Les 3 grands principes que j’ai retenus de Marie Kondo (et que je vous conseille)


Pliage de vetements selon méthode konmari

La magie du rangement…  Dès l’introduction, Marie Kondo nous promet que le rangement peut changer notre vie. Sans aller jusque là, quelques principes simples peuvent déjà bien faciliter le quotidien. Je vous propose ici un résumé assez personnel des conseils que j’ai particulièrement appréciés dans le livre de Marie Kondo, « La magie du rangement ».

Je l’ai lu pour la première fois en 2016, alors que je préparais mon projet de création d’entreprise. Forcément, un livre sur le rangement, il fallait absolument que je le lise et je n’ai pas été déçue

Bien que le livre ait reçu des critiques récurrentes notamment sur le fait de jeter les objets inutiles, il faut prendre la méthode dans sa globalité et l’adapter à sa propre situation.

D’ailleurs, même si Marie Kondo utilise comme unité de mesure le sac poubelle, rien ne vous oblige à mettre vos objets à la poubelle. Lorsqu’elle parle de jeter des objets, il s’agit de s’en débarrasser rapidement, que ce soit par le don, la vente ou la poubelle.

 

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Bref, cette méthode n’est pas une religion et si un aspect de sa méthode ne me convient pas (remercier ses objets par exempleJ), je passe outre et je tente le reste.

3 ans après ma première lecture du livre, voici donc les 3 principes que j’applique au quotidien grâce à Marie Kondo :

 

1. Le rangement par catégories dans des boites

Rien de vraiment nouveau en soi, je rangeais déjà par catégories car c’est tout simplement logique. Pourtant, j’avoue que la méthode de Marie Kondo a apporté son petit plus car elle insiste vraiment pour traiter des catégories dans leur globalité et surtout pas pièce par pièce. Elle insiste également  sur le fait de compartimenter grâce aux boites.

Ce sont précisément ces boites qui font toute la différence. Le fait d’ajouter une « barrière » physique rend tout de suite l’intérieur d’un placard plus esthétique et plus clair.

 

rangement-boites

 

2. La mise en joie

Avant, j’avais tendance à garder des objets utiles, sans forcément me focaliser sur l’aspect esthétique (mon côté pragmatique et pas fun sans doute). Par exemple, je ne comprenais pas qu’on puisse se débarrasser d’un vêtement s’il nous va. Depuis j’ai éliminé toutes ces choses qui peuvent servir mais qui ne sont pas parfaites (ce classeur qui ferme mal, ce pull dans lequel je ne me sens pas vraiment bien,  même s’il est à la bonne taille,…)

Je remplace désormais plus facilement un objet qui fait l’affaire par un autre qui me plait mieux. Je trouve que l’idée de n’être entourée que d’objets qui mettent en joie est vraiment intéressante. Bien sûr, certains objets, comme par exemple une passoire, ne  procurent pas forcément de la joie, et cela ne veut pas dire qu’il faut  s’en débarrasser pour autant.

L’idée générale est d’avoir un intérieur pratique et fonctionnel, beau de préférence, dans lequel on se sente bien et où on retrouve chaque objet facilement. J’extrapole sans doute un peu mais si on ne garde que des choses agréables et qui mettent en joie, forcément tout ce qui ne sert à rien (même pas à nous faire plaisir) s’en va pour ne laisser la place qu’à ce qui compte pour nous.

 

rangement-marie-kondo-chambre

 

3. Le pliage des vêtements

En 2 mots : essayé, adopté !

Mais tout d’abord un petit rappel : Marie Kondo conseille de ranger tous nos vêtements, lingerie comprise, à la verticale et non pas à l’horizontale. J’y vois un triple intérêt :

  • On gagne de la place
  • Tout est visible
  • Fini les piles qui s’écroulent parce qu’on a voulu prendre le vêtement tout en dessous de la pile.

Bien que Marie Kondo ne soit pas pionnière dans cette manière de plier le linge, elle l’a grandement popularisé.  Moi-même, je n’y ai prêté attention qu’après avoir lu La magie du Rangement. Pourtant, Dominique Loreau avait également cité cette méthode dans un livre plus ancien mais sans insister autant dessus. Je ne m’y étais donc pas arrêtée.

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Personnellement, j’ai commencé cette méthode de pliage avec les vêtements de ma fille lorsqu’elle avait 2 ans. Au lieu de ranger ses vêtements en piles sur les étagères de l’armoire, je les ai tous mis dans les tiroirs qui se trouvent en dessous de celle-ci.

Résultat : 

  • Une rangée par type de vêtement : teeshirts, pulls, pantalons,…
  • Une petite fille déjà autonome dans le choix de sa tenue du jour (par contre je ne dis pas que les vêtements choisis sont assortis entre eux)
  • Un gain de place énorme car j’ai pu ranger énormément de jouets dans les étagères ainsi libérées.

Ces résultats nous ont convaincus, mon mari et moi, de vendre notre propre armoire pour la remplacer par deux commodes à tiroirs. Le pliage n’est pas plus long qu’avant, le rangement est très pratique, les vêtements restent bien à leur place (plus besoin de refaire régulièrement les piles de tee-shirts), et la recherche d’un vêtement est bien plus facile.

 

Je n’ai évoqué ici que quelques aspects de la méthode Konmari. Il y a bien d’autres choses à en retenir, en fonction de sa situation et de ses besoins. Je trouve que Marie Kondo sait bien motiver à se débarrasser des objets qui nous encombrent et nous culpabilisent. Le style n’est certes pas très littéraire,  mais peut-être cela a-t-il contribué à sa popularité ?

Et vous, avez-vous lu ou comptez-vous lire ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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Astuces rangement et organisation

 

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22/10/2019

L’histoire du rangement

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Nos intérieurs sont plus ou moins encombrés selon les personnes. En réponse à cet encombrement, le minimalisme devient tendance bien qu’il soit parfois perçu comme un retour en arrière, comme une privation du confort moderne.

Mais au fait, comment c’était avant ? Comment est-on passé de l’époque où le peu d’objets possédés étaient indispensable, à notre époque de consommation de masse ?

 

Quand a-t-on commencé à avoir besoin de ranger ?

 

A première vue, j’aurais été tentée de répondre les années 50, avec les trente glorieuses qui se sont d’abord traduites par le développement des achats de biens matériels.

C’est en effet à cette époque que de nombreux objets du quotidien ont été créés : le réfrigérateur, la télévision (en noir et blanc), le lave-linge, etc. En quelques années, le nombre de personnes possédant ces nouveaux objets avait alors grimpé en flèche.

 

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On pourrait alors penser que ce n’est qu’à partir de cette période que l’on a commencé à posséder plus que le strict nécessaire. Pourtant, Henry Ford (le fondateur de l’usine automobile Ford) écrivait déjà en 1922 :

« Nos ustensiles de cuisine, notre vaisselle, notre mobilier forment une liste qui aurait stupéfié le plus luxueux potentat d’il y a cinq cent ans. […] Nous ne faisons que nous embarrasser d’objets inutiles. On ne rend pas un compte exact de la quantité de travail et de matière qui ne servent qu’à fournir le public d’une foule d’articles uniquement faits pour être vendus, et qu’on achète que pour les garder chez soi, qui ne sont propres à aucun usage et finissent par être jetés au rebut sans avoir jamais rendu aucun service. » (Henry Ford, Ma vie et mon œuvre, 1922)

Incroyable non ? Mais il faut tout de même noter qu’Henry Ford vivait aux Etats-Unis, pays où le développement de l’industrie et des objets de consommation s’est développé bien plus tôt qu’en France.

 

La consommation par foyer n’a cessé d’augmenter depuis plus de 50 ans

 

La consommation, toutes catégories confondues n’a cessé d’augmenter depuis le début des années 60, date des premières statistiques. D’après une étude de l’Insee réalisée en 2009, en 50 ans le volume annuel de consommation a triplé. Autrement dit, nous consommons aujourd’hui 3 fois plus qu’en 1960 (car la consommation n’a pas diminué entre 2009 et 2019).

Il faut dire que les 30 glorieuses sont passées par là, marquant  le développement de la consommation de masse.

 

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Cette augmentation inclut tous les types de services et de marchandises que nous utilisons. Le paiement du loyer (ou remboursement de crédit) y est donc inclus. Sans grande surprise, sa part a d’ailleurs augmenté alors que les dépenses en alimentation ont diminué. Bien entendu, il s’agit de moyennes, à très grande échelle.

Pourquoi la consommation est-elle trois fois plus importante ? Cela ne s’explique pas par l’augmentation des prix car les chiffres sont bien calculés en volume.

En réalité, de très nombreux produits et services se sont démocratisés en 50-60 ans et sont aujourd’hui tellement courants qu’on pourrait se demander comment on s’en passait avant : la voiture, le téléphone, internet, l’électroménager,… pour ne citer que les plus courants. A cela s’ajoute une augmentation des dépenses de santé et une baisse de l’autoconsommation alimentaire.

 

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Cette augmentation de consommation s’est corrélée avec le développement de la publicité, dont le but est bien de faire consommer au-delà de ses besoins.

Le concept de publicité est très ancien mais à l’époque il ne concernait pas des objets. La première publicité commerciale dans la presse française a vu le jour en 1836. Le but était de faire baisser le prix du journal. Les catalogues d’offres et produits sont apparus quelques années plus tard. La radio apparait en 1922 mais les spots publicitaires n’ont commencé qu’en 1928.

 

Même les conseils de rangement et d’organisation ne sont pas nouveaux

 

Les publicitaires ont compris dès le milieu du 20e siècle que les femmes contrôlaient une énorme partie des décisions d’achats. Les publicités ciblaient donc majoritairement les femmes qui se devaient de tenir leur foyer convenablement. En témoigne le nombre de guides et d’encyclopédies dédiés à l’aménagement et l’entretien intérieur édités après les années 50.

On trouve dans ces livres des conseils et astuces de rangement toujours d’actualité. 

Un exemple concret ? Dans l’encyclopédie de la femme et de la famille publiée en 1971 par Hachette, on évoque déjà la division des rangements grâce à des boites par exemple. Est également mentionnée la nécessité d’organiser ses placards en fonction de l’endroit où on les utilise et de la fréquence à laquelle on en a besoin. Même le désencombrement n’est pas en reste car une bonne ménagère se doit d’ « éliminer ce qui ne sert plus », en se laissant six mois pour se décider en cas de doute.

Dans un autre ouvrage paru en 1990, « Le grand guide de la maison par Hachette », on parle d’étiquetages, de faire du tri en jetant un objet lorsqu’on en achète un nouveau, de privilégier le don ou la vente plutôt que de jeter à la poubelle,…

Parmis les auteurs connus dans le domaine du rangement, Dominique Loreau a beau avoir publié son premier livre bien avant Marie Kondo (en 2009 vs 2016 pour Marie Kondo), on voit bien que le rangement est une affaire de bon sens, et ce depuis des dizaines d’années.

 

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Photo d’une commode au début des années 70
©Scoop Bouillaud

 

On peut tout de même observer qu’auparavant l’enjeu du rangement était de bien organiser sa maison : chaque meuble avait une fonction précise et une maison bien tenue devait contenir un ensemble d’objets indispensables.

Cet enjeu s’est modifié et consiste désormais plus à nous faciliter le quotidien et à nous faire gagner du temps. Le désencombrement prime d’ailleurs souvent sur le rangement en lui-même.

 

L’essor de la seconde vie et du partage

 

Si certaines astuces de rangement ne datent pas d’hier, on observe une évolution importante ces dernières années, notamment dans le désencombrement et le recyclage des objets.

La seconde vie existait déjà avant internet : les vide-greniers se sont multipliés depuis le début des années 1980, le premier relai d’Emmaüs a été créé en 1984,…

Il a été prouvé que le développement de la seconde main n’est pas lié à un manque d’espace (d’après une étude de Gabel et Debary 2011). De plus, une autre étude (Crédoc 2012) montre qu’en fonction des objets, la seconde main est plus ou moins pratiquée, et ceci sans y trouver de corrélation avec le manque d’espace ni avec l’usage d’internet.

Certains objets sont plus facilement revendus d’occasion que d’autres et facilitent donc la dépossession. Le marché de l’automobile d’occasion par exemple n’est pas nouveau et n’a pas eu besoin d’internet pour se développer. Les livres et les vêtements sont très fréquemment donnés. A l’inverse, le matériel électronique est plus souvent stocké ou jeté lorsqu’il est devenu inutile que revendu ou donné.

 

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Ces dernières années, le partage de biens a nettement augmenté. On passe progressivement de la propriété privée vers le partage et la mutualisation des usages. Deux personnes sur trois sont prêtes à partager leurs objets plutôt que de les posséder, un chiffre en constante augmentation car en 2014, ils n’étaient encore qu’un sur deux (source : enquête du Credoc 2018).

Mais ce nouveau mode de consommation n’est pas forcément lié à une idéologie écologique et collaborative. Le gain espéré est sans doute un moteur plus important. Par exemple Air b&b permet aujourd’hui de louer un logement qui aurait servi auparavant à loger des amis ou de la famille.  Le fait de partager permet de gagner de l’argent ou de réduire ses dépenses (comme le covoiturage par exemple).

 

 

En conclusion

 

Bien aménager son intérieur relève à mon sens plus de la logique que de méthodes miracles. Cela explique que rien ne soit vraiment nouveau dans ce domaine, du moins dans les livres, qui restent relativement généraux.

Le rangement se personnalise indéniablement car il n’y a plus une manière unique d’équiper et de ranger son intérieur. Le métier de coach en rangement, encore émergeant en France, se fait donc sur mesure en fonction des besoins de chacun.

De plus, le rangement tend à passer au second plan face au désencombrement, à la dépossession personnelle. Le partage et la seconde vie vont sans aucun doute encore se développer dans les années à venir.

On voit également une augmentation des données informatiques : échanges de mails au lieu de courriers, de photos numériques et divers documents. Il est indéniable que dans l’espace privé et surtout professionnel, la gestion de toutes ces données numériques sera à développer et à optimiser.

Si la possession physique et personnelle tendra à se réduire, l’organisation se déplacera dans les commerces de location et dans les données numériques.

 

 

 

 

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03/09/2023

Faire des listes efficaces

listes efficaces

La liste idéale permet de se souvenir de la tâche à faire au moment où on peut la réaliser. Vous avez déjà remarqué qu’on se souvient souvent d’une tâche à faire au moment où on ne peut pas s’en occuper ?

Quand on a trop de choses à faire, la liste permet de se vider la tête, d’y voir plus clair et de ne rien oublier. Encore faut-il s’y tenir, surtout dans la durée !

Quelques principes simples sont à mon sens absolument indispensables pour que votre liste ne finisse pas au fond de votre poubelle, avant même d’en avoir barré quelques entrées (avouons-le, quel bonheur de pouvoir barrer une tâche faite…).

 

On note des actions précises et simples :        

Tout d’abord, quand on note des tâches trop longues ou imprécises, celles-ci ont toutes les chances de ne jamais être faites. Certains projets nécessitent en effet plusieurs actions et prennent du temps. Il vaut donc mieux noter une action simple et précise, plutôt qu’un projet trop vague.

Si par exemple vous souhaitez changer de cuisine, notez la première étape du projet : « préparer une liste (!) de mes besoins » plutôt que « rénover la cuisine ». En effet, le fait de rénover une cuisine entraine en réalité un certain nombre de tâches intermédiaires. Le fait de ne noter que la première tâche incite bien plus à s’y mettre car c’est concret. Une fois réalisée, vous pourrez ensuite ajouter l’étape suivante (« démarcher les cuisinistes ») sur la liste et ainsi de suite.

Quand la tâche est concrète et rapide à réaliser, il y a moins d’excuses pour la repousser éternellement.

 J’ai commencé par ce point car il me semble essentiel. Si on fractionne bien ses tâches, il n’y a pas de raison de ne pas avancer. Trouver 5 minutes pour passer un appel ou remplir un document est plus facile que de devoir libérer une demi-journée pour traiter l’intégralité de ses tâches administratives.

Notez toujours des actions à faire et non pas des termes vagues.     
 

 

On planifie au maximum :    

Je retrouve souvent chez mes clients plein de petits papiers un peu partout avec des choses à faire. Pourquoi ça ne marche pas ?

Si l’intention est bonne (de décharger la tête et garder une trace pour ne pas oublier), il manque un élément essentiel : le temps pour faire la tâche en question. Il faut donc trouver un moyen pour que votre liste de tâches se rappelle à votre bon souvenir, et de préférence au bon moment !

Si une tâche peut être faite à une date précise, notez-là dans votre agenda ou calendrier. Lorsqu’on s’engage, on a plus de chances de s’y tenir. Faites comme si vous aviez convenu d’un rendez-vous chez le médecin. Vous avez planifié une tâche, alors pas question de la repousser à plus tard.

Cette planification est notamment importante pour les tâches urgentes. Si nécessaire, mettez un rappel sur votre téléphone pour penser au bon moment à ce que vous avez à faire.

 

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Attribuez un code à chaque action en fonction du moment ou de l’endroit dans lequel vous pourrez la réaliser :

On pourrait faire une liste par domaine : privé, professionnel, courant,… mais multiplier les listes ne convient pas toujours. On peut donc tout à fait n’utiliser qu’une seule liste pour tout.

Dans ce cas, avec un simple système de code (couleur ou symbole), on s’y retrouve facilement.

Ainsi, si une tâche ne peut être faite qu’au travail, attribuez-lui un code spécifique. De même, si une tâche est à faire lorsque vous êtes sur l’ordinateur, là aussi, un code particulier sera nécessaire.

Le but ? Lorsque la liste s’agrandit, on évite de devoir la lire en intégralité à chaque fois et on ne passe en revue que les actions qu’on peut faire immédiatement selon l’endroit où on se trouve.

Si vous préférez tout de même créer plusieurs listes, attention à bien les garder ensemble. Cela vous permet de pouvoir noter une action sur n’importe quelle liste à tout moment.    
 

 

On note tout !    

Il vous arrive peut-être de vous dire « je ne note pas cette tâche car je m’en souviendrai ». Le risque est de ne plus savoir exactement où vous en êtes lorsque vous consulterez votre liste : y-a-t-il des tâches à faire plus urgentes ? Que dois-je faire d’autre ?

Vous aurez alors à chercher dans votre liste ET dans votre mémoire. En notant toutes les tâches, vous les centralisez toutes au même endroit et avez un aperçu complet du travail à faire.

Si la liste est vraiment trop énorme, demandez-vous quand même si toutes les tâches sont vraiment nécessaires. Je vois souvent des personnes qui ont envie de faire des choses mais les repoussent depuis des années. Quand on a vraiment envie ou besoin de faire quelque chose, on le fait. Si vous repoussez un projet indéfiniment, en avez-vous vraiment envie ?

Un exemple : Une cliente avait conservé tous ses tickets de caisse depuis plus de 15 ans pour vérifier ses comptes. Outre le fait que revenir 15 ans en arrière ne changerait plus rien car il y aurait largement prescription en cas d’erreur, si elle n’a pas réussi à le faire depuis aussi longtemps, c’est que ce n’était pas si important pour elle. Cet exemple est peut-être un peu extrême mais illustre bien le fait que parfois nous nous mettons la pression nous-mêmes pour des choses qui ne valent pas tant de temps dépensé.

 

collection tickets caisse

 

Pour finir, si certaines tâches de votre liste y restent indéfiniment, cherchez en la cause :

Vous manquez de motivation? Si la tâche est  vraiment obligatoire (la déclaration d’impôts !), dites-vous que plus vite c’est fait, plus vite c’est débarrassé ; et accordez-vous une récompense une fois terminé. Si au contraire ce n’est pas indispensable, réfléchissez à la raison réelle qui vous pousse à vouloir faire cette tâche. Ne vous créez pas des contraintes inutiles.

L’action notée est-elle trop longue à faire ? Dans ce cas,  fractionnez-la en actions plus petites ou bloquez-vous une fois pour toute une date pour la faire.       


 Quand vous ajoutez une tâche à votre liste, essayez de vous imaginer en train de la faire. Est-ce réaliste ? Ça vous semble bien clair ? Si non, pourquoi ?

Souvent on procrastine (= on remet les choses à plus tard) car on ne sait pas vraiment comment gérer une tâche. C’est surtout valable quand on doit prendre une décision et qu’on hésite. Dans ce cas, on peut la fractionner en se demandant qui pourrait nous aider ?

La tâche se transforme alors en un appel ou un contact vers une personne grâce à qui le choix serait plus facile à faire.

 

Mais au fait, pourquoi faire des listes ?        

Notre cerveau ne peut pas retenir plus que quelques informations à la fois. Et devoir se rappeler sans arrêt qu’il ne faut pas oublier telle action à faire peut être stressant. Personnellement quand je dois penser à quelque chose, ça tourne en boucle en tête et ça ne veut même pas dire que je vais y penser au moment venu.

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Si vous ne vous reconnaissez pas dans cette situation, vous n’avez sans doute pas besoin de faire des listes. En revanche, si vous avez abandonné les listes car vous n’arriviez pas à les tenir, ça vaut le coup de réessayer en notant des actions précises, à planifier au maximum. Et si le contenu est trop important, ajoutez des codes (couleur ou symboles) pour répartir les différentes actions à faire.

 

En résumé, ne se trouvent sur votre liste que des actions précises, non planifiables (car dans ce cas elles seraient dans votre agenda ou en rappel dans votre téléphone), séparées par contexte ou regroupées sur une même liste avec un système de code.

 

 

 

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23/08/2024

Les bases de l’organisation familiale 

Nous allons explorer ensemble les bases de l'organisation familiale. C’est vraiment une des choses importante à mes yeux car j’ai été la première à me sentir perdue quand j’ai eu des enfants. On a beau avoir une organisation du tonnerre, quand les enfants arrivent on perd tous nos repères et il faut mettre en place de nouvelles choses en prenant en compte le fait qu'on a un nouveaux membres dans la famille. On va donc chercher à comprendre les besoins spécifiques de chacun, on va établir des objectifs communs, et on va découvrir des astuces pratiques pour simplifier votre quotidien. 

Alors entrons dans le vif du sujet en donnant une définition aux termes “organisation familiale”.

L'organisation familiale, c'est un peu comme un chef d’orchestre. C'est l'art de jongler avec le temps, l'espace et les petites routines pour créer une harmonie dans la maison. Ça passe par  le fait de mettre en place une structure, de routines et de processus au sein de la famille. Tout ça pour aider à gérer les aspects pratiques de la vie quotidienne. Cela englobe la gestion du temps, l'optimisation de l'espace, la définition d'objectifs communs, et la création d'un environnement propice au bien-être et à l'épanouissement de chaque membre de la famille.En gros, c'est trouver l'équilibre parfait entre le sérieux et le fun pour que votre famille fonctionne comme une vraie équipe et que chacun y trouve sa place. 


 

1- Comprendre les bases de l'organisation familiale

 

Pourquoi a t’on besoin d’un minimum d’organisation pour gérer notre famille.  Est ce que vous avez déjà eu l’impression de faire milles choses mais qu'à la fin de votre journée le sentiment qu’il vous reste c’est de n’avoir rien fait. Et bien c’est parce qu'en réalité vous avez tout fait par ci par là en vous laissant distraire par chaque petite chose qui vous passait par la tête. Par exemple, vous partez rangez la bassine de linge de votre enfants et dans sa chambre vous trouvez du linge sale. Vous le descendez à la buanderie pour le mettre à laver et la votre machine est terminé donc vous la mettez à sécher, et vous remarquez que quelqu'un est venu avec ses chaussures sales donc vous passer un coup d’aspi et quand vous remettez l’aspi a sa place … bref vous avez compris, votre bassine de linge propre n’est toujours pas rangée. Donc pour vous l’idée que ca renvoie au cerveau c’est je n’ai rien fait car votre objectif premier n’a pas été fait mais vous avez commencé plusieurs choses sans aller au bout. 

 

Et ce sentiment nous donne vraiment l’impression que rien ne va et qu’on s'épuise sans rien faire. Alors pour tout ça, on peut essayer de réfléchir et de mettre en place d'un système. L’organisation familiale c'est ça . Oui c’est familial car vous allez pouvoir organiser la vie de chaque membre de la famille donc vous serez plus alléger mais cette organisation sert aussi à responsabiliser chaque membre de la famille donc vous allez aussi apprendre à déléguer. 

 

2- Établir des objectifs familiaux 

 

Maintenant que vous savez ça , imaginez-vous tous ensemble, assis autour d'une table pour définir les objectifs communs de la famille.  Définissez vos priorités, vos buts. Par exemple en tant que parents on peut avoir envie de plus de temps pour soi ou de plus de temps en couple ou avoir une meilleure alimentation, les ados voudront peut être plus de sorties avec les copains ou plus d’activités sportives et les enfants eux voudront peut être plus de temps avec leurs parents ou plus d’autonomie dans certains domaines.  Faites votre liste pour ensuite réfléchir aux solutions. Le fait de tout écrire vous donnera aussi conscience que des choses que vous faites actuellement sont en parfaites contradiction avec vos souhaits! Le pointer du doigt c'est déjà un grand pas! 

 

Ok maintenant que la liste est faite je vais essayer de vous donner des pistes pour mettre en place des actions qui pourront vous aider à créer de nouvelles habitudes pour vous et votre famille. 

 

3- Gestion du temps familial 

 

On va commencer par la gestion du temps, pilier important de l’organisation familiale puisque aujourd'hui tout repose sur le temps. C’est la seule chose qu’on ne sait acheter et c’est la chose qui compte le plus. 

 

La première habitude et la plus basique je dirais c’est de vous créer un agenda familial. Vous pouvez complètement le faire en version papier accroché au mur ou alors de façon digitale. Si vous n’avez que des ados à la maison, le digital fonctionnera bien. Vous pouvez aussi mixer et avoir un agenda digital pour les parents et un planner afficher dans la maison pour les enfants avec juste ce qu’ils ont besoin de savoir dessus. Le fait de créer un agenda partagé permets à chaque membre de la famille de savoir si un moment est libre pour planifier une activité par exemple ou de savoir ou se trouve chacun a un moment donné. Pour les parents c’est aussi le moyen d’avoir une vision globale sur une semaine ou sur un mois de ce qui va se passer et de pouvoir anticiper les choses. Si le petit dernier est invité à deux anniversaires au mois de mars, on sait qu’il faudra prévoir un petit cadeau et surtout du temps pour l'emmener. On ne se retrouve pas au dernier moment a dire qu’on avait prévu autre chose parce qu'on avait oublié. Vous pouvez aussi noter vos séances de sport, vos rendez-vous médicaux, les dîners entre amis, les sorties spéciales etc . Tout doit être visible. L’habitude à prendre c’est de toujours noter les événements, les rdv, les dîners et autres au moment où vous le planifiez. 

 

Ensuite pour tout ce qui est des tâches ménagères ici encore essayer de planifier. Au début plus qu’il n’en faut pour que ça s'ancre bien. Voyez en partant de votre agenda et du temps que vous passez à la maison comment vous pouvez intégrer les tâches ménagères. Vous pouvez très bien imaginer que chaque soir vous faites 10 minutes de rangement de la maison. Ça peut être un petit rituel familial. Donc à 18H30 avant de manger tout le monde range les choses qui trainent. Vous le faites ensemble donc ça va plus vite et vous pouvez ensuite partager le dîner sereinement. On peut aussi comme je vous l’ai dit dans le dernier épisode définir un jour pour faire ses lessives. Et surtout on s’y tient on ne fait pas de lessives entre sauf urgence. On peut aussi assigner à chacun une tâche à faire par jour en fonction de son âge. Le plus grand pourra vider le lave vaisselle et le petit passera un coup sur la table après manger. 

 

Et une dernière chose importante pour la gestion du temps: apprenez à dire non. Oui des fois ça n'est pas facile quand on a envie de faire plaisir à tout le monde mais si on dit oui à tout on se prive de moments dont on a vraiment envie parfois. Pour reprendre l’exemple des anniversaire des copains. Si c’est un copain dont votre enfant ne parle pas ou si il n’a pas l'air emballé à l'idée d’y aller et bien non on y va pas. On gagne du temps et on pourra faire autre chose de ce temps qui nous plaira vraiment. Vos collègues vous invitent à un repas de noël mais vous n’avez pas forcément envie d’y aller alors n’y allez pas juste pour faire plaisir … bref vous avez compris le concept on dit non si on sait que ca ne va rien nous apporter et que personne n’en a vraiment envie. On économise notre temps. 

 

4- Organisation de l'espace familial 

 

Je ne le répéterai jamais assez mais, désencombrez régulièrement. Ne pas avoir de parasites visuels que ce soit à votre vue ou dans les placards c’est vraiment se libérer de la charge mentale. Oui à chaque fois que vous voyez le batteur de mamie Jeanine dans le placard vous vous dites que vous ne l'utilisez jamais mais que quand même, elle vous l’a gentiment donné... Oui c'était sympa mais c’est encore plus sympa de vous en débarrasser au moins vous n’y penserez plus.  Planifiez donc des sessions régulières de désencombrement pour libérer de l'espace ou placer un bac dans un endroit stratégique de la maison pour que tout le monde puisse poser les objets dont il ne veut plus. Et une fois par mois faites une session ventes, dons ou déchetterie. 

  

Ensuite attribuer des zones spécifiques. Chaque partie de la maison doit avoir son utilité. On essaye donc de ne pas ramener tout son dressing dans la salle de bain ou de poser toute la paperasse sur la table du salon. Pour ça, faites en sorte d’avoir les rangements adaptés dans vos pièces. Le but c’est que chaque chose soit à sa place. Si tous vos objets ont une place c’est beaucoup plus facile de les ranger et ça va plus vite. N'hésitez pas à étiqueter les bacs de rangement ou les tiroirs pour une meilleure visibilité. 

 

On a vu la gestion du temps et la gestion de l’espace. C’est déjà une bonne base d’organisation familiale. 

 

En plus de tout ça n'hésitez pas à mettre en place des routines. Ça marche très bien pour les enfants mais ça marche aussi pour nous. Par exemple pour les enfants la routine du soir ça peut être repas, bain, histoire, pipi et dodo. Et pour nous ça peut être repas, 10 minutes de rangement, film, 15 minutes de lecture et dodo. Si vous répétez ça tous les soirs vous vous sentirez apaisé. Peut importe la routine et ce que vous y mettez tant que ca vous convient. MAIS faites en une routine. Vous n’aurez plus à réfléchir et vous libérerez de l’espace pour autre chose. 


 

Et puis encourager l'autonomie des membres de la famille. Vraiment peu importe l'âge, il est possible de responsabiliser chacun. On peut utiliser des outils pour ça et récemment on en voit un en particulier sur pas mal de réseau et de compte organisation c’est le classeur de famille.  Le but c’est de prendre un classeur et d’y mettre tout ce qui est important pour la vie de la famille. On peut donc y mettre des numéros importants comme les médecins ou les nounous. On peut aussi y glisser les emplois du temps de chacun. On va pouvoir y mettre une copie des documents importants comme les pièces d’identité ou le livret de famille. Comme ca ils sont toujours à dispo si besoin. Ça peut être le carnet d’adresses de la famille et des amis. On peut aussi y mettre une gestion du budget familial ou encore le courrier à traiter comme les factures à payer. Il regroupe toutes les petites choses dont on a besoin au quotidien mais qui se dispersent un peu partout dans une maison. Je n’en ai pas encore mais j’ai bien envie de tester. Il peut être sous format papier ou numérique. J’aime toujours essayer de nouveaux outils. 

 

On a fait un bon tour de ce qu’on peut mettre en place pour l’organisation familiale. Il existe de nombreux autres points à auditer mais la, vous avez une bonne base pour commencer à travailler dessus. Si vous avez besoin d'aide, le home management peut vous aider et vous pouvez vous faire accompagner d’une professionnelle de l’organisation. Donc n'hésitez pas à venir en discuter avec moi si vous le souhaitez. Instagram - Tout en Ordre

 

Et si vous voulez en savoir plus sur le lien entre organisation et bien-être je vous laisse lire l'articel suivant: L'importance de l'organisation pour réduire le stress et améliorer votre bien-être
 

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