Classer ses photos numériques


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Beaucoup de personnes se contentent de partager leurs photos sur les réseaux sociaux mais ne les classent plus. Le risque est de ne plus rien retrouver et de perdre des photos.

Mais vu le volume que ces photos représentent, la seule idée de les classer ne donne vraiment pas envie. Alors comment reprendre pied ?

 

Etape 1 : Regrouper…

 

Si vous vous êtes laissé aller dans le classement de vos photos numériques, commencez par regrouper toutes vos photos et placez-les dans un dossier temporaire sur votre ordinateur.

Pour rechercher vos photos, pensez à votre ordinateur mais aussi votre Smartphone, votre tablette, votre appareil photo, vos clés USB,… bref tous les endroits qui peuvent en contenir.

Recherchez également toutes les photos stockées sur internet que vous souhaitez conserver (réseaux sociaux, pièces jointes de messagerie).

Enfin, il se peut que des membres de votre famille ou des amis aient des photos d’évènements communs que vous souhaitez conserver.

 

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… Puis trier…

 

Vient ensuite la grande étape de tri. Jetez sans état d’âme toutes les photos ratées, floues, mal exposées, mais aussi les photos en double, triple, quadruple… (avec le numérique il est tentant de prendre pleins de photos car de toute façon c’est gratuit).

Vous pouvez également vous débarrasser des photos que vous détestez, ou encore celles qui ne vous évoquent rien (un endroit où vous ne vous souvenez plus d’être allé, des personnes dont vous ne connaissez même pas le nom).

 

Les photos sont là pour illustrer un évènement et pour s’en souvenir. Si la photo que vous tenez dans les mains ne vous évoque rien, pourquoi la conserver ?

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Les avantages ? Vous gagnez de la place sur votre disque dur, vous retrouvez vos photos importantes plus facilement et vous aurez sans doute plus envie de regarder vos photos si vous ne gardez que les meilleures.

 

 

… Et enfin classer !
 

Pour gagner du temps, cette étape peut être faite en même temps que le tri.

Commencez par créer vos dossiers en définissant les grands thèmes de vos photos : sorties, fêtes, famille, vacances, loisirs, … A vous de la personnaliser en fonctions de vos besoins.

Créez des sous-dossiers (mais pas trop !) pour affiner le classement.

Exemple : dans le dossier « Vacances », faites des sous-dossiers par voyage : 2015 Bretagne / 2016 Palavas / 2017 Paris,…

 

Là encore, personnalisez en fonction de vos habitudes. Si vous partez très souvent, vous pouvez faire un dossier par année puis ajouter un niveau de sous-dossiers par voyage, ou même classer par continent ou région. Tout dépend de la manière dont vous aimez consulter vos photos.

 

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Evitez tout de même de dépasser trois niveaux de dossiers, sous peine de ne plus vous y retrouver.

Si vous préférez un classement par date, notez celle-ci en premier dans vos titres sous le format AAAAMMJJ, ce qui permet un classement automatique du plus ancien au plus récent.

Par exemple pour le 1er mars 2020 on notera 20200301

 

Pour finir, renommez vos photos. P1210142.jpg n’est jamais explicite et ne vous permet aucune recherche automatique.

Pour renommer rapidement vos photos, sélectionnez toutes les photos concernant le même évènement, faites un clic droit et sélectionnez « Renommer ». Les photos sélectionnées seront toutes renommées avec le nom que vous avez choisi et automatiquement numérotées à la suite.

Pour choisir le nom, mieux vaut privilégier la date et le lieu de la photo pour les retrouver plus facilement. Attribuez des mots-clés qui vous viennent naturellement. Ce seront ceux-là qui vous viendront en tête quand vous voudrez chercher vos photos.

 

Comment retrouver ses photos ?

 

En principe, maintenant que vous avez tout bien organisé, plus de problème pour retrouver vos photos. Mais une erreur de classement est vite arrivée. Vous pouvez donc utiliser le moteur de recherche de votre ordinateur. Si vous avez bien renommé vos photos, en tapant le nom de l’évènement recherché, vous verrez apparaitre les fameuses photos.

 

Et en cas de perte ?

Aucun appareil n’étant infaillible, il faut toujours prévoir une sauvegarde de vos photos (et de vos données informatiques de manière générale). Copiez de manière régulière vos photos sur un support externe, afin d’avoir deux copies (une sur le disque dur de l’ordinateur et une sur le support externe).

Ce support peut être un disque dur externe ou un service de stockage en ligne.

 

Concernant le stockage en ligne :

Il existe plein de sites, payants ou gratuits : Joomeo, Flickr, Google photo (anciennement Picasa), Dropbox, et pleins d’autres encore.

En mettant vos photos en ligne, vous êtes sûrs de les retrouver même en cas d’incendie. Vous pouvez même choisir de les partager avec d’autres personnes.

 

Mais attention :

  • Même si chaque service de stockage en ligne vous assure la confidentialité de vos données, par principe de précaution n’y mettez jamais de photos que vous ne voudrez jamais diffuser.
     
  • Ces outils ne sont pas à l’abri de bugs. Il est même déjà arrivé que des sites ferment du jour au lendemain. Gardez donc à l’esprit que le cloud n’est pas 100% sécurisé non plus.
     
  • N’oubliez pas que le stockage en ligne est très polluant : pour alimenter les serveurs nécessaires au stockage de vos données, il faut d’énorme datacenters qui ont besoin d’être alimentés et refroidis en permanence. Cette solution est certes pratique mais tout sauf écologique.

 

 

 

 

 

Astuces rangement et organisation

 

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23/07/2018

Petites astuces pour voyager léger

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La valise est déjà archi pleine et vous avez encore l’impression d’avoir oublié quelque chose ?

On emmène très souvent bien plus d’affaires que nécessaire, « au cas où ». Pourtant le constat est le même chaque année : on ne met que la moitié de ce qu’on a emporté.

Que ce soit en prévision de TOUTES les éventualités ou pour être sur de retrouver son confort habituel en vacances, il est difficile de se restreindre.

 

Pourquoi emmener moins d’affaires ?

Faire l’effort de limiter sa charge de bagages comporte bien des avantages :

La raison la plus évidente : voyager léger est bien plus pratique. Ok, les valises à roulettes soulagent un peu mais une grosse valise + un gros sac à dos + un sac à main, ça fait beaucoup.

Les vacances ne sont pas forcément le moment où on a vraiment envie de faire du sport, donc limiter son encombrement pour le déplacement c’est toujours appréciable.

Si vous prenez l’avion, ça vous coutera également moins cher : un exemple très courant (et qui m’est déjà arrivé) : vous prenez un vol avec une compagnie low-cost, pas très cher, avec un bagage en soute. MAIS vous avez dépassé le poids autorisé. Conséquence : plus de 40€ de supplément pour 3 malheureux kilos de trop…

Vous gagnez également en temps si vous parvenez à vous contenter d’un bagage à main : pas d’enregistrement

 

Comment faire concrètement ?

Il y a plein de petites astuces pour limiter le volume et la quantité de ses affaires.

On peut commencer par faire un effort sur les vêtements qui représentent généralement une part non négligeable du volume de bagages.

Miser sur les tenues mixtes faciles à assortir et superposables : tout doit aller avec tout pour limiter au maximum les doublons. Privilégiez les tenues qui se superposent facilement

Pour les chaussures, votre paire la plus confortable, de type baskets, est souvent suffisantes (à moins que vous ne fassiez les chemins de Compostelle, vos grosses chaussures de randonnées ne sont pas forcément indispensables).

Pour les accessoires et produits d’hygiène, pensez shampoing solide (en plus ça évite les « accidents de shampoing »), n’emportez  que le strict minimum. Pour ma part, je n’emporte pas de bijoux et je limite mon maquillage à un crayon pour les yeux, mais cette notion de strict minimum est assez personnelle.

Vous pouvez éventuellement laver sur place avec un savon solide si votre séjour est long.

Les serviettes en microfibre sont ultra fines et font gagner énormément de place.

Pensez aussi à réduire le contenu du sac à main, qui pourrait être remplacé par une petite pochette qui se glisse facilement dans un de vos bagages. C’est particulièrement important si vous prenez l’avion car votre sac à main compte pour un bagage à main !

 

Si vous voulez aller plus loin, vous pouvez prendre exemple sur les voyageurs minimalistes

Vous cherchez à réduire encore plus vos bagages ? Il existe des voyageurs globe-trotters minimalistes qui cherchent à atteindre le strict minimum, allant jusqu’à tenir compte du poids du sac : quand on doit porter toutes ses affaires lors d’un trek à l’autre bout du monde, il est normal qu’on veuille réduire leur poids au maximum.

J’aime particulièrement la phrase suivante de la bloggeuse Caro Hardy, qui voyage avec un sac de 19 litres : « Si vous ne portez pas quelque chose absolument tous les jours chez vous, il y a très peu de chance que vous le portiez en voyage : soit parce que vous n’en aurez pas besoin, soit parce que c’est moche, soit parce que ce n’est pas pratique ; quoiqu’il en soit, il y a une bonne raison. Donc pas la peine de prévoir pour tous les « au cas où » car c’est peu probable que vous en ayez réellement besoin, et si jamais ça arrive, vous pouvez toujours emprunter, louer ou acheter sur place « 

 

Un dernier conseil :

Faites une liste des affaires à emporter en vacances ! Ça parait tout bête mais vous économiserez

  • du temps : pour préparer vos affaires,
  • de l’argent : car vous ne rachèterez pas sur place ce que vous avez oublié
  • et du stress : si c’est noté, c’est toujours ça de libéré dans la tête !

Bonnes vacances !

 

 

 

 

 

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03/06/2019

Comment désencombrer quand le reste de la famille ne se sent pas concerné ? (partie 2)

Comment faire pour que vos proches prennent conscience du bien-être qu’apporte une maison bien ordonnée ?

En gardant bien à l’esprit que chacun a sa propre vision des choses, il est déjà plus facile de comprendre les attentes des autres. Mais celles-ci ne correspondent bien souvent pas aux nôtres. Comment faire pour les concilier au mieux ?

 

On communique

La communication est bien souvent la clé pour résoudre des litiges de manière générale.

Il y a plusieurs raisons qui poussent à tout conserver :

  • les objets peuvent rassurer et constituent une stabilité : eux sont toujours là, ils ne bougent pas
  • les objets nous rappellent des souvenirs ou des personnes
  • la peur de manquer pousse à faire des stocks au cas où
  • la peur de gâcher : on peut encore s’en servir, on peut le réparer

Ces raisons peuvent se cumuler et créent un vrai blocage pour se débarrasser des objets devenus inutiles. En discutant et en se mettant à la place de l’autre, on comprend mieux pourquoi le minimalisme peut être angoissant...

 

Vous pouvez exposer votre point de vue et rassurer la personne concernée en lui expliquant que pour vous :

  • Le rangement permet de gagner de la place, du bien-être, libère l’esprit,…
  • Les souvenirs restent dans votre tête (ou grâce à une photo)
  • En faisant des achats plus réfléchis, vous ne manquez de rien car vous maitrisez mieux vos stocks
  • En donnant vos objets, vous leur donnez une seconde vie plus intéressante que la perspective de vieillir dans vos placards.

Ce ne sont que des exemples car l’approche aux objets est très personnelle. Vous devez bien entendu adapter votre discours à votre propre ressenti, expliquer pourquoi vous vous sentez mal lorsque vous voyez toutes ces choses qui trainent, ce que vous apporte le désencombrement et le rangement,…sans être donneur de leçon. Pas facile n’est-ce pas ?

 

Et ensuite ? On montre l’exemple

La communication est importante pour se comprendre, mais pour vraiment faire adhérer à vos idées, montrer l’exemple reste le meilleur moyen de convaincre.

Désencombrer et organiser ses propres affaires est un très bon moyen de donner envie aux autres membres de la famille de faire pareil : lorsqu’ils verront vos affaires bien organisée et constateront le temps que vous gagnez au quotidien, ils y prêteront sans doute plus d’intérêt.

Expliquez comment vous faites, demandez des avis, discutez de la nouvelle organisation que vous avez mise en place. Vous pouvez également encourager leurs initiatives, en restant toujours positif et patient.

En montrant que le désencombrement n’est pas contraignant et fait même gagner du temps par la suite, vous leur donnerez peut-être envie de s’y mettre. Cette stratégie peut prendre du temps, voire ne jamais marcher. Je vous l’ai dit, je ne prétends pas avoir la solution miracle mais ça vaut toujours le coup d’essayer.

 

Et avec les enfants ?

Avec un bébé, rien de plus facile : vous gérez ses affaires.

Attention, il se souviendra assez vite de ses affaires : dès 2 ans, voire avant (chaque enfant est différent), il peut réclamer un jouet ou une peluche alors qu’il ne l’a pas regardé depuis des semaines.

Pourtant, faire du tri avec un très jeune enfant n’a pas forcément de sens car il vous répondra oui ou non sans vraiment comprendre ce que cela implique. Un bon test : si votre enfant vous affirme que oui vous pouvez vous débarrasser de son doudou, il n’en a pas compris le caractère définitif !

Si l’enfant est encore jeune et que vous ne le sentez pas prêt à décider lui-même, vous pouvez donc tenter un tri sans lui mais attention : si vous n’êtes pas sûr, mieux vaut mettre de côté ce dont vous ne voulez plus durant quelques semaines avant de vous en débarrasser.

Si vous donnez un objet à une personne en particulier, vous pouvez impliquer votre enfant en lui expliquant qu’il est grand et que l’objet en question servira à un plus petit que lui (transat, vêtements,…)

Pour les plus grands, si vous placez les jouets dans des contenants, vous pouvez instaurer une limite : si un jouet ne rentre plus, il faut faire du tri.

Vous pouvez également utiliser l’appât du gain : les jouets dont il ne veut plus lui rapporteront de l’argent pour en acheter d’autres (sans en acheter autant bien entendu). Cette méthode marche parfois tellement bien qu’il risque de vouloir revendre votre dernier cadeau tout neuf donc attention à y mettre vos propres limites.

 

 

 

 

 

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13/04/2023

Le poids des objets : pourquoi désencombrer ?

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Désencombrer…

On en entend souvent parler, on sait plus ou moins comment faire (se poser les bonnes questions, résister au « au cas où » et au « on ne sait jamais », …)

Mais au fait : POURQUOI désencombrer ?

Si on a déjà un objet, quel est l’intérêt de s’en débarrasser ?

 

Les objets, un bénéfice ou une entrave ?

Dans son livre sur le minimalisme digital, Cal Newport définit le minimalisme comme étant l’art de connaitre précisément la quantité de ce dont on a besoin (« Minimalism is the art of knowing how much is just enough »).

Par cela, il entend que le minimalisme est le fait de prendre en compte le « coût » total d’un bien en tenant compte du ratio contraintes/bénéfices.  Il s’agit de ne pas accepter un bien ou un service supplémentaire si son utilisation nécessite du temps pour un faible bénéfice.

 

 

A part pour les souvenirs, on lie souvent un objet à sa valeur monétaire.

Lorsqu’on reçoit un objet gratuitement on l’accepte avec plaisir car on a l’impression d’avoir gagné quelque chose.

Pourtant, si on tient compte de la place que va occuper cet objet, du temps qu’il nécessitera pour le déplacer, l’entretenir,… puis un jour s’en débarrasser, son coût n’est finalement pas gratuit.

A l’inverse, je vois souvent des clients qui gardent des objets car ils ont coûté cher. Là aussi, le coût réel au quotidien est à dissocier de sa valeur monétaire. S’il vous dérange, voire vous culpabilise car vous l’avez acheté cher et ne l’avez pas utilisé, son coût « mental » est énorme.

Le fait de garder un objet ou non ne devrait donc pas dépendre de sa valeur monétaire mais de son bénéfice comparé à son coût (en espace, en temps, en occupation mentale).

 

Les objets qui nous encombrent le plus : les souvenirs et les objets « au cas où »
 

Parmi la montagne d’objets qui nous entourent, il y a généralement 2 catégories d’objets responsables à elles-seules de la majorité du désordre ambiant :

  • Les souvenirs
  • Les objets pour une utilisation future

 

Les souvenirs regroupent les photos mais aussi les objets qui nous rappellent un proche, les souvenirs de voyages, les souvenirs d’enfance,…

Je retrouve très souvent tous ces objets-souvenirs disséminés un peu partout dans les pièces de la maison. Pour les ranger il y a 2 solutions :

  • Soit ils ont une seconde fonction, par exemple ils servent de décoration ou ils sont utiles au quotidien. Dans ce cas leur place est toute trouvée.
     
  • Soit ils n’ont « que » la fonction de souvenir. Et là on ne sait jamais vraiment quoi en faire. Le plus simple est de créer une ou plusieurs boites à souvenirs. L’important est d’avoir un endroit spécifique pour les souvenirs, pour ne pas les mélanger avec les objets du quotidien.
     

La seconde catégorie concerne les objets dont on aura peut-être besoin dans le futur. Après s’être demandé s’il est vraiment possible qu’ils servent un jour, là aussi, il est important de leur définir une place précise pour qu'ils n'encombrent pas l'espace des objets qui vous sont utiles actuellement.

 

Est-on plus heureux quand on possède plus ?
 

A en croire une étude menée par Brickman, Coates, et Janoff-Bulman en 1978, les victimes d'accidents graves peuvent être plus heureuses que les gagnants du loto. Ca fait réfléchir non ?

Quand on possède moins, on se rendrait mieux compte des valeurs de la vie. Un peu comme quand on a eu une grosse grippe, les jours suivants on apprécie de n'être juste pas malade !

A l'inverse, quand on acquiert un objet, on a naturellement envie d'en avoir toujours plus. On revoit en permanence ses critères à la hausse au fur et à mesure des nos acquisitions.

 

 

"Nous agissons comme si le confort et le luxe étaient essentiels à notre existence, alors qu'il suffit pour être réellement heureux de trouver quelque chose qui nous intéresse passionnément."

Charles Kingsley

 

Réussir à se séparer des objets
 

L’argument selon lequel « on ne veut rien jeter car c’est gâcher » perd tout son poids si on se débarrasse des objets en leur donnant une seconde vie. Le but est justement que chaque ressource (et donc chaque objet) soit utilisé de manière optimale. Si vous n’utilisez pas un objet, il est alors plus opportun de le céder à une personne qui l’utilisera.

Si l’objet en question est cassé ou n’intéresse personne, son recyclage préserve les ressources naturelles et évite d’alourdir la pollution liée à l’incinération ou l’enfouissement des déchets ménagers.

Même si vous vous débarrassez d’objets sans les recycler (ou sans que cela soit possible), le désencombrement est tout de même bénéfique. En effet, si un objet nous est inutile, le faire dormir dans un placard n’apportera rien. En revanche il coûtera de l’énergie, de l’argent et du temps, car il nous encombre l’esprit, prend de la place et nécessite d’être entretenu.

 

 

Se débarrasser des objets : quelles solutions ?

Pour vous débarrasser des objets dont vous ne voulez plus, vous avez plusieurs possibilités :

 

  • Revendre

Internet regorge de sites de petites annonces que vous pouvez choisir selon le type d’objet à vendre et sa valeur : les plus connus sont Vinted, Ebay, Le Bon Coin ou encore Priceminister, mais il en existe plein d’autres. L’inconvénient majeur est que ça prend du temps : il faut prendre une photo de chaque article à vendre, y ajouter une description, envoyer l’objet ou rencontrer l’acheteur,…

Plus rapide, le vide-grenier (ou marché aux puces) peut être une alternative intéressante : on peut y vendre pratiquement tout mais à un prix souvent très bradé.

Il existe également des magasins d’achat-revente qui rachètent directement vos articles : la vente est donc immédiate mais les tarifs de rachat sont là aussi très faibles. En général ils rachètent l’électroménager, les articles multimédias (TV, hi-fi, informatique,…) ou de loisirs (livres, DVD,…)

Les dépôts-ventes fonctionnent un peu différemment : ils n’achètent pas directement la marchandise. Passé un certain délai vous récupérez les objets non vendus et devrez trouver un autre moyen de vous en débarrasser. La marchandise mise en vente dans les dépôts-ventes est plus variée que dans les magasins d’achat-revente (la vente de vêtements et de matériel de puériculture est parfois possible).

Les débouchés sont donc variés pour vous faire un peu d’argent.

 

  • Donner

Vous pouvez donner vos objets à des associations caritatives telles qu’Emmaüs, Secours populaire, Armée du Salut…

Retrouvez la liste des endroits où donner, vendre ou jeter en Alsace ICI

 

Vous pouvez aussi proposer vos biens à des proches ou des amis. Attention, le but n’est pas de vous débarrasser de vos affaires en les donnant à des personnes qui n’en ont pas besoin.

Si personne de votre entourage n’est intéressé, il existe sur internet des sites qui mettent en relation des personnes qui veulent se débarrasser d’objets avec des personnes intéressées pour venir les récupérer : donnons.org, recupe.net ou encore Freecycle.org par exemple.

 

  • Jeter

Pour les objets trop abimés ou cassés, certains rejoignent le tri mais attention à ne pas se tromper. Les erreurs de tri augmentent le coût du traitement des déchets et sont susceptibles de polluer d’autres filières de valorisation. Pour certains objets particuliers, nous ne savons pas toujours quoi en faire, et ils finissent à la poubelle au lieu d’être valorisés.

Des sites comme celui de l’ADEME (rubrique Particuliers / Mes déchets) permettent de savoir où jeter les différents objets sans se tromper.

Pour protéger l’environnement, pensez surtout à séparer les déchets dangereux ou toxiques qui sont à apporter en déchèterie, et les piles, lampes et accumulateurs qui sont à apporter dans les sites agréés.

 

 

 


 

 

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