Faire des listes efficaces


listes efficaces

La liste idéale permet de se souvenir de la tâche à faire au moment où on peut la réaliser. Vous avez déjà remarqué qu’on se souvient souvent d’une tâche à faire au moment où on ne peut pas s’en occuper ?

Quand on a trop de choses à faire, la liste permet de se vider la tête, d’y voir plus clair et de ne rien oublier. Encore faut-il s’y tenir, surtout dans la durée !

Quelques principes simples sont à mon sens absolument indispensables pour que votre liste ne finisse pas au fond de votre poubelle, avant même d’en avoir barré quelques entrées (avouons-le, quel bonheur de pouvoir barrer une tâche faite…).

 

On note des actions précises et simples :        

Tout d’abord, quand on note des tâches trop longues ou imprécises, celles-ci ont toutes les chances de ne jamais être faites. Certains projets nécessitent en effet plusieurs actions et prennent du temps. Il vaut donc mieux noter une action simple et précise, plutôt qu’un projet trop vague.

Si par exemple vous souhaitez changer de cuisine, notez la première étape du projet : « préparer une liste (!) de mes besoins » plutôt que « rénover la cuisine ». En effet, le fait de rénover une cuisine entraine en réalité un certain nombre de tâches intermédiaires. Le fait de ne noter que la première tâche incite bien plus à s’y mettre car c’est concret. Une fois réalisée, vous pourrez ensuite ajouter l’étape suivante (« démarcher les cuisinistes ») sur la liste et ainsi de suite.

Quand la tâche est concrète et rapide à réaliser, il y a moins d’excuses pour la repousser éternellement.

 J’ai commencé par ce point car il me semble essentiel. Si on fractionne bien ses tâches, il n’y a pas de raison de ne pas avancer. Trouver 5 minutes pour passer un appel ou remplir un document est plus facile que de devoir libérer une demi-journée pour traiter l’intégralité de ses tâches administratives.

Notez toujours des actions à faire et non pas des termes vagues.     
 

 

On planifie au maximum :    

Je retrouve souvent chez mes clients plein de petits papiers un peu partout avec des choses à faire. Pourquoi ça ne marche pas ?

Si l’intention est bonne (de décharger la tête et garder une trace pour ne pas oublier), il manque un élément essentiel : le temps pour faire la tâche en question. Il faut donc trouver un moyen pour que votre liste de tâches se rappelle à votre bon souvenir, et de préférence au bon moment !

Si une tâche peut être faite à une date précise, notez-là dans votre agenda ou calendrier. Lorsqu’on s’engage, on a plus de chances de s’y tenir. Faites comme si vous aviez convenu d’un rendez-vous chez le médecin. Vous avez planifié une tâche, alors pas question de la repousser à plus tard.

Cette planification est notamment importante pour les tâches urgentes. Si nécessaire, mettez un rappel sur votre téléphone pour penser au bon moment à ce que vous avez à faire.

 

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Attribuez un code à chaque action en fonction du moment ou de l’endroit dans lequel vous pourrez la réaliser :

On pourrait faire une liste par domaine : privé, professionnel, courant,… mais multiplier les listes ne convient pas toujours. On peut donc tout à fait n’utiliser qu’une seule liste pour tout.

Dans ce cas, avec un simple système de code (couleur ou symbole), on s’y retrouve facilement.

Ainsi, si une tâche ne peut être faite qu’au travail, attribuez-lui un code spécifique. De même, si une tâche est à faire lorsque vous êtes sur l’ordinateur, là aussi, un code particulier sera nécessaire.

Le but ? Lorsque la liste s’agrandit, on évite de devoir la lire en intégralité à chaque fois et on ne passe en revue que les actions qu’on peut faire immédiatement selon l’endroit où on se trouve.

Si vous préférez tout de même créer plusieurs listes, attention à bien les garder ensemble. Cela vous permet de pouvoir noter une action sur n’importe quelle liste à tout moment.    
 

 

On note tout !    

Il vous arrive peut-être de vous dire « je ne note pas cette tâche car je m’en souviendrai ». Le risque est de ne plus savoir exactement où vous en êtes lorsque vous consulterez votre liste : y-a-t-il des tâches à faire plus urgentes ? Que dois-je faire d’autre ?

Vous aurez alors à chercher dans votre liste ET dans votre mémoire. En notant toutes les tâches, vous les centralisez toutes au même endroit et avez un aperçu complet du travail à faire.

Si la liste est vraiment trop énorme, demandez-vous quand même si toutes les tâches sont vraiment nécessaires. Je vois souvent des personnes qui ont envie de faire des choses mais les repoussent depuis des années. Quand on a vraiment envie ou besoin de faire quelque chose, on le fait. Si vous repoussez un projet indéfiniment, en avez-vous vraiment envie ?

Un exemple : Une cliente avait conservé tous ses tickets de caisse depuis plus de 15 ans pour vérifier ses comptes. Outre le fait que revenir 15 ans en arrière ne changerait plus rien car il y aurait largement prescription en cas d’erreur, si elle n’a pas réussi à le faire depuis aussi longtemps, c’est que ce n’était pas si important pour elle. Cet exemple est peut-être un peu extrême mais illustre bien le fait que parfois nous nous mettons la pression nous-mêmes pour des choses qui ne valent pas tant de temps dépensé.

 

collection tickets caisse

 

Pour finir, si certaines tâches de votre liste y restent indéfiniment, cherchez en la cause :

Vous manquez de motivation? Si la tâche est  vraiment obligatoire (la déclaration d’impôts !), dites-vous que plus vite c’est fait, plus vite c’est débarrassé ; et accordez-vous une récompense une fois terminé. Si au contraire ce n’est pas indispensable, réfléchissez à la raison réelle qui vous pousse à vouloir faire cette tâche. Ne vous créez pas des contraintes inutiles.

L’action notée est-elle trop longue à faire ? Dans ce cas,  fractionnez-la en actions plus petites ou bloquez-vous une fois pour toute une date pour la faire.       


 Quand vous ajoutez une tâche à votre liste, essayez de vous imaginer en train de la faire. Est-ce réaliste ? Ça vous semble bien clair ? Si non, pourquoi ?

Souvent on procrastine (= on remet les choses à plus tard) car on ne sait pas vraiment comment gérer une tâche. C’est surtout valable quand on doit prendre une décision et qu’on hésite. Dans ce cas, on peut la fractionner en se demandant qui pourrait nous aider ?

La tâche se transforme alors en un appel ou un contact vers une personne grâce à qui le choix serait plus facile à faire.

 

Mais au fait, pourquoi faire des listes ?        

Notre cerveau ne peut pas retenir plus que quelques informations à la fois. Et devoir se rappeler sans arrêt qu’il ne faut pas oublier telle action à faire peut être stressant. Personnellement quand je dois penser à quelque chose, ça tourne en boucle en tête et ça ne veut même pas dire que je vais y penser au moment venu.

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Si vous ne vous reconnaissez pas dans cette situation, vous n’avez sans doute pas besoin de faire des listes. En revanche, si vous avez abandonné les listes car vous n’arriviez pas à les tenir, ça vaut le coup de réessayer en notant des actions précises, à planifier au maximum. Et si le contenu est trop important, ajoutez des codes (couleur ou symboles) pour répartir les différentes actions à faire.

 

En résumé, ne se trouvent sur votre liste que des actions précises, non planifiables (car dans ce cas elles seraient dans votre agenda ou en rappel dans votre téléphone), séparées par contexte ou regroupées sur une même liste avec un système de code.

 

 

 

Astuces rangement et organisation

 

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18/02/2021

Comment gagner du temps en cuisine ?

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Combien de temps passez-vous dans votre cuisine chaque jour ? Quand on veut préparer des repas soi-même, le temps à y consacrer est non négligeable, surtout pour ceux qui comme moi n’aiment pas cuisiner.

Pour gagner du temps au quotidien, on commence par bien organiser sa cuisine. Ensuite, avec quelques astuces, on peut également mieux s'organiser lors de la préparation des repas.

 

Comment bien organiser sa cuisine ?

 

La cuisine est l’endroit où l’on sort le plus de choses chaque jour. Il faut faire particulièrement attention à l’aménagement de cette pièce pour pouvoir ranger facilement.

Pour cela, avant de ranger on désencombre ! Ne commencez pas par étudier vos besoins supplémentaires en rangement car en désencombrant vous pourrez peut-être libérer de la place.

 

  • Les ustensiles de cuisine et la vaisselle

Le plus facile est d’éliminer les objets en double ou en triple exemplaire (avez-vous vraiment besoin de deux essoreuses à salade ?). Ne gardez que celui que vous préférez utiliser.

Eliminez également les gadgets jamais utilisés, les ustensiles cassés ou incomplets (les couvercles esseulés par exemple).

 

 

Vous pouvez ensuite définir la quantité nécessaire pour la vaisselle de type assiettes, tasses, bols, couverts,… Là aussi, il n’est pas forcément utile d’avoir 56 assiettes, surtout si elles sont dépareillées. Et si vraiment il vous arrive d’inviter beaucoup de monde, pourquoi ne pas en mettre quelques-unes dans un carton à la cave si vous manquez déjà de place dans la cuisine ?

Le but est d’avoir à proximité ce qui sert vraiment souvent, puis éloigner de plus en plus les objets qui servent le moins. Tenez également compte du moment ou de l’endroit où vous utilisez les objets. Rangez les casseroles à proximité de la cuisinière par exemple.

 

Attention aussi à ne pas entasser : si vous devez systématiquement désempiler toutes les casseroles pour attraper celle du milieu (encore plus si vous n’utilisez jamais celles du dessus), cela fait autant de gestes inutiles chaque jour. Concernant les casseroles justement, il est rare d’utiliser toutes les tailles. Si vous n’utilisez que deux tailles différentes, vous pouvez vous débarrasser des autres.

N’hésitez pas à compartimenter les tiroirs en utilisant des séparateurs. Pour gagner de la place (et en général on n’en a jamais de trop dans une cuisine), vous pouvez utiliser des demi-étagères pour utiliser toute la hauteur des placards sans empiler. Vous pouvez également remplacer les plinthes sous les meubles par des tiroirs pour gagner en espace de rangement.

Avec des crochets adhésifs, vous pouvez accrocher des ustensiles à l’intérieur des portes pour libérer un peu de place dans les tiroirs.

 

 

  • Le petit électroménager

Ne gardez que ce que vous utilisez vraiment. Ces appareils vous font certes gagner du temps (quoi que, si on inclut le temps de lavage parfois ce n’est même pas le cas), mais si vous manquez réellement de place, il faut faire du tri. S’il vous arrive très rarement d’utiliser un appareil, demandez-vous s’il n’y a pas une alternative. Un exemple : si vous avez une crêpière que vous n’utilisez qu’à la chandeleur, pourquoi ne pas faire vos crêpes à la poêle ?

 

Limitez la quantité d’électroménager sur le plan de travail. Celui-ci doit servir avant tout à cuisiner et il sera beaucoup plus rapidement nettoyé si seul le strict minimum y séjourne. N’y laissez donc que les appareils que vous utilisez réellement au moins toutes les semaines.

 

 

  • Le stock de nourriture

Faites le tri et jetez les produits périmés. Donnez les produits que vous ne mangerez jamais (si aucun membre de la famille ne les aime, si vous les avez reçus et que vous ne les cuisinez pas,…).

Rassemblez les produits similaires ensemble : les épices, les féculents, les gâteaux… Vous verrez plus rapidement ce qu’il manque au moment de faire votre liste des courses. Si vous avez beaucoup de petites choses comme les goûters, utilisez des boîtes pour les garder groupées.

Evitez de trop stocker, adaptez votre stock à votre fréquence de courses et rangez à l’avant les aliments qui périment en premier ou les sachets ouverts. Laissez toujours les denrées périssables bien en évidence dans le placard pour ne pas les oublier.

Pour bien se conserver, les épices doivent être rangées dans un endroit frais, sec et à l’abri de la lumière. Pour trouver la bonne épice sans les sortir une à une, placez-les dans une boîte et notez au marqueur le contenu de chaque flacon sur son couvercle.

 

 

  • Le frigo et le congélateur

Excepté pour les réfrigérateurs à  froid ventilé, il existe quatre zones dans un frigo :

- La zone froide (très souvent tout en haut) qui doit contenir la viande, le poisson et les plats cuisinés
- La zone fraiche (en dessous) qui doit contenir les laitages et les légumes cuits
- Le bac à légume qui doit contenir les fruits et légumes crus et non lavés
- La porte qui doit contenir les condiments, les boissons, les sauces en flacon ou tube …

 

Enlevez les emballages des produits avant de les ranger dans le frigo (carton autour des yaourts par exemple).

Certains produits ont un emballage qui empêche leur bonne conservation, par exemple les légumes en sachet qu’il vaut mieux sortir avant de les ranger.

Pensez aussi à bien organiser le congélateur, en étiquetant systématiquement tout ce qui est fait maison, avec la date et le nom du produit. Placez les plus récents en dessous des plus anciens pour respecter un système FIFO (le premier entré = le premier sorti). Enfin répartissez les aliments par type pour les retrouver plus facilement.

N’oubliez pas également d’y faire du tri régulièrement : les surgelés périment aussi, surtout les produits animaux.

 

 

Une fois la cuisine organisée, comment gagner du temps lors de la préparation des repas ?

Ces astuces s’appliquent pour gagner du temps au moment où vous vous dites « bon j’ai faim, qu’est-ce que je peux cuisiner rapidement ? » :

 

  • Cuire plusieurs ingrédients en même temps

Plutôt que de prévoir une casserole pour chaque ingrédient, vous pouvez tout regrouper dans une même grande casserole  ou un  wok, ce qui permet un gain de temps et moins de vaisselle à faire. Ca marche pour cuire des pâtes, du riz, des légumes, de la viande, du poisson,…

Il existe même des livres de cuisine sur ce concept (voir par exemple « Petits plats magiques » de Sabrina Fauda-Rôle ou encore « Recettes one pot » de Pauline Dubois).

 

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  • Utiliser une cocotte

Pas besoin de surveiller si l’eau déborde ou si la poêle attache ! En utilisant la cocotte minute, il suffit de placer ses ingrédients dedans, lancer le minuteur et en profiter pour faire d’autres tâches (ou ne rien faire, ça marche aussi).

 

  • Simplifier ses recettes

Privilégier des recettes qui ne contiennent pas trop d’ingrédients, éliminer quelques étapes non indispensables,...

 

  • Ne pas tout éplucher

Certains légumes se mangent avec la peau : un simple brossage suffit et c’est beaucoup plus rapide qu’éplucher (c’est valable pour les carottes, mais aussi le panais, les courgettes, les concombres, ...). Mais dans ce cas, mieux vaut privilégier les légumes bio car la peau des légumes est plus concentrée en pesticides.

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  • Faire plusieurs tâches en même temps

Profitez du temps de cuisson pour faire autre chose : commencez à faire la vaisselle ou à avancer sur la préparation d’un autre plat par exemple.

 

  • Faire en sorte d’avoir des restes

Quand on cuisine, faire plus ne prend pas beaucoup plus de temps. En doublant les quantités, c’est un repas de moins à préparer ensuite. Vous n’aurez plus qu’à réchauffer les restes au repas suivant ou les congeler pour les « jours de flemme ».

 

 

  • Faire chauffer l’eau à la bouilloire

Une bouilloire chauffe l’eau plus rapidement qu’une plaque électrique et consomme moins d’électricité. Elle est parfois aussi plus performante qu’une plaque au gaz. En revanche, pour l’induction cette solution n’est pas particulièrement intéressante, le gain de temps étant minime, voire nul.

 

  • Congeler des portions toutes prêtes

Lorsque vous coupez du persil, des herbes, de l’ail, préparez une plus grande quantité et congelez de petites portions dans des bacs à glaçons ou des moules à muffins. Ca marche aussi pour les sauces (béchamel, bolognaise, pesto,…).

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  • Faire participer ceux qui mangeront le repas

Chacun peut donner un petit coup de main, que ce soit pour mettre la table, couper les légumes, remplir la casserole (ou la bouilloire) d’eau, … autant de petites tâches à déléguer, même aux plus mauvais cuisiniers.

 

 

Pour finir, dernier conseil concernant la cuisine : laisser une liste de course en permanence en évidence pour la remplir au fur et à mesure.

 

 

 

 

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Tout en ordre

16/12/2019

De quoi avons-nous besoin ?

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Nous accumulons en moyenne 2.5 tonnes d’objets dans nos maisons.

Ce chiffre, issue d’une enquête menée par l’Ademe pousse à réfléchir à nos possessions. Revenir à l’essentiel en désencombrant est une tendance qui se confirme au vu du développement du métier de coach en rangement ces dernières années.

Il faut dire que désencombrer apporte des avantages sur plusieurs plans : personnel mais aussi social, éthique, et écologique.

 

Désencombrer c’est faire des choix et mieux se connaître

Vous est-il déjà arrivé de garder un objet inutile juste parce que vous l’avez payé cher ? Vous culpabilisez d’avoir dépensé autant d’argent alors forcément vous n’allez pas vous en débarrasser, ce serait dommage.

Je suis certaine que cette situation parle à beaucoup de personnes. En faisant du tri, on se confronte à des objets qui ne correspondent plus à notre mode de vie actuel, à des erreurs d’achats, à des objets reçus qui ne nous plaisent plus, etc.

Désencombrer, c’est se remettre en cause, accepter qu’on a changé et ne pas rester dans le passé. Réduire ses possessions conduit ainsi à mieux se connaitre car il ne restera que les objets qui comptent vraiment pour nous.

Pour illustrer cette idée, Dominique Loreau compare le désencombrement à un régime : « Pour paraître plus mince, il ne suffit pas de cacher ses bourrelets sous un pull ample. » En effet, cacher les objets dont on ne veut plus au fond d’un placard n’aide absolument pas. En se posant les bonnes questions sur nos besoins, on se sépare de tout ce dont on ne veut plus : la culpabilité (de nos erreurs d’achat par exemple), les mauvais souvenirs, … Bref on se sent plus léger !

 

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En réduisant ses possessions, on simplifie sa vie

C’est indéniable : en désencombrant on gagne du temps. Moins on a de choses, plus le ménage et le rangement sont rapides et moins on passe de temps à chercher nos affaires. Il ne s’agit pas d’enlever tout ce qui gêne le passage mais de ne plus perdre du temps pour des objets qui n’en valent pas la peine.

On libère sa tête de toutes ces choses : plus besoin de devoir se souvenir de l’endroit où ils sont, plus besoin de les déplacer, dépoussiérer, nettoyer ou stocker. Pourquoi accorder de l’espace et du temps à des choses qui ne nous plaisent pas ?

Une habitation doit être un lieu accueillant, dans lequel on se sent bien. Un endroit propre et rangé est bien plus agréable qu’un endroit encombré dans lequel on ne sait pas toujours ce qu’on a.

Au niveau esthétique une maison épurée permet de mettre en valeur les objets auxquels on tient le plus. Au lieu de se perdre parmi d’innombrables bibelots, les quelques objets conservés seront bien plus visibles et le rendu est plus agréable.

 

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Partager : un gain pour soi et pour les autres

Doit-on posséder tout ce qui nous plait ?

Tout est fait pour nous donner envie de recréer le monde extérieur chez soi avec des équipements de plus en plus perfectionnés et accessibles. On cherche alors des solutions pour gagner de la place, pour ajouter de nouveaux objets, se créer un home cinéma à la maison, aménager une salle de sport, une bibliothèque,…

Mais on peut également faire le choix de profiter sans posséder : aller au cinéma ou dans une salle de sport quand on en a envie par exemple.

La décision de posséder pour soi un objet est personnelle et dépend de nos envies, de notre capacité financière et de nos besoins propres.

Pour prendre la bonne décision, il faut donc prendre en compte tous les facteurs : a-t-on suffisamment d’argent, de place, mais aussi de temps pour l’entretenir ? Préfère-t-on être seul chez soi ou sortir et partager les biens matériels avec d’autres personnes ?

 

Mais outre l’aspect personnel, réduire ses possessions est aussi un acte social et environnemental : les objets sont faits pour être utilisés.

Donner un objet n’est pas gaspiller si celui-ci servira ensuite à une autre personne. Au lieu de le faire dormir au fond d’un placard, il retrouvera une utilité et permettra à quelqu’un d’autre d’en profiter.

De plus, lui donner une seconde vie c’est produire un objet neuf en moins et c’est donc autant de ressources économisées.

 

Le marché de l’occasion a beau se développer, beaucoup d’objets de seconde main ont une valeur marchande très faible au vu du temps nécessaire pour les vendre. Il existe beaucoup d’associations qui reprennent tout ce dont vous ne voulez plus. Ce système est gagnant pour tout le monde : vous ne perdez pas de temps à vous débarrasser de vos objets et vous faites une bonne action en soutenant l’économie solidaire.

 

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Alors de quoi avons-nous besoin ?

Les personnes qui font de longs voyages de plusieurs mois l’ont bien constaté : on peut vivre avec vraiment très peu d’affaires. Un simple sac à dos peut contenir tout ce dont on a besoin pour plusieurs mois.

Sans aller dans cet extrême, car le confort du quotidien est aussi appréciable, réfléchir à l'impact de chaque objet permet de se recentrer sur l’essentiel et de simplifier sa vie.

 

 

 

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22/08/2022

Comment organiser ses vêtements ?

Pliage vertical vetements

On ne porterait qu’un tiers des vêtements que nous possédons. Et pour cause, on porte quasiment toujours les mêmes vêtements.

Alors comment y voir plus clair dans sa penderie, pour ne plus avoir l’impression de n’avoir rien à mettre ?

 

Première étape : faire le tri

 

Commencez par sortir tous les vêtements de vos placards. Regroupez tout, y compris les vestes dans l’entrée, le gilet resté au salon…

Vous pouvez ensuite les étaler sur un lit ou sur le sol (en posant un grand drap en dessous pour ne pas les salir). Comme on ne peut pas mélanger les vêtements sales avec les propres, mieux vaut essayer d’être à jour dans les machines pour avoir un maximum de vêtements propres au moment du tri. Repérez approximativement la quantité de vêtements sales pour chaque catégorie (pantalon, pull, tee-shirt, …)

 

Procédez ensuite au grand tri : commencez par tout séparer en catégories : pulls, vestes, pantalons, shorts, tee-shirts, gilets, robes, jupes, sous-vêtements, …

Le fait de faire ces catégories vous permettra de vous rendre compte immédiatement du volume de chacune : si vous avez 70 tee-shirts, le tri serra plus drastique que pour vos 8 pulls.

Commencez par les vêtements hors saison : comme vous ne les portez pas actuellement, vous aurez plus de recul pour décider de les garder ou non.

 

avant apres chambre

 

Pour chaque catégorie, séparez les vêtements un par un en fonction de sa destination :

  • A conserver : vous les portez souvent et aimez les porter
  • A donner ou à vendre : ils sont en bon état mais ne vous plaisent pas ou plus, ou ne sont pas à la bonne taille
  • A recycler : tout ce qui est abimé, usé, non réparable ou non réparé (à un moment on arrête de se dire qu’on va recoudre ce gilet un jour, si ça fait des mois qu’il n’a pas été réparé, il y a peu de chances que ce soit fait un jour)
  • A jeter : les vêtements souillés (peinture, graisse…) ou moisis ne sont pas recyclables.
  • A stocker : les vêtements que vous portez à des occasions particulières : vêtements de grossesse, déguisements, … En fonction de la place dont vous disposez, vous pourrez les ranger avec les autres vêtements ou dans un autre meuble, à vous de voir.

 

 

Quelques règles simples pour vous aider à faire le tri :

  • Pour chaque catégorie de vêtements, comptez combien il vous en faut en fonction de votre fréquence de changement (tous les jours, tous les deux jours…), de la fréquence des machines, du temps de séchage. Vous pouvez ajouter un peu de marge.
  • Attention à ne pas déclasser trop de vêtements en tenues d’intérieur ou pour le bricolage. Là aussi il faut évaluer ses besoins réels.
  • N’hésitez pas à vous débarrasser de vos « erreurs d’achat ». Ne vous forcez pas à mettre un vêtement que vous n’aimez pas pour vous donner bonne conscience, donnez-le (ou vendez-le) pour qu’il serve à quelqu’un d’autre ! Ne gardez que ce que vous aimez vraiment porter.
  • En cas de doute, mettez les vêtements de côté. Si vous ne les avez pas ressortis au bout de quelques mois c’est qu’ils ne vous ont pas manqué et peuvent donc être éliminés.

 

pliage vetement

 

Concernant la destination des vêtements à donner ou à vendre :

il s’agit là d’un choix à faire en fonction du temps que vous êtes prêts à passer.

Le plus rapide est de les donner dans un point de collecte : il y en a forcément un pas loin de chez vous et il suffit de « jeter » vos sacs dans le container.

Pour vendre vos vêtements, que ce soit sur internet ou à une bourse aux vêtements, cela peut vous prendre un certain temps pour un prix parfois dérisoire. Il peut être judicieux de ne vendre que les vêtements de marque en excellent état, qui eux se vendent plus cher. Tout dépend si vous préférez la rapidité ou le pécule que vos vêtements peuvent vous rapporter.

 

Les vêtements à recycler sont à déposer dans les points d’apport volontaire qui reprennent les vêtements usés. Ils seront recyclés.

 

 

Deuxième étape : ranger

 

Si vous aviez bien défini chaque catégorie, le rangement ira assez vite.

Les vêtements hors saison :

On conseille en général de mettre de côté les vêtements hors saison. Pourtant, si la place le permet (maintenant que vous avez bien trié), il peut être plus judicieux de les laisser au même endroit, ce qui évite de perdre du temps à tout échanger deux fois par an. De plus, la température extérieure est souvent changeante et il arrive de devoir ressortir les vêtements déjà mis de côté.

Vous pouvez tout au plus passer les vêtements hors saison sur les étagères les moins accessibles.

 

Quelques conseils de rangement :

  • Plier prend beaucoup moins de place qu’accrocher sur cintres.
     
  • Evitez de faire des grosses piles car elles s’écroulent facilement et prennent beaucoup de temps à replier. Vous pouvez tester le pliage vertical si vous avez des tiroirs :

 

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Si vous n’avez pas de tiroirs, vous pouvez tout de même utiliser cette méthode en pliant les vêtements dans des boites.

  • Tout doit être visible et accessible. Evitez de placer une pile devant une autre (sauf éventuellement pour le hors saison)
     
  • Il existe des cintres spéciaux pour les ceintures, les cravates ou les foulards. A vous de voir ce que vous préférez (cintre ou boîte) en fonction de vos habitudes et de la place disponible.
     
  • Ne pas suspendre plus d’un vêtement par cintre, sauf s’ils sont coordonnés (costume par exemple).
     
  • La lingerie se range dans un tiroir compartimenté ou dans des boites ouvertes sur les étagères de l’armoire
     
  • Concernant les bijoux, plusieurs solutions s’offrent à vous : la traditionnelle boîte à bijoux ou encore le support ou le panneau à fixer au mur ou dans la porte de votre placard à vêtements.
     
  • Idem pour les chaussures : le plus fréquent est le meuble dédié (les magasins d’ameublement offrent souvent l’embarras du choix), mais vous pouvez aussi les ranger dans un support derrière une porte, ou dans des boîtes pour les chaussures peu souvent portées…
     
  • Vous pouvez utiliser l’espace sous le lit pour y glisser des bacs (avec roulettes si possible) ou des tiroirs. Cet espace peut contenir les couvertures, couettes ou linge de lit, les vêtements hors saison si vous manquez de place, ou encore des vêtements qui ne servent qu’à de rares occasions. Vous pouvez aussi les ranger dans des housses de rangement sous vide qui permettent de gagner jusqu’à 75% d’espace.

 

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Les points d’apport volontaire

 

Que peut-on y mettre ?

 

Vous pouvez déposer des vêtements, du linge de maison, des chaussures, de la petite maroquinerie (sacs à main, ceintures).

Les vêtements et le linge peuvent être déchirés, usés, troués : ils seront recyclés, à condition d'être propres et secs.

 

 

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Quelques consignes :

  • Utilisez des sacs de 50 Litres maximum (afin qu’ils puissent entrer dans les conteneurs).
  • Ne pas déposer les vêtements en vrac ou dans des cartons, mais dans des sacs bien fermés, pour qu’ils ne se salissent pas).
  • Donnez des vêtements propres et secs. Les vêtements souillés (peinture, graisse…), mouillés et moisis ne sont pas recyclables.
  • Attachez les chaussures par paires.
  • Séparez le textile des chaussures et de la maroquinerie.
  • Si le conteneur est plein, ne déposez pas les sacs par terre car ils risquent d’être volés ou abîmés. Appelez au numéro indiqué sur la borne.
  • Certaines enseignes reprennent les chaussures abîmées pour les recycler, d’autres non. Les consignes se trouvent sur la borne de dépôt.

 

Exemples de points d'apport volontaire :

  • Croix rouge
  • Le Relais (fait partie du réseau Emmaüs)
  • Association d'aide aux enfants atteints de leucémie
  • Colthab
  • L'habit box - KFB Solidaire

 

Attention, la présence d'un logo associatif ne signifie pas forcément que les vêtements leur sont donnés. Il s'agit souvent d'entreprises privées qui reversent une somme à l'association citée.

 

 

Pour trouver un point d'apport :

Il y a un point de collecte dans quasiment tous les supermarchés, mais aussi ailleurs.

Tous les points sont répertoriés sur http://www.lafibredutri.fr/carto

 

 

 

 

 

 

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