De quoi avons-nous besoin ?


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Nous accumulons en moyenne 2.5 tonnes d’objets dans nos maisons.

Ce chiffre, issue d’une enquête menée par l’Ademe pousse à réfléchir à nos possessions. Revenir à l’essentiel en désencombrant est une tendance qui se confirme au vu du développement du métier de coach en rangement ces dernières années.

Il faut dire que désencombrer apporte des avantages sur plusieurs plans : personnel mais aussi social, éthique, et écologique.

 

Désencombrer c’est faire des choix et mieux se connaître

Vous est-il déjà arrivé de garder un objet inutile juste parce que vous l’avez payé cher ? Vous culpabilisez d’avoir dépensé autant d’argent alors forcément vous n’allez pas vous en débarrasser, ce serait dommage.

Je suis certaine que cette situation parle à beaucoup de personnes. En faisant du tri, on se confronte à des objets qui ne correspondent plus à notre mode de vie actuel, à des erreurs d’achats, à des objets reçus qui ne nous plaisent plus, etc.

Désencombrer, c’est se remettre en cause, accepter qu’on a changé et ne pas rester dans le passé. Réduire ses possessions conduit ainsi à mieux se connaitre car il ne restera que les objets qui comptent vraiment pour nous.

Pour illustrer cette idée, Dominique Loreau compare le désencombrement à un régime : « Pour paraître plus mince, il ne suffit pas de cacher ses bourrelets sous un pull ample. » En effet, cacher les objets dont on ne veut plus au fond d’un placard n’aide absolument pas. En se posant les bonnes questions sur nos besoins, on se sépare de tout ce dont on ne veut plus : la culpabilité (de nos erreurs d’achat par exemple), les mauvais souvenirs, … Bref on se sent plus léger !

 

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En réduisant ses possessions, on simplifie sa vie

C’est indéniable : en désencombrant on gagne du temps. Moins on a de choses, plus le ménage et le rangement sont rapides et moins on passe de temps à chercher nos affaires. Il ne s’agit pas d’enlever tout ce qui gêne le passage mais de ne plus perdre du temps pour des objets qui n’en valent pas la peine.

On libère sa tête de toutes ces choses : plus besoin de devoir se souvenir de l’endroit où ils sont, plus besoin de les déplacer, dépoussiérer, nettoyer ou stocker. Pourquoi accorder de l’espace et du temps à des choses qui ne nous plaisent pas ?

Une habitation doit être un lieu accueillant, dans lequel on se sent bien. Un endroit propre et rangé est bien plus agréable qu’un endroit encombré dans lequel on ne sait pas toujours ce qu’on a.

Au niveau esthétique une maison épurée permet de mettre en valeur les objets auxquels on tient le plus. Au lieu de se perdre parmi d’innombrables bibelots, les quelques objets conservés seront bien plus visibles et le rendu est plus agréable.

 

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Partager : un gain pour soi et pour les autres

Doit-on posséder tout ce qui nous plait ?

Tout est fait pour nous donner envie de recréer le monde extérieur chez soi avec des équipements de plus en plus perfectionnés et accessibles. On cherche alors des solutions pour gagner de la place, pour ajouter de nouveaux objets, se créer un home cinéma à la maison, aménager une salle de sport, une bibliothèque,…

Mais on peut également faire le choix de profiter sans posséder : aller au cinéma ou dans une salle de sport quand on en a envie par exemple.

La décision de posséder pour soi un objet est personnelle et dépend de nos envies, de notre capacité financière et de nos besoins propres.

Pour prendre la bonne décision, il faut donc prendre en compte tous les facteurs : a-t-on suffisamment d’argent, de place, mais aussi de temps pour l’entretenir ? Préfère-t-on être seul chez soi ou sortir et partager les biens matériels avec d’autres personnes ?

 

Mais outre l’aspect personnel, réduire ses possessions est aussi un acte social et environnemental : les objets sont faits pour être utilisés.

Donner un objet n’est pas gaspiller si celui-ci servira ensuite à une autre personne. Au lieu de le faire dormir au fond d’un placard, il retrouvera une utilité et permettra à quelqu’un d’autre d’en profiter.

De plus, lui donner une seconde vie c’est produire un objet neuf en moins et c’est donc autant de ressources économisées.

 

Le marché de l’occasion a beau se développer, beaucoup d’objets de seconde main ont une valeur marchande très faible au vu du temps nécessaire pour les vendre. Il existe beaucoup d’associations qui reprennent tout ce dont vous ne voulez plus. Ce système est gagnant pour tout le monde : vous ne perdez pas de temps à vous débarrasser de vos objets et vous faites une bonne action en soutenant l’économie solidaire.

 

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Alors de quoi avons-nous besoin ?

Les personnes qui font de longs voyages de plusieurs mois l’ont bien constaté : on peut vivre avec vraiment très peu d’affaires. Un simple sac à dos peut contenir tout ce dont on a besoin pour plusieurs mois.

Sans aller dans cet extrême, car le confort du quotidien est aussi appréciable, réfléchir à l'impact de chaque objet permet de se recentrer sur l’essentiel et de simplifier sa vie.

 

 

 

Astuces rangement et organisation

 

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17/09/2018

Quand le bazar devient une pathologie

accumulation

Vous avez peut-être déjà entendu parler du syndrome de Diogène, ou plutôt vu dans un reportage une maison remplie de déchets (bouteilles plastiques, …) jusqu’au plafond.

L’encombrement à son extrême est classé comme trouble du comportement, qui associe la plupart du temps l’accumulation d’objets à un isolement social.

 

Qui est touché ?

Le syndrome de Diogène touche majoritairement des personnes âgées, vivant seul. Ce syndrome apparait très souvent suite à un choc psychologique tel que le décès d’un proche. Mais ces cas ne sont pas systématiques et ce syndrome peut se développer dans toutes les classes d’âge et toutes les classes sociales.

 

Comment reconnaitre ce syndrome ?

Si vous avez l’impression de trop accumuler, pas de panique, il faut vraiment être dans l’extrême pour que cette accumulation soit considérée comme pathologique.

Beaucoup de personnes n’arrivent pas facilement à se débarrasser de leurs objets, et cela pour plusieurs causes possibles. Les plus fréquentes sont :

  • La peur d’en avoir besoin un jour : on s’imagine alors facilement une situation très hypothétique dans laquelle on pourrait avoir besoin de cet objet
     
  • L’aspect sentimental de l’objet : on n’ose pas s’en débarrasser notamment lorsqu’il s’agit d’un cadeau car on ne veut pas vexer la personne qui nous l’a offert
     
  • La culpabilité quand un objet nous a couté cher : les erreurs d’achat arrivent à tout le monde mais quand on s’en rend compte, le sentiment de gâcher de l’argent nous empêche de nous débarrasser de l’objet en question
     

Pour diagnostiquer un syndrome de Diogène, on observe principalement une accumulation excessive d’objets : la personne n’a plus la notion de déchet, elle ne fait plus la distinction entre les déchets et les objets et conserve tout. A cela s’ajoute un manque d’hygiène corporelle, ainsi qu’un fort isolement social.

Vos nombreuses collections de souvenirs et autres ne suffisent donc pas à vous rendre atteint par ce syndrome.

 

A ne pas confondre avec la syllogomanie…

Le fait d’amasser un très grand nombre d’objets n’implique pas systématiquement la présence du syndrome de Diogène. Il pourrait en effet être confondu avec la syllogomanie qui elle consiste à collectionner des objets de manière excessive.

La personne souffrant de syllogomanie ne peut pas se résigner à jeter les objets qu’elle possède, et encombre ainsi son domicile au point de réduire son espace vital.

Ces deux troubles sont assez proches mais pas synonymes : si on schématise, la syllogomanie est une accumulation compulsive d’objets se rapprochant plus du TOC, n’incluant pas forcément une mauvaise hygiène.

Elle peut en revanche aboutir au syndrome de Diogène, qui lui est une vraie pathologie, où l’on note un isolement social et un manque d’hygiène en plus d’une accumulation d’objets ET de déchets.

 

Comment ça se soigne ?

Le syndrome de Diogène étant un trouble mental, le coach en rangement ne peut pas soigner les personnes souffrant de ce syndrome. Il faut faire appel à la médecine.

De plus, forcer la personne atteinte à ranger ne suffit pas à la guérir, au contraire. Le rangement peut être un vrai déchirement et n’empêchera pas la situation de revenir.

Enfin, le syndrome de Diogène étant souvent associé à d’autres problèmes psychiatriques, il faut traiter l’ensemble des problèmes pour avoir une guérison efficace.

Malheureusement, le diagnostic n’est souvent pas posé car la personne est devenue tellement isolée qu’elle ne laisse plus personne entrer chez elle et refuse toute aide extérieure. L’état de l’habitat est alors dans de nombreux cas constaté au moment du décès de la personne.

 

Et les collectionneurs ?

Werner Muensterberger, psychanalyste américain définit la collection comme le fait de sélectionner, regrouper et conserver des objets de valeur subjective.

On retrouve donc cette notion d’accumulation, mais de manière plus ordonnée et cadrée. Le collectionneur ne garde pas tout et n’importe quoi mais seulement un type bien précis d’objets (ou plusieurs pour les pluti-collectionneurs).

Comme pour un achat compulsif, l’acquisition d’un nouvel objet dans sa collection procure un plaisir immédiat mais éphémère, qui peut pousser à chercher en permanence de nouveaux objets.

 

collection

 

Le collectionnisme peut-il être pathologique ?

Nous avons quasiment tous commencé un jour ou l’autre une collection (pour ma part, c’était les papiers à lettre Diddl au collègue). Cela n’a rien d’un toc ou d’une pathologie quelconque.

D’après le psychiatre Robert Neuburger, le comportement d’un collectionneur devient dangereux quand « l’aspect passionnel prend le dessus et qu’il perd toute notion de réalité. Ce sont des cas rares, bien sûr. Quant aux collectionneurs “normaux”, même s’ils ne souffrent pas d’une maladie, ils ne guérissent pas du “collectionnisme”. C’est une véritable dépendance. Un peu comme l’alcoolisme ou le jeu. A la différence que cette assuétude est plutôt sympathique”. »

 

Savez-vous qu’il existe des termes pour désigner une collection en fonction du type d’objet concerné ? Un suidéphile par exemple collectionne ce qui concerne les cochons, un cervalobélophile collectionne les étiquettes de bière …

 

 

 

 

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Tout en ordre

25/02/2019

Pourquoi c'est le désordre ?

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« Ca ne sert à rien que je range, dans 2 semaines ce sera de nouveau le bazar… »

Vous avez déjà fait de grandes séances de rangement sans résultat ? Pourquoi le désordre revient toujours ?

Avant de commencer à trier, désencombrer et ranger, il y a une première étape à respecter lorsqu’on veut retrouver un intérieur ordonné : trouver la cause du désordre.
Sans cette étape, on risque de déplacer les objets au lieu de les ranger.

 

Il a plusieurs causes possibles et celles-ci peuvent s’additionner (et sans vouloir vous démoraliser, c’est généralement le cas…)
Je distingue habituellement deux grandes causes que je vais détailler :

  • Un problème « d’entrées-sorties »
  • Un rangement inefficace

 

Trop d'entrées, pas assez de sorties

J’aime beaucoup l’image utilisée dans le livre DAN-SHA-RI d’Hideko YAMASHITA
(DAN-SHA-RI peut se traduire pas « Refuser – jeter – se détacher ») :

Imaginez que votre maison est un réservoir entouré de deux écluses :
D’un côté, on fait rentrer beaucoup d’objets par une écluse. Ces objets ressortent (ou pas !) de l’autre côté de votre maison.
Si vous faites entrer plein d’objets d’un côté, mais qu’aucun ne sort de l’autre, votre écluse ne fonctionne pas, elle déborde.

 

En revanche, si :

  • vous faites le videur à l’entrée et vous refusez (DAN) ce qui n’est pas vraiment nécessaires,
    ET
  • vous jetez (SHA) ce qui ne vous sert plus,
    ALORS
    ça marche déjà beaucoup mieux car vous vous détachez des objets (RI)

 

Une petite remarque au passage : lorsqu’on parle de jeter, il s’agit en fait de se débarrasser, que ce soit en jetant, en donnant ou en vendant. C’est bien dommage de jeter à la poubelle des objets encore utilisables !

 

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Pourquoi il peut y avoir trop d’entrées :

La société nous pousse à consommer toujours plus à coup de bonnes affaires et de réductions, mais elle n’est pas la seule responsable.

La famille peut également contribuer à encombrer car tous les membres du foyer sont susceptibles de faire entrer des objets mais tous ne contribuent pas à en faire sortir.

Enfin, vous-même, faites peut-être des achats compulsifs ? Rassurez-vous, ça peut arriver à tout le monde. Si vous en prenez conscience un pas énorme est déjà franchi !

 

Lire l'article
J'achète trop, HELP !

 

Mais pas assez de sorties :

Posséder plein d’objets a un côté rassurant : on évite l’angoisse du futur, la peur du manque, …

On peut avoir un intérieur parfaitement organisé mais très encombré, avec plein de choses inutiles. Maintenir tout ça en ordre en permanence demande beaucoup de temps et d’énergie. A long terme le risque est donc bien de relâcher la pression et de laisser le désordre se réinstaller.

Si vous gardez des objets sans savoir pourquoi, qui ne vous plaisent plus ou qui n’ont plus aucune utilité pour vous, s’en débarrasser est le meilleur moyen  pour réduire le désordre.

En réalité les raisons de désencombrer sont beaucoup plus nombreuses que ça. Vous y gagnez à tous les niveaux : gain de temps, de place, d’énergie, d’argent, … mais là n’est pas le sujet !

 

Lire l'article
Le poids des objets : pourquoi désencombrer ?

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J’en arrive à la deuxième grande cause du désordre récalcitrant :

 

Le rangement inefficace

Marie Kondo le soulignait bien : ranger s’apprend et sur ce point tout le monde se retrouve un peu autodidacte. "On considère à tord que la capacité à ranger s'acquiert sur le tas et ne nécessite pas une formation spécifique".

Or il existe des principes simples qui font bien la différence :

Le rangement doit être facile et demander un minimum d’effort.

Cela signifie tout d’abord qu’il faut adapter le nombre de gestes à faire à la fréquence d’utilisation des objets, mais pas seulement.

Les petits gestes du quotidien peuvent être bien agaçants sans qu’on s’en rende compte tellement on a l’habitude : un tiroir qui ferme mal, une boite qui ne s’encastre pas bien quand on la remet en place,…

Dans l’immédiat, on n’a pas le temps de les résoudre et de réfléchir à une autre solution, quand on a le temps on oublie.

Vous vous reconnaissez ? Faites le test quelques jours : faites bien attention dans tous vos gestes. Vous pouvez faire une liste de toutes ces petites choses, pas bien graves mais embêtantes au quotidien lorsque vous les remarquez, pour ensuite les résoudre quand vous aurez un peu plus de temps.

 

Autre problème hyper fréquent : les affaires n’ont pas une place attitrée.

L'idéal est d'appliquer le fameux « Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place !»

Si les choses ne sont pas rangées, c'est parce qu'elles n'ont pas un espace pratique où reposer. Si on ne sait pas quoi faire d'un objet "pour le moment", il y restera souvent des mois

Là encore, dans l’immédiat, difficile de prendre le temps de réfléchir à une bonne place. Mieux vaut alors poser l’objet en question dans un endroit de transition, le temps de lui trouver une place définitive. L’idéal est de vraiment réorganiser un espace en une fois, pour trouver une bonne logique.

 

Lire l'article
Les 3 règles d'un bon rangement

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Ok, j’ai fait mon analyse et je vois d’où vient le problème. Et maintenant je fais quoi ?

Maintenant, vous pouvez attaquer par quelques séances de désencombrement avant de réorganiser votre intérieur. Pas simple me direz-vous ?

Sur le papier (ou l’écran) ça a toujours l’air bien facile mais une fois lancé, pas facile de rester motivé. D’autant qu’en vidant les placards, on ajoute visuellement plus de désordre. Je dis bien visuellement car il était déjà là, bien caché au fond du placard.

Le rôle du coach en rangement (aussi appelé home organiser) est de vous aider à faire ce travail de fond. Voilà pourquoi avec son aide, promis le désordre ne reviendra pas !

 

 

 

 

 

 

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Tout en ordre

20/11/2020

Noël, avec ou sans cadeaux

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Pourriez-vous fêter Noël sans cadeaux ?

Vouloir faire plaisir en trouvant LE cadeau qui fera le bonheur de son destinataire est bien entendu très plaisant. Mais est-ce vraiment le cas à chaque Noël ?

Vous êtes-vous déjà retrouvé à faire un cadeau parce que c’est Noël et qu’il faut faire des cadeaux ?

Vous êtes-vous déjà senti obligé de garder un cadeau qu’on vous a fait alors qu’il ne vous plait pas ou que vous ne savez pas quoi en faire ?

Et que dire si vous avez une passion particulière : là vous êtes certain de recevoir plein de cadeaux sur ce thème, ce qui part bien sur d’une bonne intention mais le cadeau choisi n’est pas forcément pertinent…

Pourtant, prendre l’initiative de ne plus faire de cadeaux n’est pas toujours facile à prendre…

 

Les avantages au Noël sans cadeaux

Il y a quelques avantages non négligeables à fêter Noël sans faire de cadeaux. Outre le fait d’économiser de l’argent (parce que ça fait assez radin quand même), fêter Noël sans cadeaux vous évite de participer au gaspillage des ressources et à la pollution (car un cadeau nécessite d’être produit, emballé, transporté…), mais aussi d’affronter la cohue à l’approche de Noël, perdu au milieu des rayons à la recherche d’un cadeau sympa et pas trop kitsch. Cela évite également les déceptions dans les deux sens si le cadeau ne plait pas (chouette, pas besoin de jouer la comédie !).

De plus, c’est souvent difficile de trouver un cadeau qui fera vraiment plaisir car on n’attend pas forcément Noël pour s’acheter un article dont on a besoin.            
 

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Chez nous, on commence à être bien habitués aux Noëls sans cadeaux (pour les adultes du moins). Ça évite déjà la suspicion enfantine si le père Noël amène aussi des cadeaux aux adultes. Et j’avoue que quand on me demande où j’en suis avec les cadeaux de Noël, je suis bien contente de ne plus avoir à me casser la tête. Il reste toujours les anniversaires pour offrir de beaux cadeaux ! Et pourquoi pas des occasions en dehors des conventions ?

 

Il y a également quelques inconvénients !

En revanche, il faut que tout le monde soit d’accord et joue le jeu, pour éviter le moment gênant où une personne vous offre un cadeau alors que vous n’en avez pas prévu pour elle.

Les magasins font également tout pour nous faire envie, pour nous suggérer pleins d’idées. C’est parfois difficile de résister.

Mais le plus difficile est sans doute d’expliquer à vos proches que vous ne souhaitez pas échanger de cadeaux. Attention à ne pas vexer des personnes qui avaient envie de vous faire plaisir et qui risquent de ne pas comprendre votre démarche, surtout si eux adorent offrir.

 

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Concernant les enfants, c’est une autre histoire. Noël représente pour eux la meilleure occasion de recevoir tout ce qu’ils souhaitent. Ils ne peuvent pas s’acheter ce qu’ils veulent comme un adulte le ferait et n’apprécient donc pas de la même manière les cadeaux qu’ils reçoivent. Ceci est d’autant plus vrai que l’enfant est jeune.

Le problème avec les cadeaux pour enfants se situe plus souvent au niveau de la quantité : tout le monde veut leur faire plaisir et même s’ils en sont ravis sur le coup, ça déborde vite quand on doit tout ranger.

 

Alors quelles alternatives ? Quelques idées :

Entre faire des cadeaux à tout le monde, en partie par obligation, et ne pas en faire du tout, il y a des solutions intermédiaires :

Un cadeau immatériel

  • Offrir un évènement (tickets de cinéma, entrée pour un parc d’attraction, …) ou offrir une sortie à faire ensemble (proposer de faire une marche en montagne au printemps et amener le pique-nique par exemple)
     
  • Un don à une association au nom du destinataire (après tout c’est censé être ça l’esprit de Noël non ?)
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Acheter par un circuit plus vert ou plus éthique

  • Soutenir l’économie locale ou une association (humanitaire ou autre) en achetant vos cadeaux chez eux : beaucoup d’associations ont une boutique et vous pouvez ainsi offrir un cadeau qui soutient un projet tenant à cœur à au destinataire. Par exemple : vous pouvez trouver des idées cadeaux sur les sites de WWF ou Sea Sheperd pour quelqu’un de sensible à la préservation des espèces animales
     
  • Offrir des objets de seconde main, ce qui a l’intérêt de ne pas créer de nouveaux objets qui eux nécessitent beaucoup de ressources pour être produits.

 

Offrir moins :

  • Faire des cadeaux communs en limitant le montant
     
  • Faire une tombola : chacun amène un cadeau qui sera distribué en tirant au sort. Cette solution peut être plus compliquée car il faut trouver un cadeau qui puisse convenir à n’importe qui.

 

Du fait maison ?

  • Fabriquer soi-même ses cadeaux (vous trouverez plein d’idées sur internet). Un cadeau fabriqué soi-même a bien plus de valeur qu’un achat classique. Il peut s'agir d'un bien consommable, par exemple une préparation d’ingrédients secs pour cookies.
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