J’achète trop, HELP ! Deux conseils pour acheter moins


achats-compulsifs

Lorsqu’on désencombre, on fait souvent le même constat : comment a-t-on pu accumuler tellement ?
S’en suit alors un sentiment de culpabilité, de gâchis et d’argent jeté par la fenêtre.

Entre les ustensiles de cuisine qui n’ont jamais servi et les vêtements qui portent encore l’étiquette du magasin, il y a de quoi se sentir perplexe. Pourquoi achetons-nous tellement ?
Tout d’abord, on dédramatise : les erreurs d’achat arrivent à tout le monde. Le plus important est de s’en rendre compte et de comprendre ce qu’il s’est passé.

 

Pourquoi on achète trop ?
 

Deux types de facteurs sont à prendre en compte : les facteurs propres à soi et les facteurs externes.

Au niveau externe, il faut bien garder en tête que les grands groupes industriels utilisent des techniques de vente de plus en plus performantes.

 

"Quand à la société d'hyperconsommation, son objectif n'est pas de répondre à nos besoins mais de les faire naitre, et d'en susciter de nouveaux, encore et encore"
Hideko Yamashita – DanShaRi, L’art du rangement

 

Le « neuromarketing » se base sur la recherche scientifique sur le fonctionnement cérébral, dans le but de nous persuader d'acheter leurs produits. Limiter ses achats à ce dont on a réellement besoin est donc de plus en plus difficile.


Quelques exemples :

  • « Plus que quelques heures pour bénéficier de cette offre ! »
    «Stock limité, il n’y en aura pas pour tout le monde »
    Naturellement l’humain n’aime pas perdre. C’est pourquoi vous voyez souvent des offres très intéressantes et limitées dans le temps.
  • Les visages attirent plus le regard que les objets. Encore plus subtil : si le visage regarde le produit qui se trouve à côté de lui, le regard est alors attiré vers l’objet en question. Le visage doit être de préférence souriant, et si c’est un visage de bébé, jackpot !

neuromarketing

 

  • Nous aimons tous gagner de l’argent. C’est pourquoi on voit si souvent des offres avec le prix initial barré, suivi d’une belle remise. Même si un autre produit à priori équivalent vaut un peu moins cher mais n’est pas soldé, nous allons naturellement envisager celui soldé car nous considérons que nous « gagnons » de l’argent en achetant un produit soldé.

 

L’efficacité des ces techniques (démontrée grâce à des expériences scientifiques) est aussi due au fait que nous trouvons une satisfaction personnelle à faire des achats :

Les publicités promettent une vie meilleure, voire parfaite, et acheter permet de se projeter dans un imaginaire idéal, d’être quelqu’un d’autre ou de chercher la reconnaissance sociale.

Enfin, faire du shopping sans but particulier peut être un moyen de diminuer le stress ou les émotions négatives, du moins dans l’immédiat car l’excitation de l’achat est souvent de courte durée. Cela peut également être vu comme une distraction pour éviter de s’ennuyer ou de se confronter à ses problèmes.

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Conseil n°1 : repousser l'achat pour se donner le temps de réfléchir
 

La, on va s'attaquer aux achats compulsifs.
Par compulsifs, j’entends ici les achats non réfléchis qui sont regrettés par la suite. La première chose à faire est justement de se donner le temps de réfléchir à nos réels besoins.

Dans son livre « Vivre simplement pour vivre mieux », Philippe Lahille conseille d’avoir toujours un petit carnet sur soi (ou son téléphone) pour y noter ce qu’on veut acheter, et s’imposer quelques jours de réflexion .

Bien sur, ça peut être frustrant d'attendre alors que l'objet convoité se trouve sous nos yeux.

Mais quand on sait que d'après Philippe Lahille, après une semaine de réflexion, 70% des ces achats seront ainsi évités, ça motive déjà plus.

Pour les 30% restants, les quelques questions suivantes permettent encore de faire du tri, de vérifier l’utilité du produit voulu et de faire des comparaisons :

âž¡ Est-ce que je l'ai déjà ? Fait-il doublon avec un objet que je possède déjà ?
âž¡ Est-ce que je peux l'acheter d' occasion ou l’emprunter ?
âž¡ En ai-je vraiment besoin? Vais-je vraiment l'utiliser ?
âž¡ Va-t-il durer dans le temps ?
âž¡ Où vais-je le ranger ?

bloc-note

 

La peur de manquer pousse à acheter toujours plus que nécessaire. Lorsqu’on achète de manière consciente, on arrive généralement mieux à prendre en compte ses besoins réels.
 

Si après un délai de réflexion vous avez toujours envie d’acheter un objet, allez-y !

 

Conseil n°2 : trouver la cause de ces achats compulsifs
 

Vous vous rendez compte que vous avez à nouveau acheté plusieurs objets sur un coup de tête ?

Je dis bien plusieurs car il ne faut pas non plus être trop sévère avec soi-même, un achat coup de cœur de temps en temps est toujours possible !
Dans ce cas on peut noter pourquoi on a craqué afin d'identifier les causes et d’agir dessus.

Il y a également les erreurs d’achat : on pensait vraiment que tel objet serait une bonne idée mais après utilisation il n’est pas pratique, ne s’intègre pas bien dans le décor, ne vous va pas,…
Même en ayant réfléchi en amont, on ne peut pas toujours penser à tout, ça arrive, tant pis.

Enfin, si la raison est une tentation trop forte, vous pouvez adopter des gestes simples pour les éviter, par exemple :

âž¡ Mettre un stop pub sur votre boîte aux lettres,
âž¡ Éviter de faire les magasins sans but précis,
âž¡ Vous désabonner des catalogues
âž¡ …

 

Pour conclure, on déculpabilise et on n'oublie pas que "pour être utile, un objet doit être utilisé" (Francine JAY)

 

 

 

 

 

 

 

 

Astuces rangement et organisation

 

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17/09/2018

Quand le bazar devient une pathologie

accumulation

Vous avez peut-être déjà entendu parler du syndrome de Diogène, ou plutôt vu dans un reportage une maison remplie de déchets (bouteilles plastiques, …) jusqu’au plafond.

L’encombrement à son extrême est classé comme trouble du comportement, qui associe la plupart du temps l’accumulation d’objets à un isolement social.

 

Qui est touché ?

Le syndrome de Diogène touche majoritairement des personnes âgées, vivant seul. Ce syndrome apparait très souvent suite à un choc psychologique tel que le décès d’un proche. Mais ces cas ne sont pas systématiques et ce syndrome peut se développer dans toutes les classes d’âge et toutes les classes sociales.

 

Comment reconnaitre ce syndrome ?

Si vous avez l’impression de trop accumuler, pas de panique, il faut vraiment être dans l’extrême pour que cette accumulation soit considérée comme pathologique.

Beaucoup de personnes n’arrivent pas facilement à se débarrasser de leurs objets, et cela pour plusieurs causes possibles. Les plus fréquentes sont :

  • La peur d’en avoir besoin un jour : on s’imagine alors facilement une situation très hypothétique dans laquelle on pourrait avoir besoin de cet objet
     
  • L’aspect sentimental de l’objet : on n’ose pas s’en débarrasser notamment lorsqu’il s’agit d’un cadeau car on ne veut pas vexer la personne qui nous l’a offert
     
  • La culpabilité quand un objet nous a couté cher : les erreurs d’achat arrivent à tout le monde mais quand on s’en rend compte, le sentiment de gâcher de l’argent nous empêche de nous débarrasser de l’objet en question
     

Pour diagnostiquer un syndrome de Diogène, on observe principalement une accumulation excessive d’objets : la personne n’a plus la notion de déchet, elle ne fait plus la distinction entre les déchets et les objets et conserve tout. A cela s’ajoute un manque d’hygiène corporelle, ainsi qu’un fort isolement social.

Vos nombreuses collections de souvenirs et autres ne suffisent donc pas à vous rendre atteint par ce syndrome.

 

A ne pas confondre avec la syllogomanie…

Le fait d’amasser un très grand nombre d’objets n’implique pas systématiquement la présence du syndrome de Diogène. Il pourrait en effet être confondu avec la syllogomanie qui elle consiste à collectionner des objets de manière excessive.

La personne souffrant de syllogomanie ne peut pas se résigner à jeter les objets qu’elle possède, et encombre ainsi son domicile au point de réduire son espace vital.

Ces deux troubles sont assez proches mais pas synonymes : si on schématise, la syllogomanie est une accumulation compulsive d’objets se rapprochant plus du TOC, n’incluant pas forcément une mauvaise hygiène.

Elle peut en revanche aboutir au syndrome de Diogène, qui lui est une vraie pathologie, où l’on note un isolement social et un manque d’hygiène en plus d’une accumulation d’objets ET de déchets.

 

Comment ça se soigne ?

Le syndrome de Diogène étant un trouble mental, le coach en rangement ne peut pas soigner les personnes souffrant de ce syndrome. Il faut faire appel à la médecine.

De plus, forcer la personne atteinte à ranger ne suffit pas à la guérir, au contraire. Le rangement peut être un vrai déchirement et n’empêchera pas la situation de revenir.

Enfin, le syndrome de Diogène étant souvent associé à d’autres problèmes psychiatriques, il faut traiter l’ensemble des problèmes pour avoir une guérison efficace.

Malheureusement, le diagnostic n’est souvent pas posé car la personne est devenue tellement isolée qu’elle ne laisse plus personne entrer chez elle et refuse toute aide extérieure. L’état de l’habitat est alors dans de nombreux cas constaté au moment du décès de la personne.

 

Et les collectionneurs ?

Werner Muensterberger, psychanalyste américain définit la collection comme le fait de sélectionner, regrouper et conserver des objets de valeur subjective.

On retrouve donc cette notion d’accumulation, mais de manière plus ordonnée et cadrée. Le collectionneur ne garde pas tout et n’importe quoi mais seulement un type bien précis d’objets (ou plusieurs pour les pluti-collectionneurs).

Comme pour un achat compulsif, l’acquisition d’un nouvel objet dans sa collection procure un plaisir immédiat mais éphémère, qui peut pousser à chercher en permanence de nouveaux objets.

 

collection

 

Le collectionnisme peut-il être pathologique ?

Nous avons quasiment tous commencé un jour ou l’autre une collection (pour ma part, c’était les papiers à lettre Diddl au collègue). Cela n’a rien d’un toc ou d’une pathologie quelconque.

D’après le psychiatre Robert Neuburger, le comportement d’un collectionneur devient dangereux quand « l’aspect passionnel prend le dessus et qu’il perd toute notion de réalité. Ce sont des cas rares, bien sûr. Quant aux collectionneurs “normaux”, même s’ils ne souffrent pas d’une maladie, ils ne guérissent pas du “collectionnisme”. C’est une véritable dépendance. Un peu comme l’alcoolisme ou le jeu. A la différence que cette assuétude est plutôt sympathique”. »

 

Savez-vous qu’il existe des termes pour désigner une collection en fonction du type d’objet concerné ? Un suidéphile par exemple collectionne ce qui concerne les cochons, un cervalobélophile collectionne les étiquettes de bière …

 

 

 

 

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02/08/2024

Comment organiser sa valise efficacement?

Alors aujourd'hui, on va parler de l'organisation de la valise pour les vacances. Que vous partiez seul ou en famille, une bonne organisation est essentielle pour profiter pleinement du séjour. On va aborder différents thèmes: ce qu'on met dans sa valise, comment on l'organise de manière optimale et enfin, comment gérer l'organisation une fois sur place et au retour. Allez, c'est parti !

 

1. Préparer sa valise

1.1 Faire une liste

Pour préparer sa valise, la première étape, c'est de faire une liste. Une liste, ça vous permet de réduire le stress et de ne rien oublier. Il faut l'adapter selon votre destination, la durée du séjour, etc. Par exemple, vous pouvez vous dire, ok, je suis toute seule, je pars toute seule, je vais me mettre 3 t-shirts, 2 chemises, 2 pantalons, un short, une robe, un maillot de bain, des sous-vêtements, tout ça.

Ensuite, il faut penser aux accessoires. Chapeau, lunettes de soleil, une écharpe si besoin, les vêtements de ski si on part au ski, bref… Tous les accessoires utiles en fonction de votre destination. 

Les produits de toilette comme la brosse à dents, les dentifrices, du savon, du shampoing s'il n'y en a pas là-bas, crème solaire, maquillage, tout ça, tout ça. Et ensuite, pensez aux petits à côté. Tout ce qui est livres, carnets de voyage, les chargeurs de téléphone, les écouteurs.

Et pour une famille, on va prendre des vêtements pour chaque membre. Pensez à prévoir des tenues de rechange supplémentaires pour les enfants en bas âge. C'est toujours intéressant d'avoir quelques tenues en plus quand même. Puis, des jouets, des distractions, tout ce qui est livres, jeux de société, tablettes, écouteurs, les doudous. Tout ce qu’il faut pour les occuper et simplifier le voyage tout simplement. Et ensuite, on n'oublie pas, hyper important, même quand on part seul, un petit kit de médicaments et un kit d'urgence avec un thermomètre, des pansements, des antiseptiques et puis quelques petits médicaments habituels.

 

 

1.2 Sélectionner vos vêtements

Ensuite, on va choisir les vêtements et les accessoires en fonction de notre liste. Vous sélectionnez des vêtements adaptés au climat et aux activités prévues. Il faut opter pour des vêtements plutôt polyvalents et faciles à assortir. 

Par exemple, si on va dans une destination chaude, on va prendre des vêtements légers, des shorts, des robes, des maillots de bain, des lunettes, comme on a dit avant. Et puis, on peut aussi prendre une tenue un peu plus habillée pour les sorties festives. 

Quand on va dans le froid, on n'oublie pas ses petits pulls en laine, ses vestes bien chaudes, ses pantalons, ses écharpes, les chaussures adaptées et les chaussettes adaptées. 

 

2.  L'organisation de la valise

2.1 Organisateur de valise

Pour organiser la valise, j'adore utiliser des organisateurs de valises en tissu.

Ils offrent vraiment beaucoup d'avantages. On a un gain de place, une facilité d'accès et les vêtements sont bien protégés aussi. Il y en a plusieurs types comme les pochettes à zip, ça c'est vraiment ceux que j'utilise et que j'adore. Vous pouvez aussi utiliser des sacs à compression mais il faut être sûr de pouvoir le recompresser au retour. 

Ces organisateurs permettent de ranger dans la valise vraiment facilement et de manière idéale. Si vous faites une pochette par personne, chacun a ses affaires facilement accessibles et vous ne mettez pas le bazar dans la valise en cherchant quelque chose. 

Organisateurs de valise

 

2.2 Technique de pliage

Pour ranger sa valise, côté technique de rangement, vous pouvez tout simplement les rouler, les plier à la verticale ou les plier de manière classique. Alors chaque méthode a ses avantages, pour moi rouler c'est vraiment le top parce que ça permet de gagner de la place et de réduire tous les petits plis.
Par contre, c'est vrai que pour certains tissus ou certaines pièces, on peut plier de manière classique. Et si vous ne connaissez pas le pliage à la verticale, je vous laisserai découvrir l’épisode 10 du podcast qui vous explique comment faire. L'art du pliage vertical de Marie Kondo (Méthode KonMari)

Ensuite, il faut utiliser l'espace de manière optimale en mettant les articles lourds plutôt au fond et puis remplir les petits espaces avec les accessoires qui traînent par-ci par-là. 

 

3. Organisation sur le lieu de vacances

Dès votre arrivée, vous pouvez déballer vos affaires pour éviter tout de suite le désordre. Vous utilisez tous les espaces de rangement qui sont disponibles comme les placards, les commodes et les étagères. Placez immédiatement les vêtements sur des cintres ou dans les tiroirs. Vous pouvez garder les organisateurs pour les sous-vêtements et les petites choses. 

Mais si vous n'avez rien pour ranger vos vêtements dans votre logement, vous pouvez tout simplement les laisser dans les organisateurs. Quand vous avez besoin d'un vêtement, vous sortez la pochette et piochez ce dont vous avez besoin. Et vous pouvez tout de suite remettre la pochette dans la valise. C'est aussi simple que ça et ça permet vraiment de garder l'ordre dans la valise et de ne pas se retrouver en fin de séjour avec juste un tas de vêtements en boule dans la valise. 

Pendant le séjour, essayez de ranger au fur et à mesure. C'est vraiment l'essentiel pour pouvoir éviter l'accumulation de vêtements sales et d'accessoires éparpillés un peu partout. Prévoyez bien des sacs de linge sale et  séparez tout de suite les vêtements propres des vêtements sales. Le plus simple, c'est de centraliser tous les vêtements sales à un seul endroit pour toute la famille.

 

4. Le retour à la maison

Maintenant que les vacances sont finies, il faut vérifier que vous n'avez rien oublié. Vous faites un tour de votre chambre et vous remettez les vêtements dans les organisateurs. Cette fois, il vous suffit juste de séparer les vêtements sales des vêtements propres. Ça vous permet de compartimenter et de ne pas les mélanger. Donc vous faites un organisateur pour des vêtements propres qu’il vous reste et un organisateur pour les vêtements sales.

Rester organiser pendant les vacances vous facilite aussi le retour à la maison. Une fois rentré à la maison, vous pouvez déballer vos affaires et le fait que ce soit déjà dans les organisateurs, le tri du linge est extrêmement facile. Tout de suite, vous mettez au sale, vous pouvez laver et ranger rapidement et facilement. 

 

 

Et petite astuce en plus, quand on prépare sa valise, le petit truc, c'est de laisser un petit espace pour ramener vos souvenirs. N'oubliez pas ce petit espace, parce que bien souvent, boucler sa valise au retour est toujours plus compliqué qu'à l’aller. 


Et pour organiser vos vêtements à la maison je vous conseille cet article : Comment organiser ses vêtements?  

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20/11/2020

Noël, avec ou sans cadeaux

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Pourriez-vous fêter Noël sans cadeaux ?

Vouloir faire plaisir en trouvant LE cadeau qui fera le bonheur de son destinataire est bien entendu très plaisant. Mais est-ce vraiment le cas à chaque Noël ?

Vous êtes-vous déjà retrouvé à faire un cadeau parce que c’est Noël et qu’il faut faire des cadeaux ?

Vous êtes-vous déjà senti obligé de garder un cadeau qu’on vous a fait alors qu’il ne vous plait pas ou que vous ne savez pas quoi en faire ?

Et que dire si vous avez une passion particulière : là vous êtes certain de recevoir plein de cadeaux sur ce thème, ce qui part bien sur d’une bonne intention mais le cadeau choisi n’est pas forcément pertinent…

Pourtant, prendre l’initiative de ne plus faire de cadeaux n’est pas toujours facile à prendre…

 

Les avantages au Noël sans cadeaux

Il y a quelques avantages non négligeables à fêter Noël sans faire de cadeaux. Outre le fait d’économiser de l’argent (parce que ça fait assez radin quand même), fêter Noël sans cadeaux vous évite de participer au gaspillage des ressources et à la pollution (car un cadeau nécessite d’être produit, emballé, transporté…), mais aussi d’affronter la cohue à l’approche de Noël, perdu au milieu des rayons à la recherche d’un cadeau sympa et pas trop kitsch. Cela évite également les déceptions dans les deux sens si le cadeau ne plait pas (chouette, pas besoin de jouer la comédie !).

De plus, c’est souvent difficile de trouver un cadeau qui fera vraiment plaisir car on n’attend pas forcément Noël pour s’acheter un article dont on a besoin.            
 

noel
 

Chez nous, on commence à être bien habitués aux Noëls sans cadeaux (pour les adultes du moins). Ça évite déjà la suspicion enfantine si le père Noël amène aussi des cadeaux aux adultes. Et j’avoue que quand on me demande où j’en suis avec les cadeaux de Noël, je suis bien contente de ne plus avoir à me casser la tête. Il reste toujours les anniversaires pour offrir de beaux cadeaux ! Et pourquoi pas des occasions en dehors des conventions ?

 

Il y a également quelques inconvénients !

En revanche, il faut que tout le monde soit d’accord et joue le jeu, pour éviter le moment gênant où une personne vous offre un cadeau alors que vous n’en avez pas prévu pour elle.

Les magasins font également tout pour nous faire envie, pour nous suggérer pleins d’idées. C’est parfois difficile de résister.

Mais le plus difficile est sans doute d’expliquer à vos proches que vous ne souhaitez pas échanger de cadeaux. Attention à ne pas vexer des personnes qui avaient envie de vous faire plaisir et qui risquent de ne pas comprendre votre démarche, surtout si eux adorent offrir.

 

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Concernant les enfants, c’est une autre histoire. Noël représente pour eux la meilleure occasion de recevoir tout ce qu’ils souhaitent. Ils ne peuvent pas s’acheter ce qu’ils veulent comme un adulte le ferait et n’apprécient donc pas de la même manière les cadeaux qu’ils reçoivent. Ceci est d’autant plus vrai que l’enfant est jeune.

Le problème avec les cadeaux pour enfants se situe plus souvent au niveau de la quantité : tout le monde veut leur faire plaisir et même s’ils en sont ravis sur le coup, ça déborde vite quand on doit tout ranger.

 

Alors quelles alternatives ? Quelques idées :

Entre faire des cadeaux à tout le monde, en partie par obligation, et ne pas en faire du tout, il y a des solutions intermédiaires :

Un cadeau immatériel

  • Offrir un évènement (tickets de cinéma, entrée pour un parc d’attraction, …) ou offrir une sortie à faire ensemble (proposer de faire une marche en montagne au printemps et amener le pique-nique par exemple)
     
  • Un don à une association au nom du destinataire (après tout c’est censé être ça l’esprit de Noël non ?)
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Acheter par un circuit plus vert ou plus éthique

  • Soutenir l’économie locale ou une association (humanitaire ou autre) en achetant vos cadeaux chez eux : beaucoup d’associations ont une boutique et vous pouvez ainsi offrir un cadeau qui soutient un projet tenant à cœur à au destinataire. Par exemple : vous pouvez trouver des idées cadeaux sur les sites de WWF ou Sea Sheperd pour quelqu’un de sensible à la préservation des espèces animales
     
  • Offrir des objets de seconde main, ce qui a l’intérêt de ne pas créer de nouveaux objets qui eux nécessitent beaucoup de ressources pour être produits.

 

Offrir moins :

  • Faire des cadeaux communs en limitant le montant
     
  • Faire une tombola : chacun amène un cadeau qui sera distribué en tirant au sort. Cette solution peut être plus compliquée car il faut trouver un cadeau qui puisse convenir à n’importe qui.

 

Du fait maison ?

  • Fabriquer soi-même ses cadeaux (vous trouverez plein d’idées sur internet). Un cadeau fabriqué soi-même a bien plus de valeur qu’un achat classique. Il peut s'agir d'un bien consommable, par exemple une préparation d’ingrédients secs pour cookies.
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