Faire des listes efficaces


listes efficaces

La liste idéale permet de se souvenir de la tâche à faire au moment où on peut la réaliser. Vous avez déjà remarqué qu’on se souvient souvent d’une tâche à faire au moment où on ne peut pas s’en occuper ?

Quand on a trop de choses à faire, la liste permet de se vider la tête, d’y voir plus clair et de ne rien oublier. Encore faut-il s’y tenir, surtout dans la durée !

Quelques principes simples sont à mon sens absolument indispensables pour que votre liste ne finisse pas au fond de votre poubelle, avant même d’en avoir barré quelques entrées (avouons-le, quel bonheur de pouvoir barrer une tâche faite…).

 

On note des actions précises et simples :        

Tout d’abord, quand on note des tâches trop longues ou imprécises, celles-ci ont toutes les chances de ne jamais être faites. Certains projets nécessitent en effet plusieurs actions et prennent du temps. Il vaut donc mieux noter une action simple et précise, plutôt qu’un projet trop vague.

Si par exemple vous souhaitez changer de cuisine, notez la première étape du projet : « préparer une liste (!) de mes besoins » plutôt que « rénover la cuisine ». En effet, le fait de rénover une cuisine entraine en réalité un certain nombre de tâches intermédiaires. Le fait de ne noter que la première tâche incite bien plus à s’y mettre car c’est concret. Une fois réalisée, vous pourrez ensuite ajouter l’étape suivante (« démarcher les cuisinistes ») sur la liste et ainsi de suite.

Quand la tâche est concrète et rapide à réaliser, il y a moins d’excuses pour la repousser éternellement.

 J’ai commencé par ce point car il me semble essentiel. Si on fractionne bien ses tâches, il n’y a pas de raison de ne pas avancer. Trouver 5 minutes pour passer un appel ou remplir un document est plus facile que de devoir libérer une demi-journée pour traiter l’intégralité de ses tâches administratives.

Notez toujours des actions à faire et non pas des termes vagues.     
 

 

On planifie au maximum :    

Je retrouve souvent chez mes clients plein de petits papiers un peu partout avec des choses à faire. Pourquoi ça ne marche pas ?

Si l’intention est bonne (de décharger la tête et garder une trace pour ne pas oublier), il manque un élément essentiel : le temps pour faire la tâche en question. Il faut donc trouver un moyen pour que votre liste de tâches se rappelle à votre bon souvenir, et de préférence au bon moment !

Si une tâche peut être faite à une date précise, notez-là dans votre agenda ou calendrier. Lorsqu’on s’engage, on a plus de chances de s’y tenir. Faites comme si vous aviez convenu d’un rendez-vous chez le médecin. Vous avez planifié une tâche, alors pas question de la repousser à plus tard.

Cette planification est notamment importante pour les tâches urgentes. Si nécessaire, mettez un rappel sur votre téléphone pour penser au bon moment à ce que vous avez à faire.

 

alarme

 

 

Attribuez un code à chaque action en fonction du moment ou de l’endroit dans lequel vous pourrez la réaliser :

On pourrait faire une liste par domaine : privé, professionnel, courant,… mais multiplier les listes ne convient pas toujours. On peut donc tout à fait n’utiliser qu’une seule liste pour tout.

Dans ce cas, avec un simple système de code (couleur ou symbole), on s’y retrouve facilement.

Ainsi, si une tâche ne peut être faite qu’au travail, attribuez-lui un code spécifique. De même, si une tâche est à faire lorsque vous êtes sur l’ordinateur, là aussi, un code particulier sera nécessaire.

Le but ? Lorsque la liste s’agrandit, on évite de devoir la lire en intégralité à chaque fois et on ne passe en revue que les actions qu’on peut faire immédiatement selon l’endroit où on se trouve.

Si vous préférez tout de même créer plusieurs listes, attention à bien les garder ensemble. Cela vous permet de pouvoir noter une action sur n’importe quelle liste à tout moment.    
 

 

On note tout !    

Il vous arrive peut-être de vous dire « je ne note pas cette tâche car je m’en souviendrai ». Le risque est de ne plus savoir exactement où vous en êtes lorsque vous consulterez votre liste : y-a-t-il des tâches à faire plus urgentes ? Que dois-je faire d’autre ?

Vous aurez alors à chercher dans votre liste ET dans votre mémoire. En notant toutes les tâches, vous les centralisez toutes au même endroit et avez un aperçu complet du travail à faire.

Si la liste est vraiment trop énorme, demandez-vous quand même si toutes les tâches sont vraiment nécessaires. Je vois souvent des personnes qui ont envie de faire des choses mais les repoussent depuis des années. Quand on a vraiment envie ou besoin de faire quelque chose, on le fait. Si vous repoussez un projet indéfiniment, en avez-vous vraiment envie ?

Un exemple : Une cliente avait conservé tous ses tickets de caisse depuis plus de 15 ans pour vérifier ses comptes. Outre le fait que revenir 15 ans en arrière ne changerait plus rien car il y aurait largement prescription en cas d’erreur, si elle n’a pas réussi à le faire depuis aussi longtemps, c’est que ce n’était pas si important pour elle. Cet exemple est peut-être un peu extrême mais illustre bien le fait que parfois nous nous mettons la pression nous-mêmes pour des choses qui ne valent pas tant de temps dépensé.

 

collection tickets caisse

 

Pour finir, si certaines tâches de votre liste y restent indéfiniment, cherchez en la cause :

Vous manquez de motivation? Si la tâche est  vraiment obligatoire (la déclaration d’impôts !), dites-vous que plus vite c’est fait, plus vite c’est débarrassé ; et accordez-vous une récompense une fois terminé. Si au contraire ce n’est pas indispensable, réfléchissez à la raison réelle qui vous pousse à vouloir faire cette tâche. Ne vous créez pas des contraintes inutiles.

L’action notée est-elle trop longue à faire ? Dans ce cas,  fractionnez-la en actions plus petites ou bloquez-vous une fois pour toute une date pour la faire.       


 Quand vous ajoutez une tâche à votre liste, essayez de vous imaginer en train de la faire. Est-ce réaliste ? Ça vous semble bien clair ? Si non, pourquoi ?

Souvent on procrastine (= on remet les choses à plus tard) car on ne sait pas vraiment comment gérer une tâche. C’est surtout valable quand on doit prendre une décision et qu’on hésite. Dans ce cas, on peut la fractionner en se demandant qui pourrait nous aider ?

La tâche se transforme alors en un appel ou un contact vers une personne grâce à qui le choix serait plus facile à faire.

 

Mais au fait, pourquoi faire des listes ?        

Notre cerveau ne peut pas retenir plus que quelques informations à la fois. Et devoir se rappeler sans arrêt qu’il ne faut pas oublier telle action à faire peut être stressant. Personnellement quand je dois penser à quelque chose, ça tourne en boucle en tête et ça ne veut même pas dire que je vais y penser au moment venu.

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Si vous ne vous reconnaissez pas dans cette situation, vous n’avez sans doute pas besoin de faire des listes. En revanche, si vous avez abandonné les listes car vous n’arriviez pas à les tenir, ça vaut le coup de réessayer en notant des actions précises, à planifier au maximum. Et si le contenu est trop important, ajoutez des codes (couleur ou symboles) pour répartir les différentes actions à faire.

 

En résumé, ne se trouvent sur votre liste que des actions précises, non planifiables (car dans ce cas elles seraient dans votre agenda ou en rappel dans votre téléphone), séparées par contexte ou regroupées sur une même liste avec un système de code.

 

 

 

Astuces rangement et organisation

 

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07/03/2021

Comment faire plus avec moins ?

comment-gagner-en-efficacite

Ca y est, la journée est finie et j’ai encore l’impression de n’avoir rien fait. Bon c’est vrai je n’ai pas ABSOLUMENT rien fait au sens propre. Quand j’y repense j’ai fait plein de petites choses mais pas celles que j’aurais aimé faire. Il me faudrait des journées de 48h !           

On a parfois l’impression de manquer de temps et on ne voit pas comment allonger ses journées. Comment enfin avoir la sensation d’avancer et de faire tout ce qu’on voudrait ?

 

Avant tout, on se fixe des objectifs précis

En effet, comment avoir l’impression d’avancer si on ne sait même pas où on doit aller ? Se définir des objectifs signifie chercher ce qu’on doit avoir accompli pour être satisfait.

Les objectifs permettent aussi de se rendre compte de l’avancement, du chemin parcouru en cas de mou. Quand on a l’impression de passer son temps à travailler sur un projet (que ce soit professionnel ou personnel) et qu’on n’en voit pas le bout, rien de plus démotivant. Alors que si on a cadré la situation de départ et la situation voulue à l’arrivée, on se rend plus facilement compte de ce qui a déjà été fait.

 

"S’il n’y avait aucune limite financière, voire familiale, quelle serait ma vie de rêve ? "
Ploum

 

Le plus difficile dans la définition d’un objectif est sans doute de trouver ce qu’on veut vraiment. Dans le cadre professionnel c’est plutôt facile si on a un supérieur hiérarchique qui nous donne les objectifs à atteindre. Dans le cadre privé par contre c’est entièrement à nous de définir ce dont on a vraiment envie.

 

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J’adore ce texte de l’auteur Ploum, sur notre vie idéale : https://ploum.net/le-cauchemar-dune-vie-de-reve/ Il pointe bien le fait que savoir ce que l’on veut n’est pas si évident qu’il ne semble.

 

"Nous ne savons pas ce que nous voulons ! Nous croyons savoir. Nous avons l’intuition que c’est simple. Jusqu’au moment où nous devons nous confronter à la réalité."              
 

 

Une fois qu’on a défini nos objectifs, il faut réussir à les atteindre.

Est-ce qu’on manque vraiment de temps ?

Le manque de temps peut être une bonne excuse pour ne pas faire ce qui à nos yeux manque d’intérêt. Quand on a absolument envie de faire quelque chose, on trouve toujours un peu de temps. Par contre, repousser à plus tard ce qu’on ne veut pas faire est tellement tentant.

Se débarrasser d’une corvée est un très bon moyen de l’oublier. Remettre les choses indispensables à plus tard ne résout rien, la seule solution est de passer à l’action
 

En décomposant une corvée en petites tâches, on avance pas à pas, c’est plus motivant et on se rend compte de l’avancement progressif.

 

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A l’inverse, bien faire une chose ne la rend pas plus importante. Une tâche qui prend du temps ne signifie pas une tâche importante. On peut donc se poser la question du temps à passer sur chaque tâche à faire.

De même, urgent n’est pas prioritaire, si on fait tout le temps ce qui est urgent on ne fait jamais rien pour soi.

 

On pourrait donc relativiser et trouver ce qui est vraiment important

On ne peut en effet pas toujours tout faire, ni faire les choses parfaitement (le grand problème des perfectionnistes qui passent énormément de temps sur les détails).

Je ne dis pas qu’il faut bâcler ce qu’on fait, mais au moins se demander si l’amélioration apportée vaut le temps consacré.

On pourrait par exemple vouloir être enfin à jour sur la pile de magazines à lire qui se sont accumulés depuis des mois. Mais les informations potentiellement intéressantes méritent-elles d’y consacrer autant de temps ? Nous avons accès à tellement d’informations qu’il est de toute façon totalement impossible de tout savoir.

 

« Une seule édition du New York Times renferme plus d’informations que n’aurait pu en accumuler un Britannique du 17e siècle durant toute sa vie »
(Dr R.A. Swenson, d’après Rita Emmett)

 

Prendre des décisions est donc indispensable pour se focaliser sur ce qui compte réellement.

Nous devons faire des choix en permanence tout au long de la journée, ce qui peut être stressant. Ce qui fait le plus peur n’est pas forcément de décider mais de prendre le risque de se tromper, de prendre la mauvaise décision. Pour dédramatiser la prise de décisions, on peut se dire que le pire c’est de ne pas décider du tout. Repousser le moment de décider n’empêche pas le risque de mal décider. Le plus tôt est alors le mieux pour pouvoir passer à autre chose.

 

L’efficacité n’est pas forcément suffisante

Etre efficace, c’est le fait de produire l’effet qu’on attend, d’avoir atteint son but.

Donc si on est efficace c’est parfait alors non ?

Eh bien pas forcément. On peut avoir atteint son objectif mais en ayant perdu beaucoup de temps. C’est là la différence avec l’efficience.

L’efficience est le fait d’utiliser le meilleur chemin possible pour atteindre son but. Ou encore d’avoir le meilleur résultat avec le moins d’effort possible.

 

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Un exemple : vous remettez de l’ordre dans votre maison mais vous passez votre temps à circuler d’une pièce à l’autre et à faire des allers-retours. Au final vous aurez été efficace si votre maison est rangée. Mais vous auriez été également efficient si en plus vous aviez été mieux organisé. Si vous aviez regroupé vos déplacements au lieu de vous déplacer à chaque fois que vous tombiez sur un objet qui doit aller dans une autre pièce, vous auriez gagné également du temps pour un même résultat.

 

80% des effets sont le résultat de 20% des causes.
Pareto
 

Mais alors comment gagner en efficience ?

Impossible de parler d’optimisation du temps sans parler du principe de Pareto (aussi appelé loi des 80-20). D'après Pareto, 80% des effets sont le résultat de 20% des causes.

 

Dit comme cela c'est un peu vague mais on peut l'appliquer à plein de domaines :
- On utilise 20% de nos objets 80% du temps
- 20% de nos problèmes nous occupent 80% de notre temps
- 80% du bazar est issu de 20% des habitants du logement (ok celui-ci je l'ai inventé, quoi que…)

 

Il ne s'agit que d'un principe, qui n'a aucune valeur scientifique. Ce qu'il faut en retenir : rien n'est réparti linéairement, et en agissant sur les causes les plus importantes, on peut améliorer son efficience. Si on se focalise trop sur les détails, on risque de ne pas voir la situation s'améliorer.

 

Par exemple si on veut faire du tri (pour rester dans le thème du rangement), on arrive à éliminer une grande partie de nos objets inutiles très facilement. Par contre on pourrait bloquer sur une petite partie d'entre eux (attention là encore, ce n'est qu'un principe).

Pour rester efficace, mieux vaut donc dans un premier temps laisser de côté les objets qui nous posent problème, au risque de tout laisser tomber à la première difficulté.

 

En résumé, définir ses objectifs n’est pas une perte de temps car si ce n’est pas clair on a l’impression de ne pas avancer. En revanche, si on a bien défini ce qui est vraiment important, tant dans ses objectifs que dans le processus pour les atteindre, on gagne au final énormément de temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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23/08/2024

Les bases de l’organisation familiale 

Nous allons explorer ensemble les bases de l'organisation familiale. C’est vraiment une des choses importante à mes yeux car j’ai été la première à me sentir perdue quand j’ai eu des enfants. On a beau avoir une organisation du tonnerre, quand les enfants arrivent on perd tous nos repères et il faut mettre en place de nouvelles choses en prenant en compte le fait qu'on a un nouveaux membres dans la famille. On va donc chercher à comprendre les besoins spécifiques de chacun, on va établir des objectifs communs, et on va découvrir des astuces pratiques pour simplifier votre quotidien. 

Alors entrons dans le vif du sujet en donnant une définition aux termes “organisation familiale”.

L'organisation familiale, c'est un peu comme un chef d’orchestre. C'est l'art de jongler avec le temps, l'espace et les petites routines pour créer une harmonie dans la maison. Ça passe par  le fait de mettre en place une structure, de routines et de processus au sein de la famille. Tout ça pour aider à gérer les aspects pratiques de la vie quotidienne. Cela englobe la gestion du temps, l'optimisation de l'espace, la définition d'objectifs communs, et la création d'un environnement propice au bien-être et à l'épanouissement de chaque membre de la famille.En gros, c'est trouver l'équilibre parfait entre le sérieux et le fun pour que votre famille fonctionne comme une vraie équipe et que chacun y trouve sa place. 


 

1- Comprendre les bases de l'organisation familiale

 

Pourquoi a t’on besoin d’un minimum d’organisation pour gérer notre famille.  Est ce que vous avez déjà eu l’impression de faire milles choses mais qu'à la fin de votre journée le sentiment qu’il vous reste c’est de n’avoir rien fait. Et bien c’est parce qu'en réalité vous avez tout fait par ci par là en vous laissant distraire par chaque petite chose qui vous passait par la tête. Par exemple, vous partez rangez la bassine de linge de votre enfants et dans sa chambre vous trouvez du linge sale. Vous le descendez à la buanderie pour le mettre à laver et la votre machine est terminé donc vous la mettez à sécher, et vous remarquez que quelqu'un est venu avec ses chaussures sales donc vous passer un coup d’aspi et quand vous remettez l’aspi a sa place … bref vous avez compris, votre bassine de linge propre n’est toujours pas rangée. Donc pour vous l’idée que ca renvoie au cerveau c’est je n’ai rien fait car votre objectif premier n’a pas été fait mais vous avez commencé plusieurs choses sans aller au bout. 

 

Et ce sentiment nous donne vraiment l’impression que rien ne va et qu’on s'épuise sans rien faire. Alors pour tout ça, on peut essayer de réfléchir et de mettre en place d'un système. L’organisation familiale c'est ça . Oui c’est familial car vous allez pouvoir organiser la vie de chaque membre de la famille donc vous serez plus alléger mais cette organisation sert aussi à responsabiliser chaque membre de la famille donc vous allez aussi apprendre à déléguer. 

 

2- Établir des objectifs familiaux 

 

Maintenant que vous savez ça , imaginez-vous tous ensemble, assis autour d'une table pour définir les objectifs communs de la famille.  Définissez vos priorités, vos buts. Par exemple en tant que parents on peut avoir envie de plus de temps pour soi ou de plus de temps en couple ou avoir une meilleure alimentation, les ados voudront peut être plus de sorties avec les copains ou plus d’activités sportives et les enfants eux voudront peut être plus de temps avec leurs parents ou plus d’autonomie dans certains domaines.  Faites votre liste pour ensuite réfléchir aux solutions. Le fait de tout écrire vous donnera aussi conscience que des choses que vous faites actuellement sont en parfaites contradiction avec vos souhaits! Le pointer du doigt c'est déjà un grand pas! 

 

Ok maintenant que la liste est faite je vais essayer de vous donner des pistes pour mettre en place des actions qui pourront vous aider à créer de nouvelles habitudes pour vous et votre famille. 

 

3- Gestion du temps familial 

 

On va commencer par la gestion du temps, pilier important de l’organisation familiale puisque aujourd'hui tout repose sur le temps. C’est la seule chose qu’on ne sait acheter et c’est la chose qui compte le plus. 

 

La première habitude et la plus basique je dirais c’est de vous créer un agenda familial. Vous pouvez complètement le faire en version papier accroché au mur ou alors de façon digitale. Si vous n’avez que des ados à la maison, le digital fonctionnera bien. Vous pouvez aussi mixer et avoir un agenda digital pour les parents et un planner afficher dans la maison pour les enfants avec juste ce qu’ils ont besoin de savoir dessus. Le fait de créer un agenda partagé permets à chaque membre de la famille de savoir si un moment est libre pour planifier une activité par exemple ou de savoir ou se trouve chacun a un moment donné. Pour les parents c’est aussi le moyen d’avoir une vision globale sur une semaine ou sur un mois de ce qui va se passer et de pouvoir anticiper les choses. Si le petit dernier est invité à deux anniversaires au mois de mars, on sait qu’il faudra prévoir un petit cadeau et surtout du temps pour l'emmener. On ne se retrouve pas au dernier moment a dire qu’on avait prévu autre chose parce qu'on avait oublié. Vous pouvez aussi noter vos séances de sport, vos rendez-vous médicaux, les dîners entre amis, les sorties spéciales etc . Tout doit être visible. L’habitude à prendre c’est de toujours noter les événements, les rdv, les dîners et autres au moment où vous le planifiez. 

 

Ensuite pour tout ce qui est des tâches ménagères ici encore essayer de planifier. Au début plus qu’il n’en faut pour que ça s'ancre bien. Voyez en partant de votre agenda et du temps que vous passez à la maison comment vous pouvez intégrer les tâches ménagères. Vous pouvez très bien imaginer que chaque soir vous faites 10 minutes de rangement de la maison. Ça peut être un petit rituel familial. Donc à 18H30 avant de manger tout le monde range les choses qui trainent. Vous le faites ensemble donc ça va plus vite et vous pouvez ensuite partager le dîner sereinement. On peut aussi comme je vous l’ai dit dans le dernier épisode définir un jour pour faire ses lessives. Et surtout on s’y tient on ne fait pas de lessives entre sauf urgence. On peut aussi assigner à chacun une tâche à faire par jour en fonction de son âge. Le plus grand pourra vider le lave vaisselle et le petit passera un coup sur la table après manger. 

 

Et une dernière chose importante pour la gestion du temps: apprenez à dire non. Oui des fois ça n'est pas facile quand on a envie de faire plaisir à tout le monde mais si on dit oui à tout on se prive de moments dont on a vraiment envie parfois. Pour reprendre l’exemple des anniversaire des copains. Si c’est un copain dont votre enfant ne parle pas ou si il n’a pas l'air emballé à l'idée d’y aller et bien non on y va pas. On gagne du temps et on pourra faire autre chose de ce temps qui nous plaira vraiment. Vos collègues vous invitent à un repas de noël mais vous n’avez pas forcément envie d’y aller alors n’y allez pas juste pour faire plaisir … bref vous avez compris le concept on dit non si on sait que ca ne va rien nous apporter et que personne n’en a vraiment envie. On économise notre temps. 

 

4- Organisation de l'espace familial 

 

Je ne le répéterai jamais assez mais, désencombrez régulièrement. Ne pas avoir de parasites visuels que ce soit à votre vue ou dans les placards c’est vraiment se libérer de la charge mentale. Oui à chaque fois que vous voyez le batteur de mamie Jeanine dans le placard vous vous dites que vous ne l'utilisez jamais mais que quand même, elle vous l’a gentiment donné... Oui c'était sympa mais c’est encore plus sympa de vous en débarrasser au moins vous n’y penserez plus.  Planifiez donc des sessions régulières de désencombrement pour libérer de l'espace ou placer un bac dans un endroit stratégique de la maison pour que tout le monde puisse poser les objets dont il ne veut plus. Et une fois par mois faites une session ventes, dons ou déchetterie. 

  

Ensuite attribuer des zones spécifiques. Chaque partie de la maison doit avoir son utilité. On essaye donc de ne pas ramener tout son dressing dans la salle de bain ou de poser toute la paperasse sur la table du salon. Pour ça, faites en sorte d’avoir les rangements adaptés dans vos pièces. Le but c’est que chaque chose soit à sa place. Si tous vos objets ont une place c’est beaucoup plus facile de les ranger et ça va plus vite. N'hésitez pas à étiqueter les bacs de rangement ou les tiroirs pour une meilleure visibilité. 

 

On a vu la gestion du temps et la gestion de l’espace. C’est déjà une bonne base d’organisation familiale. 

 

En plus de tout ça n'hésitez pas à mettre en place des routines. Ça marche très bien pour les enfants mais ça marche aussi pour nous. Par exemple pour les enfants la routine du soir ça peut être repas, bain, histoire, pipi et dodo. Et pour nous ça peut être repas, 10 minutes de rangement, film, 15 minutes de lecture et dodo. Si vous répétez ça tous les soirs vous vous sentirez apaisé. Peut importe la routine et ce que vous y mettez tant que ca vous convient. MAIS faites en une routine. Vous n’aurez plus à réfléchir et vous libérerez de l’espace pour autre chose. 


 

Et puis encourager l'autonomie des membres de la famille. Vraiment peu importe l'âge, il est possible de responsabiliser chacun. On peut utiliser des outils pour ça et récemment on en voit un en particulier sur pas mal de réseau et de compte organisation c’est le classeur de famille.  Le but c’est de prendre un classeur et d’y mettre tout ce qui est important pour la vie de la famille. On peut donc y mettre des numéros importants comme les médecins ou les nounous. On peut aussi y glisser les emplois du temps de chacun. On va pouvoir y mettre une copie des documents importants comme les pièces d’identité ou le livret de famille. Comme ca ils sont toujours à dispo si besoin. Ça peut être le carnet d’adresses de la famille et des amis. On peut aussi y mettre une gestion du budget familial ou encore le courrier à traiter comme les factures à payer. Il regroupe toutes les petites choses dont on a besoin au quotidien mais qui se dispersent un peu partout dans une maison. Je n’en ai pas encore mais j’ai bien envie de tester. Il peut être sous format papier ou numérique. J’aime toujours essayer de nouveaux outils. 

 

On a fait un bon tour de ce qu’on peut mettre en place pour l’organisation familiale. Il existe de nombreux autres points à auditer mais la, vous avez une bonne base pour commencer à travailler dessus. Si vous avez besoin d'aide, le home management peut vous aider et vous pouvez vous faire accompagner d’une professionnelle de l’organisation. Donc n'hésitez pas à venir en discuter avec moi si vous le souhaitez. Instagram - Tout en Ordre

 

Et si vous voulez en savoir plus sur le lien entre organisation et bien-être je vous laisse lire l'articel suivant: L'importance de l'organisation pour réduire le stress et améliorer votre bien-être
 

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29/10/2018

Je rangerai plus tard... Comment éviter de procrastiner ?

procrastination

Vous devez souvent lutter pour ne pas tout repousser au lendemain ?

Il faut dire que c’est tellement tentant de tout simplement se dire « je le ferai plus tard » :

Je plierai ce tee-shirt correctement, pour l’instant je le mets en boule direct devant les autres vêtements (c’est déjà bien de le poser là où il se range)

Je classerai cette photo sauvegardée plus tard, pour l’instant je l’enregistre sur le bureau

Je jetterai plus tard ce papier qui traine, il ne me gène pas trop pour l’instant

Bref... Tout ça pour vous dire que OUI, vous êtes parfaitement normal(e) si vous aussi vous n’avez pas toujours envie de faire les choses tout de suite mais de les remettre à plus tard. On appelle cela de la procrastination.

La procrastination n’est pas forcément un défaut si elle n’engendre pas de conséquences négatives mais peut vraiment user au quotidien, car tant qu’on repousse les choses au lendemain on continue à y penser.

 

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Pourquoi on procrastine ?

Déjà, non ce n’est pas forcément de la fainéantise. On peut se sentir vraiment bloqué et anxieux à l’idée de faire quelque chose.

Ou bien l’effort à faire demande de la concentration alors qu’on a naturellement tendance à chercher la récompense immédiate, le chemin le plus facile, là tout de suite. D’autant plus si la tâche à faire n’est pas si importante et donc qu’elle peut attendre.

Le proverbe « ne remets pas au lendemain ce que tu peux faire le jour même» a-t-il un sens si on ne voit pas l’intérêt de la tâche en question ?

Là le problème vient surtout du fait qu’en repoussant une tâche, on continue d’y penser et au final on aura perdu du temps. Tandis qu’une petite tâche immédiatement réalisée peut être tout de suite oubliée et on peut passer à autre chose.

 

Mathias Pessiglione, chef d’équipe à l’institut du Cerveau, explique également que chez les personnes ayant tendance à procrastiner, les valeurs de récompense et d’effort ne se mesurent pas de la même manière :

La valeur d’une récompense diminue avec le temps (encore plus chez les enfants). Nous préférons naturellement obtenir une récompense le plus vite possible.

De la même manière, les efforts à fournir pour obtenir une récompense coutent plus immédiatement que s’ils sont remis à plus tard.

Lorsqu’on a une grande tendance à procrastiner, on considère que la valeur de l’effort à fournir baisse plus vite avec le temps que celle de la récompense.

Mathias Pessiglione prend pour exemple le rangement d’une chambre : un procrastineur va considérer que s’il range sa chambre demain au lieu d’aujourd’hui, sa satisfaction (la récompense) sera globalement la même. Par contre, il considérera que l’effort à fournir pour le faire est moins pénible s’il le remet au lendemain.

 

 

La procrastination a donc plein de causes possibles que j’ai à peine survolées ici. Personne ne peut donc prétendre avoir LA solution pour ne plus procrastiner.

 

Il y a tout de même quelques solutions à essayer pour réduire sa procrastination :
 

- Limiter au maximum le nombre de gestes à faire pour ranger les objets que vous utilisez le plus souvent : devoir faire un trop grand nombre de gestes pour ranger un objet sera à coup sûr rebutant pour le ranger. Autant se faciliter la tâche au maximum.

- Regrouper les objets que vous utilisez au même moment pour la même tâche : le rouleau de sacs poubelle à proximité de la poubelle par exemple : là encore il s’agit d’un conseil tout simple mais tellement efficace. L’humain étant par nature assez paresseux (si si !), autant réduire les bonnes excuses qu’on pourrait trouver pour ne pas faire les corvées indispensables.

 

- Opter pour les factures électroniques pour ne plus avoir à classer ses documents papier : Je sais que tout le monde n’adhère pas à cette idée, ce que je peux comprendre. Personnellement je passe au numérique dès que je peux et je ne reçois quasiment plus aucune facture papier. Du coup, tous mes documents importants tiennent dans un seul classeur ! J’ai donc résolu le problème paperasse en l’éliminant tout simplement. Attention, pour que ce conseil fonctionne bien, il vaut mieux coupler facture électronique et prélèvement automatique, au risque d’oublier de payer à temps.

 

Je pourrais continuer cette liste longtemps et même développer chaque point séparément. On peut faire beaucoup en amont pour réduire au maximum les tâches à faire. C’est d’ailleurs ce que j’ai développé dans cet article :

COMMENT REDUIRE SA CHARGE MENTALE

procrastination

 

Mais arrive toujours un moment où la tâche est inévitable, où il faut tout de même faire quelques gestes (minimes mais quand même).

Je pense notamment à toutes ces petites tâches du quotidien qui ne prennent pas beaucoup de temps, mais qu’il est tellement tentant de repousser.

 

Dans ce cas, la première chose que je peux vous conseiller est … la MOTIVATION !
 

Pensez bien que reporter une tâche vous fait forcément perdre du temps :  

  • vous y pensez une première fois,
  • puis une seconde,
  • il faut parfois se souvenir de ce que c’est, de ce qu’il fallait en faire (ok, j’ai posé ce papier ici mais pourquoi déjà ?),
  • au final il faut tout de même faire la tâche en question.

Vous perdrez toujours moins de temps à faire quelque chose tout de suite, CQFD ;)

 

Pour se motiver, il faut déjà que la tâche à faire soit bien claire pour vous. Savez-vous exactement ce que vous avez à faire ? Avez-vous tout ce dont vous pourriez avoir besoin ?

Vous pouvez ensuite voir s’il est possible de décomposer cette tâche en plus petites actions. En décortiquant au maximum les étapes, c’est moins rébarbatif. Si vous en faite au moins une vous aurez déjà un peu avancé.

Vous pouvez par exemple vous donner un objectif de durée : vous commencez la première tâche pendant 5 minutes.  Au bout de ces 5 minutes, peut-être que vous n’avez vraiment plus envie de continuer.

Mais comme le plus difficile est de commencer, une fois lancé, vous vous sentirez sans doute plus motivé et il se peut que vous arriverez à faire bien plus que les 5 minutes initiales.

Quoi qu’il en soit vous serez toujours gagnant car vous aurez au moins un peu avancé.

 

motivation

Allez, j’espère avoir  réussi à vous insuffler un peu de motivation ! Sinon, vous pouvez encore procrastiner un peu lisant cet article sur la motivation.

 

 

 

 

 

 

 

 

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