Le poids des objets : pourquoi désencombrer ?


recycler

Désencombrer…

On en entend souvent parler, on sait plus ou moins comment faire (se poser les bonnes questions, résister au « au cas où » et au « on ne sait jamais », …)

Mais au fait : POURQUOI désencombrer ?

Si on a déjà un objet, quel est l’intérêt de s’en débarrasser ?

 

Les objets, un bénéfice ou une entrave ?

Dans son livre sur le minimalisme digital, Cal Newport définit le minimalisme comme étant l’art de connaitre précisément la quantité de ce dont on a besoin (« Minimalism is the art of knowing how much is just enough »).

Par cela, il entend que le minimalisme est le fait de prendre en compte le « coût » total d’un bien en tenant compte du ratio contraintes/bénéfices.  Il s’agit de ne pas accepter un bien ou un service supplémentaire si son utilisation nécessite du temps pour un faible bénéfice.

 

 

A part pour les souvenirs, on lie souvent un objet à sa valeur monétaire.

Lorsqu’on reçoit un objet gratuitement on l’accepte avec plaisir car on a l’impression d’avoir gagné quelque chose.

Pourtant, si on tient compte de la place que va occuper cet objet, du temps qu’il nécessitera pour le déplacer, l’entretenir,… puis un jour s’en débarrasser, son coût n’est finalement pas gratuit.

A l’inverse, je vois souvent des clients qui gardent des objets car ils ont coûté cher. Là aussi, le coût réel au quotidien est à dissocier de sa valeur monétaire. S’il vous dérange, voire vous culpabilise car vous l’avez acheté cher et ne l’avez pas utilisé, son coût « mental » est énorme.

Le fait de garder un objet ou non ne devrait donc pas dépendre de sa valeur monétaire mais de son bénéfice comparé à son coût (en espace, en temps, en occupation mentale).

 

Les objets qui nous encombrent le plus : les souvenirs et les objets « au cas où »
 

Parmi la montagne d’objets qui nous entourent, il y a généralement 2 catégories d’objets responsables à elles-seules de la majorité du désordre ambiant :

  • Les souvenirs
  • Les objets pour une utilisation future

 

Les souvenirs regroupent les photos mais aussi les objets qui nous rappellent un proche, les souvenirs de voyages, les souvenirs d’enfance,…

Je retrouve très souvent tous ces objets-souvenirs disséminés un peu partout dans les pièces de la maison. Pour les ranger il y a 2 solutions :

  • Soit ils ont une seconde fonction, par exemple ils servent de décoration ou ils sont utiles au quotidien. Dans ce cas leur place est toute trouvée.
     
  • Soit ils n’ont « que » la fonction de souvenir. Et là on ne sait jamais vraiment quoi en faire. Le plus simple est de créer une ou plusieurs boites à souvenirs. L’important est d’avoir un endroit spécifique pour les souvenirs, pour ne pas les mélanger avec les objets du quotidien.
     

La seconde catégorie concerne les objets dont on aura peut-être besoin dans le futur. Après s’être demandé s’il est vraiment possible qu’ils servent un jour, là aussi, il est important de leur définir une place précise pour qu'ils n'encombrent pas l'espace des objets qui vous sont utiles actuellement.

 

Est-on plus heureux quand on possède plus ?
 

A en croire une étude menée par Brickman, Coates, et Janoff-Bulman en 1978, les victimes d'accidents graves peuvent être plus heureuses que les gagnants du loto. Ca fait réfléchir non ?

Quand on possède moins, on se rendrait mieux compte des valeurs de la vie. Un peu comme quand on a eu une grosse grippe, les jours suivants on apprécie de n'être juste pas malade !

A l'inverse, quand on acquiert un objet, on a naturellement envie d'en avoir toujours plus. On revoit en permanence ses critères à la hausse au fur et à mesure des nos acquisitions.

 

 

"Nous agissons comme si le confort et le luxe étaient essentiels à notre existence, alors qu'il suffit pour être réellement heureux de trouver quelque chose qui nous intéresse passionnément."

Charles Kingsley

 

Réussir à se séparer des objets
 

L’argument selon lequel « on ne veut rien jeter car c’est gâcher » perd tout son poids si on se débarrasse des objets en leur donnant une seconde vie. Le but est justement que chaque ressource (et donc chaque objet) soit utilisé de manière optimale. Si vous n’utilisez pas un objet, il est alors plus opportun de le céder à une personne qui l’utilisera.

Si l’objet en question est cassé ou n’intéresse personne, son recyclage préserve les ressources naturelles et évite d’alourdir la pollution liée à l’incinération ou l’enfouissement des déchets ménagers.

Même si vous vous débarrassez d’objets sans les recycler (ou sans que cela soit possible), le désencombrement est tout de même bénéfique. En effet, si un objet nous est inutile, le faire dormir dans un placard n’apportera rien. En revanche il coûtera de l’énergie, de l’argent et du temps, car il nous encombre l’esprit, prend de la place et nécessite d’être entretenu.

 

 

Se débarrasser des objets : quelles solutions ?

Pour vous débarrasser des objets dont vous ne voulez plus, vous avez plusieurs possibilités :

 

  • Revendre

Internet regorge de sites de petites annonces que vous pouvez choisir selon le type d’objet à vendre et sa valeur : les plus connus sont Vinted, Ebay, Le Bon Coin ou encore Priceminister, mais il en existe plein d’autres. L’inconvénient majeur est que ça prend du temps : il faut prendre une photo de chaque article à vendre, y ajouter une description, envoyer l’objet ou rencontrer l’acheteur,…

Plus rapide, le vide-grenier (ou marché aux puces) peut être une alternative intéressante : on peut y vendre pratiquement tout mais à un prix souvent très bradé.

Il existe également des magasins d’achat-revente qui rachètent directement vos articles : la vente est donc immédiate mais les tarifs de rachat sont là aussi très faibles. En général ils rachètent l’électroménager, les articles multimédias (TV, hi-fi, informatique,…) ou de loisirs (livres, DVD,…)

Les dépôts-ventes fonctionnent un peu différemment : ils n’achètent pas directement la marchandise. Passé un certain délai vous récupérez les objets non vendus et devrez trouver un autre moyen de vous en débarrasser. La marchandise mise en vente dans les dépôts-ventes est plus variée que dans les magasins d’achat-revente (la vente de vêtements et de matériel de puériculture est parfois possible).

Les débouchés sont donc variés pour vous faire un peu d’argent.

 

  • Donner

Vous pouvez donner vos objets à des associations caritatives telles qu’Emmaüs, Secours populaire, Armée du Salut…

Retrouvez la liste des endroits où donner, vendre ou jeter en Alsace ICI

 

Vous pouvez aussi proposer vos biens à des proches ou des amis. Attention, le but n’est pas de vous débarrasser de vos affaires en les donnant à des personnes qui n’en ont pas besoin.

Si personne de votre entourage n’est intéressé, il existe sur internet des sites qui mettent en relation des personnes qui veulent se débarrasser d’objets avec des personnes intéressées pour venir les récupérer : donnons.org, recupe.net ou encore Freecycle.org par exemple.

 

  • Jeter

Pour les objets trop abimés ou cassés, certains rejoignent le tri mais attention à ne pas se tromper. Les erreurs de tri augmentent le coût du traitement des déchets et sont susceptibles de polluer d’autres filières de valorisation. Pour certains objets particuliers, nous ne savons pas toujours quoi en faire, et ils finissent à la poubelle au lieu d’être valorisés.

Des sites comme celui de l’ADEME (rubrique Particuliers / Mes déchets) permettent de savoir où jeter les différents objets sans se tromper.

Pour protéger l’environnement, pensez surtout à séparer les déchets dangereux ou toxiques qui sont à apporter en déchèterie, et les piles, lampes et accumulateurs qui sont à apporter dans les sites agréés.

 

 

 


 

 

Astuces rangement et organisation

 

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20/09/2024

Gérer la vie pro et la vie perso à la maison : Trouver l’équilibre

Aujourd'hui, on va parler d'un sujet important pour beaucoup d'entre nous : comment équilibrer vie professionnelle et vie personnelle pour alléger la charge mentale. Si vous vous sentez parfois submergé(e) par les responsabilités professionnelles qui empiètent sur votre vie privée, cet article est pour vous. Que vous soyez employé(e) ou entrepreneur(e), nous avons tous ressenti cette pression à un moment ou à un autre.

L'équilibre entre vie professionnelle et personnelle on en entend très souvent parler, mais comment réellement y parvenir quand la charge mentale liée au travail semble envahir chaque instant de notre quotidien? Dans cet article, on va explorer ensemble les causes de cette charge mentale, ses effets, et surtout, les straégies à adopter pour la réduire et retrouver un équilibre durable.


Comprendre la charge mentale au travail

La charge mentale au travail désigne cet état où, même en dehors des heures de travail, votre esprit reste préoccupé par des tâches à faire, des projets à terminer ou des problèmes auxquels vous n’avez pas trouvé de solution. C'est ce sentiment de ne jamais pouvoir vraiment décrocher, même pendant les moments de détente.

Les causes de cette charge mentale sont nombreuses. Pour certains, cela découle d'une surcharge de travail, d'une accumulation de tâches ou d'attentes parfois irréalistes. Ces dernières peuvent, soient être imposées par l'employeur ou par soi-même, elles exercent une pression constante. La peur de ne pas être à la hauteur, la pression des performances ou encore le manque de ressources sont autant de facteurs qui entretiennent cette charge mentale.

Prenons l'exemple d'une jeune maman qui travaille à temps plein. En plus de ses responsabilités professionnelles, elle doit gérer les rendez-vous médicaux de ses enfants, les activités extrascolaires et veiller au bon fonctionnement de la maison. Même après avoir quitté le bureau, son esprit est encore préoccupé par un rapport à rendre ou une réunion à préparer. Résultat : elle ne parvient jamais à vraiment se détendre une fois à la maison. 

 

 

Les effets de la charge mentale sur la vie personnelle

La charge mentale liée au travail n'est pas confinée aux heures de bureau. Elle envahit souvent la vie personnelle, créant des tensions dans nos relations avec notre partenaire, nos enfants ou nos amis. Quand notre esprit est constamment absorbé par des préoccupations professionnelles, il devient difficile d'être pleinement présent pour les autres.

Cette charge entraîne également une fatigue mentale et physique. Après une journée de travail stressante, on est souvent trop fatigués pour profiter des activités qui nous apportent du plaisir ou pour nous occuper des tâches ménagères. Ce cercle vicieux, où le manque de temps pour se ressourcer mène à une fatigue accumulée, intensifie la charge mentale.

Par exemple, un salarié qui a pris plus de responsabilités au travail peut se rendre compte qu'il est moins patient avec ses enfants et qu'il se dispute plus souvent avec sa compagne. Fatigué, irritable, et se sentant coupable de ne pas être plus présent pour sa famille, il subit les répercussions directes de la charge mentale liée à son travail sur sa vie personnelle.

 

Stratégies pour alléger la charge mentale au travail

Comment peut-on alléger cette charge mentale et retrouver un équilibre plus sain entre vie professionnelle et vie personnelle ? 

Voici quelques stratégies pratiques à adopter :

1. Organisation et planification

Prenez le temps chaque semaine de planifier vos tâches professionnelles, en identifiant celles qui sont prioritaires. Utilisez des outils de gestion du temps tels que des listes de tâches ou des agendas numériques pour visualiser votre charge de travail. Le simple fait d'organiser vos tâches peut déjà alléger votre esprit. Essayez des méthodes comme le time blocking, où vous planifiez des blocs de temps dédiés à chaque activité. Pour plus de détails sur cette méthode, consultez l’article  "Le Time Blocking : Une méthode révolutionnaire pour mieux gérer votre temps" sur le blog.

2. Déconnexion après le travail

Il est crucial de savoir se déconnecter après une journée de travail. Cela peut être difficile, surtout si vous travaillez à domicile ou si votre métier demande une disponibilité constante. Pourtant, instaurer un rituel de fin de journée peut faire une grande différence. Fermez votre ordinateur, rangez votre espace de travail, ou prenez un moment pour vous détendre en prenant 5 grandes respirations afin de signaler à votre cerveau qu'il est temps de passer à autre chose.

3. Gestion des attentes

Apprenez à dire NON lorsque c'est nécessaire et fixez des limites claires avec vos collègues et supérieurs. Exprimez que, pour être pleinement efficace, vous avez besoin de moments de déconnexion. La plupart des gens comprendront ces limites si elles sont communiquées de manière honnête et ouverte.

4. Temps pour soi

Réservez du temps pour des activités qui vous ressourcent : sport, loisirs ou moments de détente. Ces pauses sont essentielles pour recharger vos batteries et revenir au travail avec un esprit clair, concis et une bonne énergie.

 

Trouver un équilibre durable entre vie professionnelle et personnelle

L'équilibre entre vie professionnelle et personnelle est différent pour chacun. Lorsque j'étais salariée, ma priorité était de couper complètement après le travail. Une fois sortie du bureau, je ne pensais plus du tout au travail. En revanche, depuis que je suis à mon compte et que je travaille à domicile, il est plus difficile de maintenir cette séparation.

La première étape pour trouver un équilibre durable consiste à définir vos priorités. Qu'est-ce qui est vraiment important pour vous, aussi bien sur le plan professionnel que personnel ? Une fois ces priorités identifiées, faites les ressortir sur votre emploi du temps. Parfois, cela signifie refuser certaines opportunités professionnelles pour préserver 

du temps pour vous ou votre famille, ou déléguer certaines tâches personnelles pour vous concentrer sur un projet au travail.

La flexibilité est également très importante. Des périodes de stress ou de forte charge de travail sont inévitables, mais en étant flexible et en ajustant votre emploi du temps, vous pourrez mieux gérer ces moments sans sacrifier votre bien-être.

Enfin, n'oubliez pas l'importance de demander du soutien. Parlez de votre charge mentale à votre partenaire ou à vos proches. Partager vos ressentis peut déjà apporter un soulagement. N'hésitez pas à demander de l'aide si nécessaire, parfois une autre perspective peut offrir des solutions auxquelles vous n'aviez pas pensé.

 

 

Aujourd'hui, on a vu les impacts de la charge mentale liée au travail sur la vie personnelle, et comment, avec un peu d'organisation et de réflexion, il est possible de retrouver un équilibre plus sain.

Je vous encourage à tester ces stratégies dans votre quotidien. Que ce soit en améliorant votre planification, en vous déconnectant après le travail ou en repensant vos priorités, chaque petit changement peut contribuer à un meilleur équilibre.

Si cet article vous a été utile, partagez-le avec vos proches ou vos collègues. Et si vous avez des questions ou des suggestions pour de futurs articles, n'hésitez pas à me contacter !

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29/06/2022

Jetez vos e-mails !

messagerie

Envoyer un e-mail… on n’imaginerait pas que ça pollue, et pourtant !

Les TIC (technologies de l’information et de la communication) ont pris une grande place dans notre quotidien : mails, réseaux sociaux, recherches internet, achats en ligne, …

A priori, elles semblent plutôt écologiques car la dématérialisation réduit la quantité de papiers, les échanges via internet peuvent éviter des déplacements,…

 

Attention, toutes ces données ne sont pas anodines en termes d’impact sur l’environnement. Toutes les données sont stockées sur des serveurs (appelés Datacenters), qui sont eux très énergivores. Leur consommation d’électricité vient surtout du fait qu’il faut les refroidir en permanence. Sans parler des milliers de kilomètres de câbles à travers lesquels circulent les informations d’un serveur à un autre.

 

L’impact des e-mails
 

Chaque e-mail conservé a un impact. Pris individuellement il peut sembler faible, mais au vu des milliards d’e-mails envoyés chaque année, l’impact est bien réel. Si on ajoute des pièces jointes et/ou des destinataires, le bilan est encore plus lourd.

 

Un exemple :

Si au travail, vous envoyez tous les jours 33 e-mails d’1 Mo à deux destinataires, cela revient sur un an à faire plus de 1000km en voiture (source : Ademe)

 

Pourquoi ce bilan ? Lorsque l’on garde des e-mails inutiles, un serveur doit les stocker. Il doit donc être alimenté en électricité et refroidi en permanence car ces e-mails doivent être accessibles à n’importe quel moment.

Et une salle pleine de serveurs ça chauffe beaucoup !

 
 
pourquoi-mail-polluant
 
 

Stocker des e-mails consomme donc de l’énergie en permanence (hormis si ces e-mails sont stockés en local sur votre ordinateur, ce qui est de plus en plus rare).

Autrement dit, supprimer un maximum d’e-mails sur sa messagerie économise donc en permanence de l’énergie. Plutôt facile à faire non ?

 

Help il y en a trop !

 

Si vous ne faites pas le ménage régulièrement dans votre(vos) messagerie(s), il se peut que vous ayez quelques centaines, voire quelques milliers d’e-mails.

Là, forcément la tâche est rebutante.

Déjà, on se rassure : plus un e-mail est lourd, plus il pollue. Or parmi la montagne d’e-mails que vous stockez, il est probable que la majorité d’entre eux soient finalement assez légers en taille. Un e-mail avec uniquement du texte ne pèse pas beaucoup. Ce qui est très lourd, ce sont les pièces jointes.

On peut donc commencer par filtrer les e-mails par taille, du plus lourd au plus léger. Ensuite, on peut détacher les pièces jointes, c'est-à-dire les enregistrer sur l’ordinateur et ainsi les supprimer du mail en question.

trop-emails

 

 

C’est bien pour l’écologie mais tant qu’à faire, autant trier sa messagerie

 

Si vous avez retiré les e-mails les plus lourds, il en reste sans doute encore énormément, notamment des spams et newsletters non lues. Tant qu’à faire, trier toute sa messagerie est intéressant car cela va faciliter vos recherches lorsque vous aurez besoin de retrouver un e-mail.

L’idée n’est pas de vous culpabiliser bien au contraire. Si vraiment vous n’êtes pas à l’aise avec l’informatique, toutes ces démarches de tri peuvent vous sembler compliquées. Ou peut-être que vous n’avez pas envie de vous y attaquer, ce que je comprends parfaitement !

 

Pour faire du tri, il existe une application gratuite et très facile d’utilisation, qui pourrait bien vous aider ! Il s'agit de Cleanfox.

Je vous parle de cette application en particulier car je n’ai pas trouvé d’équivalent. A ce jour, les applications proposant le même service sont soit payantes, soit en Anglais (et gratuites qu’en version d’essai).

Revenons donc à Cleanfox : l'application passe en revue votre messagerie et repère les newsletters et mails récurrents. Vous pouvez ainsi supprimer tous les e-mails d'un expéditeur en 1 clic, et vous désabonner au passage.

 

L'avantage : c'est rapide
Il suffit de rentrer son adresse e-mail et son mot de passe sur le lien suivant : https://www.cleanfox.io/fr/

L'inconvénient : on ne peut pas visualiser les mails, soit on garde, soit on jette tout.

J'aurais bien voulu tester plus mais ma boite mail est bien maigrelette. Une amie a donc accepté de se prêter à l’exercice :

Résultat en image :

 

cleanfox-tri-emails

 

Déjà ça va mieux !

 

 

On termine ensuite par les e-mails restants

 

Vous avez bien sûr le droit de garder des e-mails sur votre messagerie. Dans ce cas, pour que ce soit plus clean dans la boite de réception, on peut créer des dossiers et les classer par thème pour les retrouver plus facilement.

Ces e-mails restants sont de toute façon à traiter au cas par cas.

Sont-ils vraiment importants ? Il est possible de les convertir en pdf pour les stocker sur votre ordinateur mais ce n’est pas forcément pratique. Personnellement j’ai déjà tenté ça avec des e-mails à archiver, par dossier. Au bout de quelques mois j’ai fini par tout supprimer car finalement je ne les regardais jamais.

Ai-je besoin de les retrouver très facilement ? On peut faire un dossier spécifique (ou compiler ces informations importantes dans un fichier sur l’ordinateur (avec double sauvegarde !)

reussir-tri-mails

 

Quelques rappels et conseils pour réduire votre impact

 

  • Ne conservez que ce qui est nécessaire car c’est bien le stockage des e-mails qui pollue le plus. Faites le tri régulièrement, aussi bien dans votre boîte de réception que dans votre boîte d’envoi. Pensez également aux messages envoyés via les réseaux sociaux.    
     
  • Supprimez les spams et désabonnez-vous des newsletters et annonces que vous ne lisez jamais        
     
  • Sauvegardez vos e-mails importants sur votre ordinateur au lieu de les laisser sur le serveur de messagerie
     
  • Limitez vos envois d’e-mails et ciblez bien les destinataires. Lorsque vous répondez à un e-mail envoyé à plusieurs personnes, n’envoyez pas systématiquement votre réponse à tous les destinataires initiaux.
     
  • Lorsque c’est possible, tentez d’optimiser la taille de vos pièces jointes : fichiers compressés, résolution plus basse pour les images, lien hypertexte au lieu du document,…             
     
  • Supprimez les pièces jointes attachées lorsque vous répondez à un e-mail              
     
  • Pensez également à vider la corbeille de temps en temps si celle-ci ne se vide pas automatiquement  

     

 

 

 

 

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10/01/2022

La peur de jeter : pourquoi est-ce si difficile ?

Peur de faire des choix

Ça y est je suis décidé, je fais du tri ! J’ouvre le premier tiroir qui tombe sous mes yeux, celui qui déborde toujours et qui ne s’ouvre plus bien, tellement il est plein. Je redécouvre un objet dont j’avais totalement oublié l’existence. Pourtant, maintenant que je le vois je lui trouve plein d’usages possibles. Car on ne sait jamais, il peut encore servir. Finalement, je ferai ce tri un autre jour… Je referme le tiroir et retourne à mes occupations.

 

Pourquoi a-t-on si peur de jeter ? Comment y remédier quand la place manque ?

On a tous hésité un jour sur un objet dont on sait pertinemment qu’il ne nous servira plus vraiment (oui même moi ça m’est déjà arrivé !). On a du mal à se séparer de certaines choses, mais pas toujours pour les mêmes raisons. Après plus de 5 ans à aider des personnes à désencombrer leur logement, je vois des causes qui se répètent :

 

  • La peur de manquer

Celle-ci c’est clairement la raison numéro 1. Au moment de prendre une décision sur le sort de l’objet en question, nous viennent immédiatement plein de scénarios dans lesquels cet objet nous serait utile.

J’ai parfois l’impression de faire un duel contre mon client qui cherche à tout prix une raison suffisamment crédible pour me convaincre que SI, cet objet a encore sa place dans son logement. Ce qui m’amuse toujours car ce n’est pas moi qu’il faut convaincre, ce n’est pas moi qui décide. Par contre j’aide à minimiser cette peur de manquer, cette peur de se tromper dans ses décisions.

Car des situations on peut en inventer des milliers. Encore faut-il se souvenir au moment où la situation se réalise que nous avons l’objet en question. Ensuite il faut également le retrouver !

Je le sais, le tri n’est pas un exercice facile. Selon notre vécu, notre histoire, notre état d’esprit, on peut se créer des freins mentaux plus ou moins profonds. Alors ayez confiance : si vraiment un jour vous avez besoin d’un objet pourtant inutilisé depuis des dizaines d’années, votre créativité vous permettra de vous en passer. Pensez aux vacances où vous n’avez que le strict nécessaire ;)

 

90% des choses pour lesquelles nous nous faisons du souci n'arrivent jamais

Pour "fonctionner" normalement, l'esprit ne doit pas être encombré

L'ART DE LA SIMPLICITE D. Loreau

 

 

  • La peur d’oublier, la culpabilité

Pour les souvenirs, le tri est encore plus délicat car ils ne se rachètent pas en magasin. En jetant trop, on ne peut plus rattraper le coup plus tard. Alors on se raccroche à tous les souvenirs qu’on retrouve et qu’on avait souvent oubliés.

Mais vivre dans le passé n’aide pas à aller de l’avant. Si le volume de souvenirs est vraiment trop encombrant, on peut ne sélectionner que les plus significatifs.

Pour cela on peut se créer quelques belles boites à souvenirs, dans lesquelles on regroupe tout ce qui nous tient à cœur (courrier, photos, souvenirs de voyage ou d’évènements,…). Si le volume de nos souvenirs est énorme, on ne sait plus par où commencer. Alors qu’avec juste l’essentiel dans une ou plusieurs petites boites, on a plaisir à les consulter.           
 

Alors oui vous risquez d’oublier certaines choses mais est-ce grave ? Les plus beaux moments de notre vie on les garde en tête, on ne risque pas de les oublier, même sans objets.           
A l’inverse, n’avez-vous pas des photos dont vous ne vous rappelez plus le lieu, ou des objets reçus mais vous ne savez plus par qui ? Car il arrive également de conserver des souvenirs et de les oublier…

Pour les objets qui restent, on peut dématérialiser en prenant une photo si on manque de place. La personne n’est pas l’objet. En jetant ou en donnant un objet, personne ne vous en voudra, cet objet vous appartient, vous en faites ce que vous voulez.

 

Trier des souvenirs

 

 

  • La peur de gâcher

Cette peur peut provenir de deux éléments : la valeur financière de l’objet et son impact écologique. Dans les deux cas, le fait de garder un objet devenu inutile ne résout pas le problème :

Si on garde un objet car il a coûté cher, l’argent est déjà dépensé. Le faire stagner au fond d’un placard ne ramènera pas la somme dépensée. Pire, le fait de voir cet objet vous fera à chaque fois culpabiliser d’avoir dépensé une telle somme pour rien. Alors mieux vaut s’en débarrasser une bonne fois pour toutes.

S’il vaut vraiment cher, on peut essayer de le revendre, c’est toujours ça de récupéré. La peur de gâcher l’argent dépensé n’est pas de la radinerie, c’est plus une culpabilité vis-à-vis d’une dépense inutile qu’on regrette.

On me dit parfois : c’est dommage de se séparer de cet objet, il est encore en très bon état. La bonne nouvelle, c’est qu’aujourd’hui il existe tellement d’associations prêtes à reprendre tous les objets qu’on peut trouver dans un logement qu’on a même l’embarras du choix. Donc si on se sépare de quelque chose, pas besoin de le jeter. Pour peu qu’il soit encore utilisable, on peut le donner pour qu’il serve vraiment à une autre personne qui aura ainsi évité d’acheter un objet neuf.

 

Se pose également la question de la quantité : quand on a des années de stock, doit-on tout garder car il faudra de toute façon racheter un jour ?

Cela dépend du produit : certains périment, perdent leur qualité première, … Dans ce cas mieux vaut ne pas faire trop de stock car ce sera gâché de toute façon.

Et si un produit ne périme pas, on peut se limiter à un espace raisonnable car votre espace a un coût lui-aussi : vaut-il mieux perdre quelques euros et avoir une maison tout de suite rangée ou se gâcher la vie pendant des années avec un sur-stock qui prend de la place ?

 

Cave avant rangement

 

 

 

  • La peur de se tromper sur ses choix

Les objets que nous choisissons reflètent parfois ce que nous aimerions être. En faisant du tri, nous sommes amenés à nous poser des questions sur la vie que nous voulons vivre.

Est-ce que je souhaite conserver tout ce matériel de jardinage, dans l’idée de créer un jour un potager ?

Est-ce que je fais une erreur si je me débarrasse de tous les tissus que j’ai accumulés alors que je n’ai plus envie de faire de la couture ?

...

 

Faire des choix

 

 

On peut projeter un idéal sur une activité et se rendre compte par la suite que ce n’était pas aussi gratifiant/ amusant / divertissant que prévu. On peut également changer, ne plus avoir les mêmes goûts, ne plus aimer les mêmes choses qu’il y a 10 ans. Et ce n'est pas grave ! Mais bizarrement quand vient l’heure de prendre une décision, on est moins sûr de nos choix.

Mais nous ne sommes pas nos objets. Eux doivent nous servir et non l’inverse. Donc pour avancer, on s’entoure de choses qui correspondent à notre "moi" du moment.

Ayez confiance en vous et en votre capacité à prendre des décisions.

 

Alors comment faire ?

Se définir un OBJECTIF est super important pour aider à rester motivé et concentré sur sa tâche.

 

Plus il est précis et réaliste, mieux c'est !

Ça peut être : libérer de la place pour un projet précis, gagner du temps au quotidien, gagner du temps au moment de faire le ménage (quand on a beaucoup trop de bibelots qui prennent la poussière par exemple),...

Avec une vision précise de son objectif, on arrive aussi plus facilement à prendre des décisions car on sait pourquoi on le fait.

Au lieu de voir le tri en négatif en se demandant ce qu’on doit enlever, on peut se concentrer sur ce qu’on garde, ce qui reste. Pensez à vos besoins véritables, à ce dont vous avez vraiment besoin.

 

lacher prise

 

 

 

Dernier point mais non des moindres : en faisant du tri ne vous jugez pas !

Quand on fait du tri, on peut sentir une certaine culpabilité :

- pourquoi j'ai gardé tant de choses si longtemps
- comment j'ai pu accumuler tellement

- pourquoi je n'ai pas été capable de m'en occuper plus vite
-…

Quand vous pensez ça je veux juste vous dire :

Ne culpabilisez pas, vous êtes en train d'avancer et c'est le plus important.

Peu importe pourquoi cela n'a pas été fait avant, il faut accepter que oui on n’a pas été parfait mais là, MAINTENANT on s'améliore et on résout son problème d'encombrement.

 

Si vous n’y arrivez pas seul(e), vous pouvez vous faire aider par un professionnel de l’organisation.

 

 

 

 

 

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