Les souvenirs : comment les trier et les organiser ?


Photos-souvenirs

Les souvenirs sont à eux seuls tout un sujet quand on parle de tri et de rangement. Comment choisir quels souvenirs garder ? On ne parle pas ici d’objets du quotidien qui peuvent facilement être remplacés mais d’objets uniques, de doudous, de photos, de dessins,… qui ne pourront plus se retrouver si on vient à les perdre. Alors la décision de s’en séparer est encore plus difficile que pour les autres objets de type « au cas où ».

Pourtant, nos logements ne sont pas des musées et les personnes sentimentales peuvent avoir bien du mal à caser leurs nombreux souvenirs au fil des années.

 

Qu’est-ce qu’un souvenir ?

La question peut sembler anodine. Pourtant, le souvenir peut prendre de multiples formes. Les souvenirs regroupent les photos mais aussi les objets qui nous rappellent un proche, les souvenirs de voyages, les souvenirs d’enfance,…        
 

En fait, n’importe quel objet peut potentiellement devenir un souvenir.

 

coffre à souvenirs

 

 

Généralement on achète des objets pour leur utilité : un livre pour le lire, un vêtement pour le porter, … Mais si ces objets sont liés à un évènement particulier de notre vie, ceux-ci risquent bien de devenir pour nous des souvenirs à conserver à vie afin de se remémorer ce fameux évènement ou moment.

Les objets ont un fort pouvoir pour nous rappeler des souvenirs. Il suffit de les voir pour se remémorer instantanément un évènement.

 

 

Quels souvenirs garder ?

En premier lieux, on peut se demander si le souvenir associé à un objet est vraiment un moment heureux.

C’est le moment de vous parler de la méthode de Marie Kondo si vous ne la connaissez pas encore. Marie Kondo est une japonaise spécialiste du rangement qui a écrit plusieurs livres à succès sur le sujet et a même sa propre série sur Netflix. Si l’originalité de sa méthode peut parfois prêter à sourire, je la trouve très pertinente pour les objets sentimentaux.

Le grand principe est très simple : demandez-vous pour chaque objet si vous ressentez de la joie quand vous le touchez ? (sa méthode ne se résume bien entendu pas à ce principe, voir cet article à ce sujet)

Pour ma part, autant seul le rationnel est impliqué pour les objets du quotidien, mais pour les souvenirs c’est vraiment ce critère de joie que je prends en compte.

Quand je fais le tri des dessins de ma fille ou de mes photos, je ne garde quasiment que ceux qui me font sourire à leur vue : sourire car je me souviens du moment où la photo a été prise, sourire car ma fille a dessiné notre chat qui dort et que je trouve ça juste trop mignon,…

Car ce sont CES moments dont je veux me souvenir !

 

dessin enfant rangement

 

Mais il ne s’agit ici que de mon point de vue personnel, à vous de définir vos critères de choix, et surtout la place que vous souhaitez allouer à vos souvenirs.

 

Comment les organiser ?

En intervention, je retrouve très souvent tous ces objets souvenirs disséminés un peu partout dans les pièces de la maison.

 

Pour les ranger il y a 2 solutions :

  1. Soit ils ont une seconde fonction, par exemple ils servent de décoration ou ils sont utiles au quotidien.

Dans ce cas leur place est toute trouvée. Cela ne marche que si vous utilisez vraiment l’objet concerné.

Un exemple : vous adorez une tasse achetée lors d’un voyage. Sa fonction « tasse » la fait en toute logique aller dans la cuisine.

 

objets souvenirs rangement

 

Mais si vous ne l’utilisez jamais car vous avez trop peur de la casser, sa place n’est pas au fond du placard de la cuisine avec les autres tasses car cela ne vous fait que perdre de la place et vous risquez quand même de la casser en cherchant une autre tasse. Elle n’a donc que la fonction « souvenir », ce qui nous amène à la seconde solution :

                                                                                                                                                                                                

  1.  Soit ils n’ont « que » la fonction de souvenir

C’est le cas avec mon exemple de tasse ci-dessus, mais c’est également valable pour des vêtements que vous gardez en souvenir mais que vous ne portez plus, ou tout autre objet de la sorte.

Inutile en effet d’encombrer encore plus votre garde-robe avec des vêtements que vous ne portez de toute façon pas.

 

On en vient au problème du stockage : tout ça c’est bien beau mais on les met où alors tous ces objets ? Très souvent on ne sait jamais vraiment quoi en faire et ils se retrouvent disséminés un peu partout dans la maison.

 

Le plus simple est de les regrouper et de créer une ou plusieurs boites à souvenirs. L’important est d’avoir un endroit spécifique pour les souvenirs, pour ne pas les mélanger avec les objets du quotidien. Vous pourrez ranger ces boîtes dans des endroits peu accessibles, par exemple dans la partie la plus haute des placards.

 

boite à souvenirs

 

Pour résumer :

  • Utilisez le critère de la joie pour faire du tri : si un souvenir vous rend heureux, il doit être gardé.
     
  • Si vous trouvez que vous avez encore trop de souvenirs, définissez une limite physique de stockage et ne gardez que les meilleurs.
     
  • Si un souvenir a une fonction utile, rangez-le à l’endroit où il sert, sinon regroupez vos souvenirs dans une ou plusieurs boîtes.

 

 

Astuces rangement et organisation

 

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04/07/2019

Pourriez-vous être minimaliste ?

idees recues minimalisme

Pourriez-vous vous passer de votre télé, votre voiture, votre téléphone,… ? J’imagine que la réponse est non pour la plupart d’entre nous.

En étant minimaliste, on réduit ses possessions au minimum. Le problème est justement de définir qu’est-ce que le minimum ? En effet, lorsqu’on pense au minimalisme, on peut imaginer ceci :

minimalisme

C’est sûr, ça ne donne pas franchement envie… Eh bien bonne nouvelle, être minimaliste ne se résume pas forcément à vivre  dans un milieu vide et sans âme.

Alors qu’est ce qu’un minimaliste et comment le devenir ?

 

Définition du minimalisme :

Pour définir le minimalisme, commençons par définir ce qu’il n’est pas.

Le minimaliste ne se définit pas avec un nombre d’objets à avoir ou un mode de vie précis.

Pas besoin de vendre votre maison et de partir en trekking avec pour unique bagage votre sac à dos. Pas besoin de vivre coupé du monde sans eau ni électricité. Ne posséder qu’un nombre réduit d’objets n’est qu’un outil, pas une fin en soi.

On peut bien entendu citer quelques comportements habituels de minimalistes mais sans les transformer en définition même du minimalisme :

  • Limiter ses vêtements, ses bibelots,…
  • Eviter les collections
  • Emprunter au lieu de posséder (bibliothèque, ludothèque,…)
  • Avoir des loisirs immatériels
  •  …

 

Le minimalisme passe donc par un grand désencombrement. Celui-ci ne doit pourtant pas être fait à contrecœur. Désencombrer ne doit pas donner l’impression de faire des sacrifices et de nous compliquer la vie.

 

minimalisme desencombrer

 

Qu’est ce que c’est alors ?

C’est un moyen d’échapper aux excès du monde moderne, dans lequel on est envahi par trop de tout : trop de publicités, trop d’objets, trop d’activités,… Cela va plus loin que nos possessions personnelles. Le vrai minimaliste va simplifier tous les aspects de sa vie, y compris dans ses relations.

Le but est de se focaliser sur l’essentiel, se recentrer sur ce qui compte réellement dans notre vie. Joshua Fields Millburn & Ryan Nicodemus, tenant le blog theminimalists.com évoquent la liberté : tendre vers le minimalisme c’est tendre vers la liberté.
On retrouve d’ailleurs aussi cette notion de liberté chez Pierre Rabhi, adepte de la simplicité volontaire : "Vivre sobrement, c'est une forme de libération".

 

Le minimalisme n’est pas une privation mais un choix de vie réfléchi. En se débarrassant de tout ce qui ne sert pas, on gagne du temps pour ce qui compte le plus à nos yeux.

Joshua Fields Millburn & Ryan Nicodemus ont établi une liste de ce qu’apporte le minimalisme (traduit) :

  • Eliminate our discontent / Éliminer notre mécontentement
  • Reclaim our time / Récupérer notre temps
  • Live in the moment / Vivre dans le moment présent
  • Pursue our passions / Poursuivre nos passions
  • Discover our missions / Découvrir nos missions
  • Experience real freedom / Découvrir la véritable liberté
  • Create more, consume less / Créer plus, consommer moins
  • Focus on our health / Se concentrer sur notre santé
  • Grow as individuals / Grandir en tant qu’individus
  • Contribute beyond ourselves / Contribuer au-delà de nous-mêmes
  • Rid ourselves of excess stuff / Se débarrasser de l’excès
  • Discover purpose in our lives / Découvrir le but de notre vie

 

Leur liste montre bien que le minimalisme a pour but de simplifier son quotidien pour aller à l’essentiel, et non pas s’imposer des règles drastiques et précises pour réduire ses possessions.

simplifier son quotidien

 

Comment devenir minimaliste ?

Il n’y a pas de règles ni de parcours, encore moins un nombre maximum d’objets à posséder. A partir du moment où vous considérez que vous n’êtes entourés que de choses importantes pour vous, choisies et non subies, vous vous dirigez sérieusement vers le minimalisme.

Bien que Marie Kondo ne prône pas forcément le minimalisme, son critère de « mise en joie » peut aider à déterminer les objets que vous garderez : un objet qui ne vous met pas en joie n’aura sans doute pas sa place dans votre intérieur minimaliste.

En revanche, se contenter du concept de la joie ne suffit pas pour être minimaliste car on peut aimer des objets sans en avoir vraiment besoin. La question n’est pas évidente et les habitudes nous jouent parfois des tours : nous sommes persuadés d’être heureux de posséder tel objet alors qu’il n’est là que par habitude. Le principe a l’air très simple mais l’appliquer consciencieusement se révèle beaucoup plus difficile.

 

rangement minimaliste

 

Plus concrètement, commencez par remettre en question vos objets et possessions diverses : pourquoi les conservez-vous ?

 

Attention, c’est généralement à ce moment que vient le « au cas où » qui nous pousse à systématiquement trouver une excellente raison de garder l’objet en question. Ce « au cas où », je crois que nous l’avons tous (peut-être une caractéristique génétique héritée de nos ancêtres afin de survivre en milieu hostile ?). C’est à ce moment que l’appel à la raison est nécessaire : sans mentir, est-ce que notre « au cas où » risque vraiment d’arriver, et si oui n’y a-t-il aucun moyen de faire autrement ?

 

Interieur rangé

 

Rassurez-vous, je ne cherche pas à vous transformer en minimaliste. Je trouve important de s’interroger sur ses besoins réels et non pas sur ce que nous dictent nos habitudes et traditions.

C’est d’ailleurs ce que je veux vous transmettre lorsque je vous aide à désencombrer : pourquoi gardez-vous toutes ces affaires ? Le but n’est pas de vous y faire renoncer mais bien de vous faire réfléchir à la raison réelle qui vous motive à les garder, un peu dans le principe des 5 pourquoi (qui consiste à chercher des causalités en cascade jusqu’à trouver la cause initiale).

Je n’attends d’ailleurs pas forcément une réponse orale lorsque j’interroge une personne sur la raison de la présence d’un objet dans son logement. Le but est qu’elle en prenne conscience elle-même et puisse ainsi décider en connaissance de cause si l’objet en question mérite la place qu’il occupe.

 

minimalisme-humour

 

Que pensez-vous du minimalisme ? Auriez-vous envie de l’appliquer au quotidien ?

 

 

 

 

 

 

 

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Tout en ordre

16/12/2019

De quoi avons-nous besoin ?

besoins-cadeaux

Nous accumulons en moyenne 2.5 tonnes d’objets dans nos maisons.

Ce chiffre, issue d’une enquête menée par l’Ademe pousse à réfléchir à nos possessions. Revenir à l’essentiel en désencombrant est une tendance qui se confirme au vu du développement du métier de coach en rangement ces dernières années.

Il faut dire que désencombrer apporte des avantages sur plusieurs plans : personnel mais aussi social, éthique, et écologique.

 

Désencombrer c’est faire des choix et mieux se connaître

Vous est-il déjà arrivé de garder un objet inutile juste parce que vous l’avez payé cher ? Vous culpabilisez d’avoir dépensé autant d’argent alors forcément vous n’allez pas vous en débarrasser, ce serait dommage.

Je suis certaine que cette situation parle à beaucoup de personnes. En faisant du tri, on se confronte à des objets qui ne correspondent plus à notre mode de vie actuel, à des erreurs d’achats, à des objets reçus qui ne nous plaisent plus, etc.

Désencombrer, c’est se remettre en cause, accepter qu’on a changé et ne pas rester dans le passé. Réduire ses possessions conduit ainsi à mieux se connaitre car il ne restera que les objets qui comptent vraiment pour nous.

Pour illustrer cette idée, Dominique Loreau compare le désencombrement à un régime : « Pour paraître plus mince, il ne suffit pas de cacher ses bourrelets sous un pull ample. » En effet, cacher les objets dont on ne veut plus au fond d’un placard n’aide absolument pas. En se posant les bonnes questions sur nos besoins, on se sépare de tout ce dont on ne veut plus : la culpabilité (de nos erreurs d’achat par exemple), les mauvais souvenirs, … Bref on se sent plus léger !

 

desencombrer-un-placard

 

 

En réduisant ses possessions, on simplifie sa vie

C’est indéniable : en désencombrant on gagne du temps. Moins on a de choses, plus le ménage et le rangement sont rapides et moins on passe de temps à chercher nos affaires. Il ne s’agit pas d’enlever tout ce qui gêne le passage mais de ne plus perdre du temps pour des objets qui n’en valent pas la peine.

On libère sa tête de toutes ces choses : plus besoin de devoir se souvenir de l’endroit où ils sont, plus besoin de les déplacer, dépoussiérer, nettoyer ou stocker. Pourquoi accorder de l’espace et du temps à des choses qui ne nous plaisent pas ?

Une habitation doit être un lieu accueillant, dans lequel on se sent bien. Un endroit propre et rangé est bien plus agréable qu’un endroit encombré dans lequel on ne sait pas toujours ce qu’on a.

Au niveau esthétique une maison épurée permet de mettre en valeur les objets auxquels on tient le plus. Au lieu de se perdre parmi d’innombrables bibelots, les quelques objets conservés seront bien plus visibles et le rendu est plus agréable.

 

chambre-apres-rangement

 

Partager : un gain pour soi et pour les autres

Doit-on posséder tout ce qui nous plait ?

Tout est fait pour nous donner envie de recréer le monde extérieur chez soi avec des équipements de plus en plus perfectionnés et accessibles. On cherche alors des solutions pour gagner de la place, pour ajouter de nouveaux objets, se créer un home cinéma à la maison, aménager une salle de sport, une bibliothèque,…

Mais on peut également faire le choix de profiter sans posséder : aller au cinéma ou dans une salle de sport quand on en a envie par exemple.

La décision de posséder pour soi un objet est personnelle et dépend de nos envies, de notre capacité financière et de nos besoins propres.

Pour prendre la bonne décision, il faut donc prendre en compte tous les facteurs : a-t-on suffisamment d’argent, de place, mais aussi de temps pour l’entretenir ? Préfère-t-on être seul chez soi ou sortir et partager les biens matériels avec d’autres personnes ?

 

Mais outre l’aspect personnel, réduire ses possessions est aussi un acte social et environnemental : les objets sont faits pour être utilisés.

Donner un objet n’est pas gaspiller si celui-ci servira ensuite à une autre personne. Au lieu de le faire dormir au fond d’un placard, il retrouvera une utilité et permettra à quelqu’un d’autre d’en profiter.

De plus, lui donner une seconde vie c’est produire un objet neuf en moins et c’est donc autant de ressources économisées.

 

Le marché de l’occasion a beau se développer, beaucoup d’objets de seconde main ont une valeur marchande très faible au vu du temps nécessaire pour les vendre. Il existe beaucoup d’associations qui reprennent tout ce dont vous ne voulez plus. Ce système est gagnant pour tout le monde : vous ne perdez pas de temps à vous débarrasser de vos objets et vous faites une bonne action en soutenant l’économie solidaire.

 

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Alors de quoi avons-nous besoin ?

Les personnes qui font de longs voyages de plusieurs mois l’ont bien constaté : on peut vivre avec vraiment très peu d’affaires. Un simple sac à dos peut contenir tout ce dont on a besoin pour plusieurs mois.

Sans aller dans cet extrême, car le confort du quotidien est aussi appréciable, réfléchir à l'impact de chaque objet permet de se recentrer sur l’essentiel et de simplifier sa vie.

 

 

 

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Tout en ordre

21/08/2018

Comment réduire sa charge mentale ?

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J’aurais pu illustrer cet article avec une photo typique des banques d’images montrant une femme proche du burn-out mais celle-ci est tout de même plus mignonne non ?

 

La charge mentale, ça vous parle ? Bien qu’il ne soit pas nouveau, le terme de charge mentale a été popularisé par la dessinatrice Emma l’an dernier. Comme à beaucoup de personnes  cette notion de charge mentale m’a tout de suite parlé.

Cela ne veut pas dire que je le vis mal mais ça me parle : le fait de devoir penser à apporter quelque chose chez les amis chez qui nous allons samedi soir (quoi acheter, quand ?), de devoir penser à trouver de nouveaux vêtements pour ma fille qui grandit à toute vitesse, …

Toutes ces questions du quotidien sont fatigantes, la peur d’oublier quelque chose est toujours là car si l’on n’y pense pas, qui va le faire ?

 

Lorsqu’on vit en couple ou à plusieurs, la solution la plus facile semblerait de partager ces « choses à penser », chacun son domaine par exemple. Mais ce n’est pas toujours possible. Heureusement, il y a d’autres moyens de réduire sa charge mentale :

 

On simplifie !

Pour commencer, je vous conseille de simplifier : Est-ce que toutes vos tâches à faire, vos « choses à ne pas oublier » valent vraiment le coup ?

Par simplifier, j’entends enlever TOUT ce qui n’est pas vraiment indispensable, se poser la question de l’utilité et de l’importance de ce qu’on fait et de ce à quoi on se sent obligé de penser. Ca peut être se désabonner aux magazines qu’on aimait avant mais qui ne nous intéressent plus tellement (le manque de temps pour les lire est souvent une fausse excuse), faire des repas moins sophistiqués en semaine, acheter un gâteau au lieu de le faire si on n’aime pas cuisiner,…

Ces exemples peuvent sembler superficiels mais c’est bien l’accumulation de toutes ces petites choses récurrentes qui nous encombre la tête.

Bien entendu, un bon désencombrement de son logement, ça aide aussi grandement à y voir plus clair et réagencer ses pensées.

 

desencombrer

 

On note

Des to-do-list à rallonge, c’est sûr, ça ne motive pas. Mais garder ce qui est à faire dans sa tête est bien pire. Si vous avez respecté la première étape qui consiste à simplifier au maximum, vos listes seront déjà bien plus courtes.

Concernant les évènements récurrents mais peu fréquents, tel que les vacances, faites une liste la plus complète possible des affaires à emporter. Ce sera toujours ça de moins à cogiter les jours qui précèdent le départ (et vous n’oublierez pas les maillots de bain, comme moi lorsque je n’avais pas encore fait de liste !). Il faudra ensuite conserver cette liste pour la prochaine fois et surtout la retrouver (à ranger dans la valise par exemple).

Pour les tâches plus fréquentes, rien ne vous empêche de créer une liste des courses comportant les produits qu’il vous faut absolument en permanence chez vous, une liste des affaires à emporter lorsque vous sortez avec votre bébé,…

Le fait de noter ce qui vous préoccupe ou que vous avez peur d’oublier va vraiment vous libérer la tête. Si vous avez tendance à cogiter lorsque vous allez dormir ou durant la nuit, vous pouvez noter toutes vos idées sur un papier que vous laissez en permanence à côté de votre lit.

 

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On optimise

Les deux premiers points évoqués vont peut-être vous suffire si le volume de votre charge mentale n’était pas trop élevé de base. Dans certains cas (famille nombreuse, situation particulière ou période difficile),  il faudra peut-être un peu compléter votre système de baisse de charge mentale.

On arrive donc à la partie plus technique avec les classiques de l’organisation : routines, plannings, agenda,… Là, il s’agit vraiment d’automatiser au maximum les tâches pour ne plus avoir à y penser (ou presque).

Les routines sont des habitudes à prendre pour faire des actions de manière automatique. Ça peut être : ouvrir le courrier et trier ses papiers tous les jours en rentrant du travail pour ne pas accumuler, lancer une machine le matin avant de partir, la suspendre dès qu’on rentre le soir (hum hum hum), … Ce ne sont que des exemples à adapter à votre situation.

De ces routines découle un planning familial où vous pourrez noter les tâches que vous souhaitez faire de manière régulière. Attention à toujours prévoir de la marge : le but n’est pas de se faire un planning hyper serré qui ne tiendrait plus au moindre imprévu.

 

On ne procrastine pas !

J’en arrive au dernier point et non des moindres : la procrastination (le fait de repousser inlassablement des actions à plus tard, demain, un jour, …)

Lorsqu’on remet les choses à plus tard, on les garde en tête jusqu’à ce que ce soit fait. Donc plus vite on fait une tâche, plus vite on peut cesser d’y penser.

Le fait de reporter une tâche à faire puis y penser en permanence est bien plus fatiguant que de la faire tout de suite.

Comment faire ? Voici quelques pistes :

  • vous pouvez commencer par réfléchir à votre objectif pour vous motiver
  • accordez-vous une récompense lorsque votre travail sera fait
  • décomposez votre tâche en plein de petites actions pour la rendre plus « digeste »
  • le plus dur est de s’y mettre : entamez la première petite action, vous aurez déjà fait quelque chose ! Attention tout de même à ne pas s’arrêter en si bon chemin.

 

motivation

 

Vous l’aurez compris, ces solutions vous permettent d’être plus serein-e dans le cas où vous ne pourriez pas déléguer. Si toutefois vous pouvez confier des tâches à une autre personne, discutez au préalable des exigences à respecter. Si vous déléguez puis que vous vous sentez obligé d’être tout le temps derrière, vous ne réduirez pas votre charge mentale. D’où l’intérêt de simplifier au maximum.

 

 

 

 

 

 

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