Les souvenirs : comment les trier et les organiser ?


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Les souvenirs sont à eux seuls tout un sujet quand on parle de tri et de rangement. Comment choisir quels souvenirs garder ? On ne parle pas ici d’objets du quotidien qui peuvent facilement être remplacés mais d’objets uniques, de doudous, de photos, de dessins,… qui ne pourront plus se retrouver si on vient à les perdre. Alors la décision de s’en séparer est encore plus difficile que pour les autres objets de type « au cas où ».

Pourtant, nos logements ne sont pas des musées et les personnes sentimentales peuvent avoir bien du mal à caser leurs nombreux souvenirs au fil des années.

 

Qu’est-ce qu’un souvenir ?

La question peut sembler anodine. Pourtant, le souvenir peut prendre de multiples formes. Les souvenirs regroupent les photos mais aussi les objets qui nous rappellent un proche, les souvenirs de voyages, les souvenirs d’enfance,…        
 

En fait, n’importe quel objet peut potentiellement devenir un souvenir.

 

coffre à souvenirs

 

 

Généralement on achète des objets pour leur utilité : un livre pour le lire, un vêtement pour le porter, … Mais si ces objets sont liés à un évènement particulier de notre vie, ceux-ci risquent bien de devenir pour nous des souvenirs à conserver à vie afin de se remémorer ce fameux évènement ou moment.

Les objets ont un fort pouvoir pour nous rappeler des souvenirs. Il suffit de les voir pour se remémorer instantanément un évènement.

 

 

Quels souvenirs garder ?

En premier lieux, on peut se demander si le souvenir associé à un objet est vraiment un moment heureux.

C’est le moment de vous parler de la méthode de Marie Kondo si vous ne la connaissez pas encore. Marie Kondo est une japonaise spécialiste du rangement qui a écrit plusieurs livres à succès sur le sujet et a même sa propre série sur Netflix. Si l’originalité de sa méthode peut parfois prêter à sourire, je la trouve très pertinente pour les objets sentimentaux.

Le grand principe est très simple : demandez-vous pour chaque objet si vous ressentez de la joie quand vous le touchez ? (sa méthode ne se résume bien entendu pas à ce principe, voir cet article à ce sujet)

Pour ma part, autant seul le rationnel est impliqué pour les objets du quotidien, mais pour les souvenirs c’est vraiment ce critère de joie que je prends en compte.

Quand je fais le tri des dessins de ma fille ou de mes photos, je ne garde quasiment que ceux qui me font sourire à leur vue : sourire car je me souviens du moment où la photo a été prise, sourire car ma fille a dessiné notre chat qui dort et que je trouve ça juste trop mignon,…

Car ce sont CES moments dont je veux me souvenir !

 

dessin enfant rangement

 

Mais il ne s’agit ici que de mon point de vue personnel, à vous de définir vos critères de choix, et surtout la place que vous souhaitez allouer à vos souvenirs.

 

Comment les organiser ?

En intervention, je retrouve très souvent tous ces objets souvenirs disséminés un peu partout dans les pièces de la maison.

 

Pour les ranger il y a 2 solutions :

  1. Soit ils ont une seconde fonction, par exemple ils servent de décoration ou ils sont utiles au quotidien.

Dans ce cas leur place est toute trouvée. Cela ne marche que si vous utilisez vraiment l’objet concerné.

Un exemple : vous adorez une tasse achetée lors d’un voyage. Sa fonction « tasse » la fait en toute logique aller dans la cuisine.

 

objets souvenirs rangement

 

Mais si vous ne l’utilisez jamais car vous avez trop peur de la casser, sa place n’est pas au fond du placard de la cuisine avec les autres tasses car cela ne vous fait que perdre de la place et vous risquez quand même de la casser en cherchant une autre tasse. Elle n’a donc que la fonction « souvenir », ce qui nous amène à la seconde solution :

                                                                                                                                                                                                

  1.  Soit ils n’ont « que » la fonction de souvenir

C’est le cas avec mon exemple de tasse ci-dessus, mais c’est également valable pour des vêtements que vous gardez en souvenir mais que vous ne portez plus, ou tout autre objet de la sorte.

Inutile en effet d’encombrer encore plus votre garde-robe avec des vêtements que vous ne portez de toute façon pas.

 

On en vient au problème du stockage : tout ça c’est bien beau mais on les met où alors tous ces objets ? Très souvent on ne sait jamais vraiment quoi en faire et ils se retrouvent disséminés un peu partout dans la maison.

 

Le plus simple est de les regrouper et de créer une ou plusieurs boites à souvenirs. L’important est d’avoir un endroit spécifique pour les souvenirs, pour ne pas les mélanger avec les objets du quotidien. Vous pourrez ranger ces boîtes dans des endroits peu accessibles, par exemple dans la partie la plus haute des placards.

 

boite à souvenirs

 

Pour résumer :

  • Utilisez le critère de la joie pour faire du tri : si un souvenir vous rend heureux, il doit être gardé.
     
  • Si vous trouvez que vous avez encore trop de souvenirs, définissez une limite physique de stockage et ne gardez que les meilleurs.
     
  • Si un souvenir a une fonction utile, rangez-le à l’endroit où il sert, sinon regroupez vos souvenirs dans une ou plusieurs boîtes.

 

 

Astuces rangement et organisation

 

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22/10/2019

L’histoire du rangement

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Nos intérieurs sont plus ou moins encombrés selon les personnes. En réponse à cet encombrement, le minimalisme devient tendance bien qu’il soit parfois perçu comme un retour en arrière, comme une privation du confort moderne.

Mais au fait, comment c’était avant ? Comment est-on passé de l’époque où le peu d’objets possédés étaient indispensable, à notre époque de consommation de masse ?

 

Quand a-t-on commencé à avoir besoin de ranger ?

 

A première vue, j’aurais été tentée de répondre les années 50, avec les trente glorieuses qui se sont d’abord traduites par le développement des achats de biens matériels.

C’est en effet à cette époque que de nombreux objets du quotidien ont été créés : le réfrigérateur, la télévision (en noir et blanc), le lave-linge, etc. En quelques années, le nombre de personnes possédant ces nouveaux objets avait alors grimpé en flèche.

 

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On pourrait alors penser que ce n’est qu’à partir de cette période que l’on a commencé à posséder plus que le strict nécessaire. Pourtant, Henry Ford (le fondateur de l’usine automobile Ford) écrivait déjà en 1922 :

« Nos ustensiles de cuisine, notre vaisselle, notre mobilier forment une liste qui aurait stupéfié le plus luxueux potentat d’il y a cinq cent ans. […] Nous ne faisons que nous embarrasser d’objets inutiles. On ne rend pas un compte exact de la quantité de travail et de matière qui ne servent qu’à fournir le public d’une foule d’articles uniquement faits pour être vendus, et qu’on achète que pour les garder chez soi, qui ne sont propres à aucun usage et finissent par être jetés au rebut sans avoir jamais rendu aucun service. » (Henry Ford, Ma vie et mon œuvre, 1922)

Incroyable non ? Mais il faut tout de même noter qu’Henry Ford vivait aux Etats-Unis, pays où le développement de l’industrie et des objets de consommation s’est développé bien plus tôt qu’en France.

 

La consommation par foyer n’a cessé d’augmenter depuis plus de 50 ans

 

La consommation, toutes catégories confondues n’a cessé d’augmenter depuis le début des années 60, date des premières statistiques. D’après une étude de l’Insee réalisée en 2009, en 50 ans le volume annuel de consommation a triplé. Autrement dit, nous consommons aujourd’hui 3 fois plus qu’en 1960 (car la consommation n’a pas diminué entre 2009 et 2019).

Il faut dire que les 30 glorieuses sont passées par là, marquant  le développement de la consommation de masse.

 

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Cette augmentation inclut tous les types de services et de marchandises que nous utilisons. Le paiement du loyer (ou remboursement de crédit) y est donc inclus. Sans grande surprise, sa part a d’ailleurs augmenté alors que les dépenses en alimentation ont diminué. Bien entendu, il s’agit de moyennes, à très grande échelle.

Pourquoi la consommation est-elle trois fois plus importante ? Cela ne s’explique pas par l’augmentation des prix car les chiffres sont bien calculés en volume.

En réalité, de très nombreux produits et services se sont démocratisés en 50-60 ans et sont aujourd’hui tellement courants qu’on pourrait se demander comment on s’en passait avant : la voiture, le téléphone, internet, l’électroménager,… pour ne citer que les plus courants. A cela s’ajoute une augmentation des dépenses de santé et une baisse de l’autoconsommation alimentaire.

 

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Cette augmentation de consommation s’est corrélée avec le développement de la publicité, dont le but est bien de faire consommer au-delà de ses besoins.

Le concept de publicité est très ancien mais à l’époque il ne concernait pas des objets. La première publicité commerciale dans la presse française a vu le jour en 1836. Le but était de faire baisser le prix du journal. Les catalogues d’offres et produits sont apparus quelques années plus tard. La radio apparait en 1922 mais les spots publicitaires n’ont commencé qu’en 1928.

 

Même les conseils de rangement et d’organisation ne sont pas nouveaux

 

Les publicitaires ont compris dès le milieu du 20e siècle que les femmes contrôlaient une énorme partie des décisions d’achats. Les publicités ciblaient donc majoritairement les femmes qui se devaient de tenir leur foyer convenablement. En témoigne le nombre de guides et d’encyclopédies dédiés à l’aménagement et l’entretien intérieur édités après les années 50.

On trouve dans ces livres des conseils et astuces de rangement toujours d’actualité. 

Un exemple concret ? Dans l’encyclopédie de la femme et de la famille publiée en 1971 par Hachette, on évoque déjà la division des rangements grâce à des boites par exemple. Est également mentionnée la nécessité d’organiser ses placards en fonction de l’endroit où on les utilise et de la fréquence à laquelle on en a besoin. Même le désencombrement n’est pas en reste car une bonne ménagère se doit d’ « éliminer ce qui ne sert plus », en se laissant six mois pour se décider en cas de doute.

Dans un autre ouvrage paru en 1990, « Le grand guide de la maison par Hachette », on parle d’étiquetages, de faire du tri en jetant un objet lorsqu’on en achète un nouveau, de privilégier le don ou la vente plutôt que de jeter à la poubelle,…

Parmis les auteurs connus dans le domaine du rangement, Dominique Loreau a beau avoir publié son premier livre bien avant Marie Kondo (en 2009 vs 2016 pour Marie Kondo), on voit bien que le rangement est une affaire de bon sens, et ce depuis des dizaines d’années.

 

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Photo d’une commode au début des années 70
©Scoop Bouillaud

 

On peut tout de même observer qu’auparavant l’enjeu du rangement était de bien organiser sa maison : chaque meuble avait une fonction précise et une maison bien tenue devait contenir un ensemble d’objets indispensables.

Cet enjeu s’est modifié et consiste désormais plus à nous faciliter le quotidien et à nous faire gagner du temps. Le désencombrement prime d’ailleurs souvent sur le rangement en lui-même.

 

L’essor de la seconde vie et du partage

 

Si certaines astuces de rangement ne datent pas d’hier, on observe une évolution importante ces dernières années, notamment dans le désencombrement et le recyclage des objets.

La seconde vie existait déjà avant internet : les vide-greniers se sont multipliés depuis le début des années 1980, le premier relai d’Emmaüs a été créé en 1984,…

Il a été prouvé que le développement de la seconde main n’est pas lié à un manque d’espace (d’après une étude de Gabel et Debary 2011). De plus, une autre étude (Crédoc 2012) montre qu’en fonction des objets, la seconde main est plus ou moins pratiquée, et ceci sans y trouver de corrélation avec le manque d’espace ni avec l’usage d’internet.

Certains objets sont plus facilement revendus d’occasion que d’autres et facilitent donc la dépossession. Le marché de l’automobile d’occasion par exemple n’est pas nouveau et n’a pas eu besoin d’internet pour se développer. Les livres et les vêtements sont très fréquemment donnés. A l’inverse, le matériel électronique est plus souvent stocké ou jeté lorsqu’il est devenu inutile que revendu ou donné.

 

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Ces dernières années, le partage de biens a nettement augmenté. On passe progressivement de la propriété privée vers le partage et la mutualisation des usages. Deux personnes sur trois sont prêtes à partager leurs objets plutôt que de les posséder, un chiffre en constante augmentation car en 2014, ils n’étaient encore qu’un sur deux (source : enquête du Credoc 2018).

Mais ce nouveau mode de consommation n’est pas forcément lié à une idéologie écologique et collaborative. Le gain espéré est sans doute un moteur plus important. Par exemple Air b&b permet aujourd’hui de louer un logement qui aurait servi auparavant à loger des amis ou de la famille.  Le fait de partager permet de gagner de l’argent ou de réduire ses dépenses (comme le covoiturage par exemple).

 

 

En conclusion

 

Bien aménager son intérieur relève à mon sens plus de la logique que de méthodes miracles. Cela explique que rien ne soit vraiment nouveau dans ce domaine, du moins dans les livres, qui restent relativement généraux.

Le rangement se personnalise indéniablement car il n’y a plus une manière unique d’équiper et de ranger son intérieur. Le métier de coach en rangement, encore émergeant en France, se fait donc sur mesure en fonction des besoins de chacun.

De plus, le rangement tend à passer au second plan face au désencombrement, à la dépossession personnelle. Le partage et la seconde vie vont sans aucun doute encore se développer dans les années à venir.

On voit également une augmentation des données informatiques : échanges de mails au lieu de courriers, de photos numériques et divers documents. Il est indéniable que dans l’espace privé et surtout professionnel, la gestion de toutes ces données numériques sera à développer et à optimiser.

Si la possession physique et personnelle tendra à se réduire, l’organisation se déplacera dans les commerces de location et dans les données numériques.

 

 

 

 

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29/11/2024

Détox Digitale : Un Moyen insoupçonné de faire du Tri chez vous 

 

Entendez-vous parfois des sonneries fantômes ? Attrapez-vous votre téléphone dès l’instant où vous ouvrez vos yeux ? Vous sentez-vous obligé de le consulter à l’instant où il vibre ? Alors il est peut-être l’heure de vous imposer une détox digitale. Ce phénomène émergent est une réponse au temps de plus en plus important passé sur les écrans. L’omniprésence du numérique dans nos vies a des effets néfastes, tant sur notre esprit que sur nos habitudes, et par extension notre manière de gérer notre intérieur. Une détox digitale ne se limite pas à reprendre le contrôle sur son temps d’écran : elle peut aussi inspirer un rangement physique et mental vraiment bénéfique.

 

La digital detox : Qu’est-ce que c’est ?

 

Qu’entend-on par digital detox ?

Début 2024, la moyenne mondiale de temps d’écran quotidien hors travail est de 3h45, soit 23 % du temps d'éveil d’un adulte. Grâce à des milliers d’études sur notre fonctionnement cérébral, des applications comme TikTok ou Instagram ont pu mettre au point des algorithmes redoutables pour capter notre attention. C’est comme ça que nous nous retrouvons à faire défiler des vidéos pendant des heures, à la recherche de celles qui nous déclencheront un petit shoot de dopamine. 

 

La digital détox consiste en un éloignement volontaire des écrans. Cette démarche peut se vouloir temporaire ou s’inscrire sur du long terme, et les motivations peuvent être multiples : retrouver du temps pour ce qui compte vraiment, (ré)apprendre à vivre le moment présent, être moins angoissé, avoir moins de maux de tête… ou simplement reprendre le contrôle de sa vie.

 

Comment faire une détox digitale ?

Réduire notre exposition numérique ne signifie pas l'abandonner totalement, mais adopter une consommation plus raisonnée. Voici mes meilleures astuces pour débuter, testées et approuvées : 
 

  • Prenez conscience du temps que vous passez sur les écrans. Sur la majorité des téléphones récents, vous trouverez dans vos paramètres des indications sur le temps quotidien que vous donnez à chaque application. Observez-vous : seriez-vous capable de dormir dans une pièce différente de votre smartphone ? Préférez-vous consulter des recettes de cuisine en ligne plutôt que dans ce superbe livre que l’on vous a offert à Noël dernier ? Parfois, prendre conscience du temps que l’on y passe peut suffire à insuffler un vrai changement.

  • Désactivez les notifications non essentielles, des réseaux sociaux notamment. Vous serez moins tentés d’attraper votre téléphone à la moindre vibration, surtout qu’elles sont souvent redoutables pour nous donner envie de consulter des contenus digitaux sans plus attendre. 

  • Utilisez une application comme ScreenZen, qui vous permet de choisir les réseaux sociaux à bloquer ou d'en délimiter un nombre d’ouvertures quotidien. 

  • Simplifiez votre écran d’accueil avec Minimalist Phone, une autre application qui transforme votre menu principal en une liste épurée blanche sur noire, afin de ne plus voir les icônes colorées qui pourraient attirer votre œil. 


 

La détox digitale pour simplifier votre quotidien et réduire les achats compulsifs

 

Moins d’écrans = moins de tentations

Si vous limitez votre temps d’écran, alors vous réduirez significativement votre exposition aux publicités ultras ciblées que l'on trouve sur les réseaux sociaux. 

 

Vous le savez probablement, mais lors de votre première navigation, des trackers sont ajoutés sur votre appareil, plus communément connus sous le nom de cookies tiers. Ils vont analyser tout le contenu que vous consommez afin de vous proposer les publicités les plus en adéquation avec vos centres d’intérêt. Ces annonces sont pensées pour jouer sur vos émotions afin de vous pousser à l’achat instantanément. 

En limitant votre exposition aux écrans, vous pouvez donc éviter un certain nombre d’achats compulsifs qui vont non seulement encombrer votre intérieur, mais également représenter des dépenses qui n’étaient pas initialement prévues dans votre budget.

 

Retrouver le goût des choses simples

Freiner votre consommation d’écrans n’est pas un travail facile et peut être frustrant au début. Comme je l’évoquais plus haut, si vous passez du temps sur les écrans en dehors de votre travail, vous pourriez avoir altéré votre circuit de récompense et votre cerveau pourrait alors vous réclamer sa dose de dopamine journalière.

Mais ce manque n’est que passager. Au fil du temps vous pourriez retrouver du plaisir dans les petites choses du quotidien : ouvrir les rideaux le matin, le bruit de la machine à café, une maison bien rangée, jouer avec vos enfants, lire un livre…

Dans un monde de stimulations permanentes, la simplicité est une formidable bouée de sauvetage. À force d’être immergés dans un flux constant d’informations, nous perdons l’attrait pour ce qui compte vraiment : famille, amis, carrière, loisirs ou temps de repos.

En vous entourant uniquement de ce qui vous provoque de la joie, vous cultivez alors votre satisfaction et je suis prête à parier que vous vous sentirez beaucoup plus légers. 

 

 

Du tri digital au tri physique 

 

Qu’allez-vous faire de tout ce temps libre ?

Partons du principe que vous avez une consommation numérique quotidienne de 2h30, la moyenne française. Si vous réduisez votre temps d’écran de moitié, alors vous ne gagnerez pas moins de 8 heures par semaine, soit autant qu’une journée de travail ! 

Pourquoi ne pas profiter de cette opportunité pour faire un grand tri chez vous et continuer à alléger votre charge mentale ? Vous pourriez ainsi bénéficier d’un effet boule de neige, une bonne action en entraînant une autre. 

De plus, un esprit plus clair est mieux préparé à prendre des décisions concernant vos possessions. Avec une clarté cérébrale retrouvée, il devient plus facile de désencombrer et de garder un intérieur harmonieux.
 

Des bases saines dans une maison saine 

Pour vous aider à débuter le rangement de votre maison, je suis disponible en Alsace et dans le Territoire de Belfort. 

Depuis 2024, j’ai accompagné plusieurs dizaines de personnes dans le rangement de leur maison en vous proposant des méthodes adaptées à chaque profil, le tout dans la bienveillance, le respect et la discrétion. En entamant un processus de tri chez vous, vous retrouverez un intérieur plus agréable et plus fonctionnel, comme ici où je vous montre mes réalisations.

La détox digitale, bien qu’elle semble concerner uniquement nos habitudes numériques, peut avoir un impact significatif sur notre quotidien. En réduisant les distractions, elle nous offre un temps précieux pour retrouver l’essentiel, tant dans nos pensées que dans notre maison. Si vous cherchez à reprendre le contrôle sur votre vie et votre espace, pourquoi ne pas commencer par un jeûne numérique ? Je peux vous accompagner pour prolonger cette démarche et créer un environnement qui vous ressemble, allégé de tout superflu.

 

Alors, êtes-vous prêt à tenter l’expérience ? Contactez-moi ici pour échanger sur vos besoins.

 

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02/09/2021

Comment concilier enfants et rangement ?

concilier enfants et rangement

On peut être désordonné de nature mais l’arrivée d’un ou plusieurs enfants complique de manière certaine la tâche. C’est d’ailleurs souvent avec un enfant en plus qu’on cherche à améliorer son organisation car cela devient juste indispensable. Bref, le rangement est inévitablement plus compliqué quand la famille s’agrandit. Mais je vous rassure tout de suite : il y a des solutions !

 

Le rangement est inévitablement plus compliqué avec des enfants

Si vous étiez ordonné(e) avant d’avoir des enfants, ce n’est peut être plus le cas. Si vous ne l’étiez pas, je ne pense pas trop m’avancer en disant que c’est pire maintenant. Car il y a plusieurs raisons à cette difficulté à maintenir la barre.

 

On en parle de tous les objets qui arrivent avec un enfant ?

Forcément qui dit enfant dit la montagne d’objets qui vont avec, et cela dès la naissance. Au début le matériel de puériculture est plutôt encombrant mais temporaire. Par contre quand on arrive aux jouets qui se multiplient et se miniaturisent avec l’avancée en âge de l’enfant, c’est un autre challenge. Même en faisant du tri régulièrement, il y a forcément beaucoup de choses à traiter en plus et donc plus à ranger.

On peut limiter les jouets à une chambre ou une pièce dédiée si c’est possible mais on se rend généralement vite compte que les enfants aiment jouer à l’endroit où nous sommes: la pièce à vivre.  Même si les jouets restaient sagement dans leur chambre, il faudrait plusieurs années pour qu’un enfant range seul, de manière autonome sans avoir besoin de « faire l’inspecteur » régulièrement.

 

Ranger ses jouets

 

On a moins de temps à octroyer au rangement.

Même avec la meilleure organisation, ranger demande un peu de temps. Et du temps, justement vous n’en avez plus autant ! Si avant vous n’aviez que vous à gérer, ce temps est révolu pour quelques années. Sans enfant, il suffit de ranger vos propres affaires et de vous occuper de vous. Avec des enfants, il faut également s’occuper d’eux, c’est autant de temps en moins pour ranger.

 

Mais surtout, ça fait plus de monde qui met le désordre !

Si vous sortez des objets dont vous avez besoin, votre enfant aussi. Quand ils sont petits, c’est d’ailleurs impressionnant de voir la vitesse à laquelle ils arrivent à sortir plein de choses en seulement quelques minutes.

 

Pire, si vous n’êtes pas très ordonné, les enfants suivent votre exemple et risquent bien de faire pareil. Donc si le rangement n’est pas votre point fort, il y a de grands risques que le désordre soit exponentiel avec le nombre d’enfants.

 

Pourtant, les logements des familles nombreuses ne sont pas forcément dans un bazar indescriptible. L’avancée du désordre n’est donc pas en lien direct avec le nombre d’enfants. C’est plutôt rassurant, cela signifie que OUI, il y a des solutions !

 

 

 

ranger-chambre-enfant

 

Comment limiter la casse ?

Comme tout changement dans une vie, il faut du temps pour s’adapter et retrouver un équilibre. De plus chaque période de l’enfance amène des contraintes différentes.

 

Un rangement bien adapté

Vous êtes-vous déjà demandé comment font les maitresses et maitres d’école maternelle pour que la classe ne soit pas dans un état proche du chaos à la fin d’une journée avec une trentaine d’enfants ?

Si vous observez bien la classe, vous verrez toujours des contenants bien identifiés, à hauteur des enfants et donc facilement accessibles. Ça parait basique mais ce n’est pas forcément évident d’aménager une chambre d’enfant en se mettant à la place de l’utilisateur principal. Pourtant c’est bien lui qui devra ranger (avec votre aide éventuelle).

Les hauteurs sont très pratiques pour mettre hors de portée tout ce qui ne doit pas être sorti sans votre autorisation. Mais attention, vous devrez ensuite ranger vous-même tout ce que vous aurez choisi de mettre en hauteur. Donc si vous voulez vous réduire la tâche, mieux vaut bien réfléchir à ce que vous allez y ranger.

 

 

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Un exemple : quand j’aide un parent à organiser une chambre d’enfant, le matériel de dessin et de bricolage est généralement en hauteur (et dans un fouillis total au passage).             
Si la mise à disposition de ciseaux et objets dangereux est à éviter, il peut être intéressant, selon l’âge et le « caractère » de votre enfant de lui mettre à portée de main un bac de crayons et des feuilles. Laissez juste une quantité raisonnable car plus il y en a, plus vous risquez d’en retrouver un peu partout.

 

 

Un autre exemple fréquent : si les chaussures trainent toujours dans l’entrée, est-ce qu’il y a bien un endroit très facilement accessible pour les ranger ? Idem pour la veste et le sac d’école…

Un crochet à sa hauteur pour sa veste et son sac, un coin bien dégagé pour ses chaussures et un petit bac pour tous les accessoires qui « vont avec » (gants, bonnet, écharpe, casquette, …), il faut bien penser à tous les détails en se mettant à la place de votre/vos enfants pour s’assurer que tout est le plus accessible possible.

 

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Là, vous me répondrez peut-être : je fais déjà tout ça mais ça ne marche pas chez moi, il/elle laisse tout trainer sans ranger, ce qui m’amène à mon second point :

 

On montre l’exemple !

Si dans vos propres placards, tout est mélangé sans place définie, les enfants vont faire comme vous. Attention, je ne dis pas qu’il suffit de bien ranger pour que votre enfant en fasse de même tout seul, sans même le lui demander (j’en ai d’ailleurs la preuve chez moi et ce serait trop facile n’est-ce-pas ?).

Si montrer l’exemple n’est pas la méthode miracle, c’est un bon début car on ne peut pas demander à l’autre de faire ce qu’on ne fait pas soi-même. (Tiens ça marche aussi pour le conjoint ça !).

 

Lire aussi :
Comment désencombrer quand le reste de sa famille ne se sent pas concerné

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Comment maintient-on le tout dans la durée ?

Que ce soit dans la chambre ou n’importe quelle autre pièce, que ce soit pour un enfant ou un adulte, le processus est le même : j’ai nommé les routines !

Vous est-il déjà arrivé de mettre des règles en place qui n’ont tenu que quelques jours ? Pourtant il y a des habitudes qui marchent : se brosser les dents tous les jours par exemple.

Attention, quand je parle de routine, je ne pense pas à un tableau avec plein de dessins, ni à des routines longues et figées.

Plus la règle est simple, plus la routine est facile à installer. On peut même impliquer son enfant dans la définition de nouvelles routines car c’est lui qui va devoir les tenir.

 

 

Vérifiez bien que votre enfant sache faire ce qu’on lui demande. Observez également ce qui ne marche pas : un bac trop plein, une étagère peu accessible, un tiroir difficile à ouvrir,… pour pouvoir réajuster le cas échéant.

Enfin, on peut identifier les habitudes qui marchent déjà bien et s’en inspirer pour en créer des nouvelles.

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