De quoi avons-nous besoin ?


besoins-cadeaux

Nous accumulons en moyenne 2.5 tonnes d’objets dans nos maisons.

Ce chiffre, issue d’une enquête menée par l’Ademe pousse à réfléchir à nos possessions. Revenir à l’essentiel en désencombrant est une tendance qui se confirme au vu du développement du métier de coach en rangement ces dernières années.

Il faut dire que désencombrer apporte des avantages sur plusieurs plans : personnel mais aussi social, éthique, et écologique.

 

Désencombrer c’est faire des choix et mieux se connaître

Vous est-il déjà arrivé de garder un objet inutile juste parce que vous l’avez payé cher ? Vous culpabilisez d’avoir dépensé autant d’argent alors forcément vous n’allez pas vous en débarrasser, ce serait dommage.

Je suis certaine que cette situation parle à beaucoup de personnes. En faisant du tri, on se confronte à des objets qui ne correspondent plus à notre mode de vie actuel, à des erreurs d’achats, à des objets reçus qui ne nous plaisent plus, etc.

Désencombrer, c’est se remettre en cause, accepter qu’on a changé et ne pas rester dans le passé. Réduire ses possessions conduit ainsi à mieux se connaitre car il ne restera que les objets qui comptent vraiment pour nous.

Pour illustrer cette idée, Dominique Loreau compare le désencombrement à un régime : « Pour paraître plus mince, il ne suffit pas de cacher ses bourrelets sous un pull ample. » En effet, cacher les objets dont on ne veut plus au fond d’un placard n’aide absolument pas. En se posant les bonnes questions sur nos besoins, on se sépare de tout ce dont on ne veut plus : la culpabilité (de nos erreurs d’achat par exemple), les mauvais souvenirs, … Bref on se sent plus léger !

 

desencombrer-un-placard

 

 

En réduisant ses possessions, on simplifie sa vie

C’est indéniable : en désencombrant on gagne du temps. Moins on a de choses, plus le ménage et le rangement sont rapides et moins on passe de temps à chercher nos affaires. Il ne s’agit pas d’enlever tout ce qui gêne le passage mais de ne plus perdre du temps pour des objets qui n’en valent pas la peine.

On libère sa tête de toutes ces choses : plus besoin de devoir se souvenir de l’endroit où ils sont, plus besoin de les déplacer, dépoussiérer, nettoyer ou stocker. Pourquoi accorder de l’espace et du temps à des choses qui ne nous plaisent pas ?

Une habitation doit être un lieu accueillant, dans lequel on se sent bien. Un endroit propre et rangé est bien plus agréable qu’un endroit encombré dans lequel on ne sait pas toujours ce qu’on a.

Au niveau esthétique une maison épurée permet de mettre en valeur les objets auxquels on tient le plus. Au lieu de se perdre parmi d’innombrables bibelots, les quelques objets conservés seront bien plus visibles et le rendu est plus agréable.

 

chambre-apres-rangement

 

Partager : un gain pour soi et pour les autres

Doit-on posséder tout ce qui nous plait ?

Tout est fait pour nous donner envie de recréer le monde extérieur chez soi avec des équipements de plus en plus perfectionnés et accessibles. On cherche alors des solutions pour gagner de la place, pour ajouter de nouveaux objets, se créer un home cinéma à la maison, aménager une salle de sport, une bibliothèque,…

Mais on peut également faire le choix de profiter sans posséder : aller au cinéma ou dans une salle de sport quand on en a envie par exemple.

La décision de posséder pour soi un objet est personnelle et dépend de nos envies, de notre capacité financière et de nos besoins propres.

Pour prendre la bonne décision, il faut donc prendre en compte tous les facteurs : a-t-on suffisamment d’argent, de place, mais aussi de temps pour l’entretenir ? Préfère-t-on être seul chez soi ou sortir et partager les biens matériels avec d’autres personnes ?

 

Mais outre l’aspect personnel, réduire ses possessions est aussi un acte social et environnemental : les objets sont faits pour être utilisés.

Donner un objet n’est pas gaspiller si celui-ci servira ensuite à une autre personne. Au lieu de le faire dormir au fond d’un placard, il retrouvera une utilité et permettra à quelqu’un d’autre d’en profiter.

De plus, lui donner une seconde vie c’est produire un objet neuf en moins et c’est donc autant de ressources économisées.

 

Le marché de l’occasion a beau se développer, beaucoup d’objets de seconde main ont une valeur marchande très faible au vu du temps nécessaire pour les vendre. Il existe beaucoup d’associations qui reprennent tout ce dont vous ne voulez plus. Ce système est gagnant pour tout le monde : vous ne perdez pas de temps à vous débarrasser de vos objets et vous faites une bonne action en soutenant l’économie solidaire.

 

donner-objets-inutilises

 

Alors de quoi avons-nous besoin ?

Les personnes qui font de longs voyages de plusieurs mois l’ont bien constaté : on peut vivre avec vraiment très peu d’affaires. Un simple sac à dos peut contenir tout ce dont on a besoin pour plusieurs mois.

Sans aller dans cet extrême, car le confort du quotidien est aussi appréciable, réfléchir à l'impact de chaque objet permet de se recentrer sur l’essentiel et de simplifier sa vie.

 

 

 

Astuces rangement et organisation

 

Suivez TOUT EN ORDRE sur Instagram et Facebook

D'autres articles pourraient vous intéresser :

Tout en ordre

26/07/2024

Comment organiser sa cuisine : 3 zones pour un espace fonctionnel et convivial

organisation_cuisine_fonctionnelle

 

Aujourd'hui j’ai envie qu’on parle d’une des pièces les plus importantes de la maison pour moi: la cuisine.

 

Pourquoi l'organsiation de la cuisine est essentielle?

La cuisine c’est vraiment le coin idéal pour un moment convivial ou familial, ça a toujours été un lieu chaleureux dans mon esprit, un endroit où toute la famille peut se réunir et discuter en préparant le repas.  Vous visualisez la grande cuisine toute belle avec les parents aux fourneaux et les enfants qui gravitent autour en grignotant et en riant aux éclats? Oui? c’est bon vous avez le joli cliché en tête?

Bon alors on le sait que ca n’est parfait que dans les film mais la cuisine on y passe du temps et c’est important de pouvoir s’y sentir bien alors j’ai travaillé sur son organisation. Et du coup j’avais envie de partager avec vous les fondamentaux pour avoir une cuisine fonctionnelle. 

 

Les 3 zones clés pour une cuisine fonctionnelle

La cuisine, on y passe du temps et il faut donc qu’elle soit pensée intelligemment pour nous faciliter la vie.  Si on regarde bien on peut diviser sa cuisine en différente zones qui vont nous aider à organiser les choses.

On peut définir 3 grandes zones:

  1. La zone d’eau avec l'évier et le lave vaisselle

  2. La zone de chaud avec les plaques et le four

  3. La zone de stockage avec les placards et le frigo

Pour que la cuisine soit des plus fonctionnelles, l'idéal c’est que  ces zones forment un triangle. Chaque zone représentant un coin du triangle.

organsiation_cuisine_trois_zones

 

La, vous vous dites que dans votre cuisine ce triangle n’existe pas et que c’est fichu!

Non, pas du tout! Je vous rassure, toutes les cuisines ne respectent pas ce triangle et pourtant elles sont fonctionnelles. La mienne ne le respecte pas à 100% et pourtant je m’en sors très bien. Allez je vous explique pour vous rassurer!

 

La zone d’eau

Lorsque le lave vaisselle est à proximité de l'évier c’est quand même plus facile à gérer…C’est plus facile de ne pas en mettre partout surtout! Dans cette zone vous pouvez garder à proximité tout ce qui vous servira à faire la vaisselle ou à nettoyer.  Chez moi, je garde les torchons et les éponges sous l'évier.  Je ne mets pas de produits ménagers dans ce meubles car j’ai deux filles de moins de trois ans et donc les produits sont rangés en hauteur mais sinon le sous evier est l’endroit idéal pour stocker ce genre de produits. 

Pour ça, vous pouvez utiliser une étagère ou y mettre un plateau tournant par exemple. Ça facilite votre visibilité et vous accédez à chaque produit facilement.

 

etagere_sous_evier           plateau_tournant

Etagère sous évier                                                           Plateau tournant

 

Vous pouvez aussi y mettre la poubelle et le bac de tri si vous ne les avez pas à l'extérieur. Mais si vous choisissez d’avoir des bacs apparents préférez les garder à proximité de l'évier. C’est encore une fois beaucoup plus pratique de jeter les déchets proches de l’endroit où la vaisselle sera lavée. 

 

La zone de chaud 

C’est assez simple, elle comprend les plaques de cuisson et le four. Alors chez moi les deux ne sont pas côte à côte mais restent assez proches. Ce n’est pas essentiel que les deux soient collés. Le plus important c’est que vos rangements soient raccords. Par exemple, on va mettre les poêles et les casseroles dans les placards ou tiroirs sous les plaques.

J’ai aussi choisi de mettre mes épices dans un des tiroirs sous la plaque.C’est hyper pratique quand on cuisine de les avoir à portée de main. J’avais fait un post instagram qui en parlait si ça vous intéresse. On va aussi garder les ustensiles de cuisine à côté. Et sous le four, vous gardez vos grilles, vos moules à gâteaux et vos plats à gratins. Logique me direz vous mais parfois pas tant que ça…

 

La zone de stockage 

 Je dirais que le plus important c’est que celle-ci soit organisée. Par exemple, avant, j'avais simplement des placards pour stocker l'épicerie, ce qui rendait l'organisation de la cuisine difficile. Il m'arrivait souvent d'oublier certains produits, qui finissaient alors à la poubelle. Du coup j’ai installé des tiroirs dans les placards et franchement c’est un des meilleurs investissements dans ma cuisine. Ça change littéralement l'organisation, les produits sont plus visibles et surtout, on les utilise. Optimiser votre espace de stockage avec des tiroirs et des bocaux transparents peut rendre votre cuisine plus fonctionnelle et éviter le gaspillage alimentaire. 

Pour l’épicerie aussi on voit partout l’utilisation de bocaux transparents. Alors c’est assez pratique mais j’avoue que ça ne correspond pas à tout le monde. Personnellement j’en ai parce que j'apprécie ce système mais si ce n’est pas votre truc, ne le faites pas. Vous pouvez très bien ranger dans le tiroir juste par catégorie… les différentes pâtes, le côté autre féculents, un côté conserve de légumes et un côté sauce par exemple. Rassembler les éléments qui vont ensemble, tout le petit déj ou tous les goûters des enfants.L’essentiel c’est que ce soit facile de vous y retrouver.  Et pour être encore plus pointu vous pouvez très bien tout trier par couleurs comme le font les pros de The Home Edit! Si c’est ça qui vous convient GO. C’est un autre level mais j’avoue que c’est très très stylé. 

 

bocaux_verre  

Bocaux en verre pour une meilleure organisation  et Étagère à épices

 

Bonus: la zone de préparation 

Je pense qu’il est important de trouver le coin idéal pour préparer les aliments dont on a besoin… proche de la plaque de cuisson par exemple pour pouvoir couper les légumes ou la viande tout en surveillant la casserole d’eau. C’est aussi pratique de pouvoir avoir le point d’eau à proximité. Mais quand on pense avoir tous les ingrédients à portée de main c’est sympa aussi… Vous voyez où je veux en venir? Il est là .. Notre triangle du début! Vous arrivez à visualiser? En fait, cette dernière zone de préparation pour moi c’est le centre du triangle. Vous devez avoir tout ce qu’il vous faut a moins d’un mètre de vous pour ne pas faire des aller-retours sans cesse.Mais il faut que le coin préparation vous semble pertinent. Si vous ne pouvez pas vous retrouver au centre du triangle choisissez le coin le plus adapté pour vous. Si vous utilisez beaucoup de produits frais dans votre recette alors mettez vous plus près du frigo. Mais si vous n’avez que de l'épicerie sèche alors à côté des plaques de cuisson peut être suffisant.

 

En lisant cet article vous aurez compris qu’il y a bien une organisation idéale dans une cuisine. Si vous êtes en train de dessiner les plans de votre future cuisine, essayez de penser à ces différentes zones en la créant. Vous vous faciliterez la vie. Mais si votre cuisine est déjà faite, pas de panique… Si certaines choses ne peuvent pas bouger, d'autres le peuvent. Essayer de bouger le coin épicerie par exemple ou de déplacer vos poêles. Quelques petits ajustements peuvent vraiment changer beaucoup. 

Alors je vous laisse voir ça tranquillement et essayez de vous réapproprier votre cuisine et si vous souhaitez plus d’astuces je vous invite a me rejoindre sur Instagram @amandine_mour. Et si vous voulez savoir comment gagner du temps en cuisine maintenant que celle-ci est organisée je vous laisse aller lire cet article:Comment gagner du temps en cuisine ?

 

N'hésitez pas à aller écouter mon podcast Maison rangée, esprit léger pour plus d'astuces rangement et organisation!

Afficher plus
Tout en ordre

07/03/2021

Comment faire plus avec moins ?

comment-gagner-en-efficacite

Ca y est, la journée est finie et j’ai encore l’impression de n’avoir rien fait. Bon c’est vrai je n’ai pas ABSOLUMENT rien fait au sens propre. Quand j’y repense j’ai fait plein de petites choses mais pas celles que j’aurais aimé faire. Il me faudrait des journées de 48h !           

On a parfois l’impression de manquer de temps et on ne voit pas comment allonger ses journées. Comment enfin avoir la sensation d’avancer et de faire tout ce qu’on voudrait ?

 

Avant tout, on se fixe des objectifs précis

En effet, comment avoir l’impression d’avancer si on ne sait même pas où on doit aller ? Se définir des objectifs signifie chercher ce qu’on doit avoir accompli pour être satisfait.

Les objectifs permettent aussi de se rendre compte de l’avancement, du chemin parcouru en cas de mou. Quand on a l’impression de passer son temps à travailler sur un projet (que ce soit professionnel ou personnel) et qu’on n’en voit pas le bout, rien de plus démotivant. Alors que si on a cadré la situation de départ et la situation voulue à l’arrivée, on se rend plus facilement compte de ce qui a déjà été fait.

 

"S’il n’y avait aucune limite financière, voire familiale, quelle serait ma vie de rêve ? "
Ploum

 

Le plus difficile dans la définition d’un objectif est sans doute de trouver ce qu’on veut vraiment. Dans le cadre professionnel c’est plutôt facile si on a un supérieur hiérarchique qui nous donne les objectifs à atteindre. Dans le cadre privé par contre c’est entièrement à nous de définir ce dont on a vraiment envie.

 

definir-son-objectif

 

J’adore ce texte de l’auteur Ploum, sur notre vie idéale : https://ploum.net/le-cauchemar-dune-vie-de-reve/ Il pointe bien le fait que savoir ce que l’on veut n’est pas si évident qu’il ne semble.

 

"Nous ne savons pas ce que nous voulons ! Nous croyons savoir. Nous avons l’intuition que c’est simple. Jusqu’au moment où nous devons nous confronter à la réalité."              
 

 

Une fois qu’on a défini nos objectifs, il faut réussir à les atteindre.

Est-ce qu’on manque vraiment de temps ?

Le manque de temps peut être une bonne excuse pour ne pas faire ce qui à nos yeux manque d’intérêt. Quand on a absolument envie de faire quelque chose, on trouve toujours un peu de temps. Par contre, repousser à plus tard ce qu’on ne veut pas faire est tellement tentant.

Se débarrasser d’une corvée est un très bon moyen de l’oublier. Remettre les choses indispensables à plus tard ne résout rien, la seule solution est de passer à l’action
 

En décomposant une corvée en petites tâches, on avance pas à pas, c’est plus motivant et on se rend compte de l’avancement progressif.

 

faire-des-petits-pas

 

A l’inverse, bien faire une chose ne la rend pas plus importante. Une tâche qui prend du temps ne signifie pas une tâche importante. On peut donc se poser la question du temps à passer sur chaque tâche à faire.

De même, urgent n’est pas prioritaire, si on fait tout le temps ce qui est urgent on ne fait jamais rien pour soi.

 

On pourrait donc relativiser et trouver ce qui est vraiment important

On ne peut en effet pas toujours tout faire, ni faire les choses parfaitement (le grand problème des perfectionnistes qui passent énormément de temps sur les détails).

Je ne dis pas qu’il faut bâcler ce qu’on fait, mais au moins se demander si l’amélioration apportée vaut le temps consacré.

On pourrait par exemple vouloir être enfin à jour sur la pile de magazines à lire qui se sont accumulés depuis des mois. Mais les informations potentiellement intéressantes méritent-elles d’y consacrer autant de temps ? Nous avons accès à tellement d’informations qu’il est de toute façon totalement impossible de tout savoir.

 

« Une seule édition du New York Times renferme plus d’informations que n’aurait pu en accumuler un Britannique du 17e siècle durant toute sa vie »
(Dr R.A. Swenson, d’après Rita Emmett)

 

Prendre des décisions est donc indispensable pour se focaliser sur ce qui compte réellement.

Nous devons faire des choix en permanence tout au long de la journée, ce qui peut être stressant. Ce qui fait le plus peur n’est pas forcément de décider mais de prendre le risque de se tromper, de prendre la mauvaise décision. Pour dédramatiser la prise de décisions, on peut se dire que le pire c’est de ne pas décider du tout. Repousser le moment de décider n’empêche pas le risque de mal décider. Le plus tôt est alors le mieux pour pouvoir passer à autre chose.

 

L’efficacité n’est pas forcément suffisante

Etre efficace, c’est le fait de produire l’effet qu’on attend, d’avoir atteint son but.

Donc si on est efficace c’est parfait alors non ?

Eh bien pas forcément. On peut avoir atteint son objectif mais en ayant perdu beaucoup de temps. C’est là la différence avec l’efficience.

L’efficience est le fait d’utiliser le meilleur chemin possible pour atteindre son but. Ou encore d’avoir le meilleur résultat avec le moins d’effort possible.

 

prendre-une-decision

 

Un exemple : vous remettez de l’ordre dans votre maison mais vous passez votre temps à circuler d’une pièce à l’autre et à faire des allers-retours. Au final vous aurez été efficace si votre maison est rangée. Mais vous auriez été également efficient si en plus vous aviez été mieux organisé. Si vous aviez regroupé vos déplacements au lieu de vous déplacer à chaque fois que vous tombiez sur un objet qui doit aller dans une autre pièce, vous auriez gagné également du temps pour un même résultat.

 

80% des effets sont le résultat de 20% des causes.
Pareto
 

Mais alors comment gagner en efficience ?

Impossible de parler d’optimisation du temps sans parler du principe de Pareto (aussi appelé loi des 80-20). D'après Pareto, 80% des effets sont le résultat de 20% des causes.

 

Dit comme cela c'est un peu vague mais on peut l'appliquer à plein de domaines :
- On utilise 20% de nos objets 80% du temps
- 20% de nos problèmes nous occupent 80% de notre temps
- 80% du bazar est issu de 20% des habitants du logement (ok celui-ci je l'ai inventé, quoi que…)

 

Il ne s'agit que d'un principe, qui n'a aucune valeur scientifique. Ce qu'il faut en retenir : rien n'est réparti linéairement, et en agissant sur les causes les plus importantes, on peut améliorer son efficience. Si on se focalise trop sur les détails, on risque de ne pas voir la situation s'améliorer.

 

Par exemple si on veut faire du tri (pour rester dans le thème du rangement), on arrive à éliminer une grande partie de nos objets inutiles très facilement. Par contre on pourrait bloquer sur une petite partie d'entre eux (attention là encore, ce n'est qu'un principe).

Pour rester efficace, mieux vaut donc dans un premier temps laisser de côté les objets qui nous posent problème, au risque de tout laisser tomber à la première difficulté.

 

En résumé, définir ses objectifs n’est pas une perte de temps car si ce n’est pas clair on a l’impression de ne pas avancer. En revanche, si on a bien défini ce qui est vraiment important, tant dans ses objectifs que dans le processus pour les atteindre, on gagne au final énormément de temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Afficher plus
Tout en ordre

04/07/2019

Pourriez-vous être minimaliste ?

idees recues minimalisme

Pourriez-vous vous passer de votre télé, votre voiture, votre téléphone,… ? J’imagine que la réponse est non pour la plupart d’entre nous.

En étant minimaliste, on réduit ses possessions au minimum. Le problème est justement de définir qu’est-ce que le minimum ? En effet, lorsqu’on pense au minimalisme, on peut imaginer ceci :

minimalisme

C’est sûr, ça ne donne pas franchement envie… Eh bien bonne nouvelle, être minimaliste ne se résume pas forcément à vivre  dans un milieu vide et sans âme.

Alors qu’est ce qu’un minimaliste et comment le devenir ?

 

Définition du minimalisme :

Pour définir le minimalisme, commençons par définir ce qu’il n’est pas.

Le minimaliste ne se définit pas avec un nombre d’objets à avoir ou un mode de vie précis.

Pas besoin de vendre votre maison et de partir en trekking avec pour unique bagage votre sac à dos. Pas besoin de vivre coupé du monde sans eau ni électricité. Ne posséder qu’un nombre réduit d’objets n’est qu’un outil, pas une fin en soi.

On peut bien entendu citer quelques comportements habituels de minimalistes mais sans les transformer en définition même du minimalisme :

  • Limiter ses vêtements, ses bibelots,…
  • Eviter les collections
  • Emprunter au lieu de posséder (bibliothèque, ludothèque,…)
  • Avoir des loisirs immatériels
  •  …

 

Le minimalisme passe donc par un grand désencombrement. Celui-ci ne doit pourtant pas être fait à contrecœur. Désencombrer ne doit pas donner l’impression de faire des sacrifices et de nous compliquer la vie.

 

minimalisme desencombrer

 

Qu’est ce que c’est alors ?

C’est un moyen d’échapper aux excès du monde moderne, dans lequel on est envahi par trop de tout : trop de publicités, trop d’objets, trop d’activités,… Cela va plus loin que nos possessions personnelles. Le vrai minimaliste va simplifier tous les aspects de sa vie, y compris dans ses relations.

Le but est de se focaliser sur l’essentiel, se recentrer sur ce qui compte réellement dans notre vie. Joshua Fields Millburn & Ryan Nicodemus, tenant le blog theminimalists.com évoquent la liberté : tendre vers le minimalisme c’est tendre vers la liberté.
On retrouve d’ailleurs aussi cette notion de liberté chez Pierre Rabhi, adepte de la simplicité volontaire : "Vivre sobrement, c'est une forme de libération".

 

Le minimalisme n’est pas une privation mais un choix de vie réfléchi. En se débarrassant de tout ce qui ne sert pas, on gagne du temps pour ce qui compte le plus à nos yeux.

Joshua Fields Millburn & Ryan Nicodemus ont établi une liste de ce qu’apporte le minimalisme (traduit) :

  • Eliminate our discontent / Éliminer notre mécontentement
  • Reclaim our time / Récupérer notre temps
  • Live in the moment / Vivre dans le moment présent
  • Pursue our passions / Poursuivre nos passions
  • Discover our missions / Découvrir nos missions
  • Experience real freedom / Découvrir la véritable liberté
  • Create more, consume less / Créer plus, consommer moins
  • Focus on our health / Se concentrer sur notre santé
  • Grow as individuals / Grandir en tant qu’individus
  • Contribute beyond ourselves / Contribuer au-delà de nous-mêmes
  • Rid ourselves of excess stuff / Se débarrasser de l’excès
  • Discover purpose in our lives / Découvrir le but de notre vie

 

Leur liste montre bien que le minimalisme a pour but de simplifier son quotidien pour aller à l’essentiel, et non pas s’imposer des règles drastiques et précises pour réduire ses possessions.

simplifier son quotidien

 

Comment devenir minimaliste ?

Il n’y a pas de règles ni de parcours, encore moins un nombre maximum d’objets à posséder. A partir du moment où vous considérez que vous n’êtes entourés que de choses importantes pour vous, choisies et non subies, vous vous dirigez sérieusement vers le minimalisme.

Bien que Marie Kondo ne prône pas forcément le minimalisme, son critère de « mise en joie » peut aider à déterminer les objets que vous garderez : un objet qui ne vous met pas en joie n’aura sans doute pas sa place dans votre intérieur minimaliste.

En revanche, se contenter du concept de la joie ne suffit pas pour être minimaliste car on peut aimer des objets sans en avoir vraiment besoin. La question n’est pas évidente et les habitudes nous jouent parfois des tours : nous sommes persuadés d’être heureux de posséder tel objet alors qu’il n’est là que par habitude. Le principe a l’air très simple mais l’appliquer consciencieusement se révèle beaucoup plus difficile.

 

rangement minimaliste

 

Plus concrètement, commencez par remettre en question vos objets et possessions diverses : pourquoi les conservez-vous ?

 

Attention, c’est généralement à ce moment que vient le « au cas où » qui nous pousse à systématiquement trouver une excellente raison de garder l’objet en question. Ce « au cas où », je crois que nous l’avons tous (peut-être une caractéristique génétique héritée de nos ancêtres afin de survivre en milieu hostile ?). C’est à ce moment que l’appel à la raison est nécessaire : sans mentir, est-ce que notre « au cas où » risque vraiment d’arriver, et si oui n’y a-t-il aucun moyen de faire autrement ?

 

Interieur rangé

 

Rassurez-vous, je ne cherche pas à vous transformer en minimaliste. Je trouve important de s’interroger sur ses besoins réels et non pas sur ce que nous dictent nos habitudes et traditions.

C’est d’ailleurs ce que je veux vous transmettre lorsque je vous aide à désencombrer : pourquoi gardez-vous toutes ces affaires ? Le but n’est pas de vous y faire renoncer mais bien de vous faire réfléchir à la raison réelle qui vous motive à les garder, un peu dans le principe des 5 pourquoi (qui consiste à chercher des causalités en cascade jusqu’à trouver la cause initiale).

Je n’attends d’ailleurs pas forcément une réponse orale lorsque j’interroge une personne sur la raison de la présence d’un objet dans son logement. Le but est qu’elle en prenne conscience elle-même et puisse ainsi décider en connaissance de cause si l’objet en question mérite la place qu’il occupe.

 

minimalisme-humour

 

Que pensez-vous du minimalisme ? Auriez-vous envie de l’appliquer au quotidien ?

 

 

 

 

 

 

 

Afficher plus