ne voudrez jamais diffuser.
     
  • Ces outils ne sont pas à l’abri de bugs. Il est même déjà arrivé que des sites ferment du jour au lendemain. Gardez donc à l’esprit que le cloud n’est pas 100% sécurisé non plus.
     
  • N’oubliez pas que le stockage en ligne est très polluant : pour alimenter les serveurs nécessaires au stockage de vos données, il faut d’énorme datacenters qui ont besoin d’être alimentés et refroidis en permanence. Cette solution est certes pratique mais tout sauf écologique.

 

 

 

 

 

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