TPE, comment gérer les entrées/sorties de papiers ?


comment-bien-classer-ses-papiers

 

Vous la connaissez, cette boite qui contient pêle-mêle tout un tas de documents, dans laquelle vous priez pour ne pas avoir besoin d’y fouiller ? Quand on doit se concentrer sur son cœur de métier, il est difficile d’organiser le flux des documents qui arrivent en permanence. Rassurez-vous il y a des solutions !

Avec quelques automatismes, on peut facilement gagner du temps et fiabiliser son système de classement. De plus tous les documents ne sont pas à garder : les documents importants sont ceux qui ont un impact administratif, financier ou juridique sur l’entreprise.


Quels documents ?

En schématisant, il n’y a que 3 types de documents à maitriser :

  • Les documents courants : factures, courriers, devis,…
  • Les documents de gestion : analyse, stratégie, contrats, …
  • Les documents permanents : statuts, actes immobiliers, formalités de création,…

 

La fréquence d’entrée/sortie est inversement proportionnelle à l’importance du document. Les documents courants sont très abondants en quantité et demandent donc beaucoup de temps de traitement mais leur durée d’utilisation est faible. Attention tout de même à leur durée de conservation : si les publicités et magazines peuvent être jetés, tout document servant de justificatif comptable (facture, relevé bancaire) est à conserver 10 ans. Ces documents vont donc être rapidement archivés.

La seconde catégorie (les documents de gestion) génère peu de documents, mais un bon historique pour suivre l’évolution de l’entreprise est primordial pour la stratégie de l’entreprise à moyen et long terme.

Enfin, la 3ème catégorie est peu utilisée mais ces documents ne doivent absolument pas se perdre. Il faut donc les conserver à part et dans l’idéal les scanner pour avoir une copie numérique.

Gerer-les-flux-documents-entrants-sortants

 

Définir une arborescence

Un classement efficace permet de gagner du temps. S’il est bien défini, il doit être intuitif dès l’étape de rangement. On retrouve ensuite directement le document voulu, même si quelqu’un d’autre l’a rangé, et même en l’absence de ceux qui l’utilisent habituellement.

Tout passe par une bonne arborescence de départ : créer une arborescence consiste à déterminer un ensemble de dossiers et sous-dossiers permettant de classer tous les documents.

L’arborescence doit donc être compréhensible et accessible à tous les utilisateurs. Elle doit également être évolutive et s’adapter aux changements qui interviennent dans l’entreprise.

 

Avant de commencer, quelques questions permettent de poser les bonnes bases :

  • Qui sont les utilisateurs (au niveau de la production des documents, de la consultation, de la gestion)
  • Quelles sont les activités de l’entreprise ? Quels sont les documents qui en découlent ? ou à l’inverse : à quelle activité se rapportent les différents types de documents ?

Pour définir l’arborescence, n’utilisez pas votre organigramme mais vos activités. Ce sont elles qui doivent servir de base. Il ne s’agit pas forcément des activités commerciales. Pour classer les documents comptables, définissez les différentes « activités » comptables (fournisseurs, clients, fiscal, banque et caisse, personnel)

Attention, l’arborescence ne sera pas forcément identique pour les papiers et les données informatiques.

 

La durée de conservation des contrats et documents commerciaux n’étant pas la même que celle des factures, évitez de tout classer ensemble. Séparez au quotidien les documents courants des autres documents. Vous gagnerez ainsi du temps au moment d’archiver mais aussi en cas de recherche.

Documentation permanente ou de gestion :

Contrats (eau, gaz, électricité, téléphone, internet)

Banque (prêts, contrats)

Fournisseurs (accords, contrats,…)

Personnel (convention collective, contrats de travail,…)

Immobilier (bail, loyer, achat)

Caisses sociales (adhésion, échéanciers)

Partenaires  (comptable, syndicats, …)

Assurances (contrats, échéances)

Formalités de création, reprise (K-bis, annonce légale, statuts,…)

 

Documentation courante :

Banque (relevé de compte) à classer par ordre chronologique

Documents fiscaux à classer par type d’impôt

Clients (devis, commandes, facture) à classer par ordre chronologique

Fournisseurs (commandes, factures) à classer par ordre alphabétique

Social (bulletins de paie, charges sociales) à classer par mois

Immobilisations (factures) à classer par ordre alphabétique

Documentation produits à classer par produit

Documentation professionnelle (revues, abonnements, catalogues…)  à classer par sujet

 

arborescence

 

Classer et stocker

Les documents reçus n’iront pas forcément directement dans le dossier correspondant. S’il y a un traitement à faire ou une action en attente, ils doivent passer par une étape de transition.

Exemple :

  • le double des devis émis ira dans un dossier « attente retour »,
  • le double de la facture émise ira dans un dossier «  attente règlement »,…
  • la facture fournisseur ira dans une bannette « à comptabiliser » puis « à payer »

 

Vient ensuite le moment du classement. Si votre arborescence a bien été définie, le classement est très simple. Evitez au maximum la catégorie « Divers ». Si vous l’utilisez, vérifiez régulièrement ce qu’elle contient : si un même type de document revient plusieurs fois dans cette catégorie, interrogez-vous sur la pertinence de lui attribuer une catégorie à part entière.

Stocker a un coût, au niveau financier, mais aussi en temps de recherche : plus on garde, plus on risque de perdre du temps à retrouver le bon document. Il est donc important d’éliminer tous les brouillons, doublons, anciennes versions, documents qui ne contiennent pas d’informations importantes (convocation à une réunion, …).

 

archiver-ses-documents-professionnels

 

Selon le volume de documents que génère votre entreprise, le système de stockage ne sera pas le même. Pour une TPE, une ou plusieurs boîtes d’archives en carton suffisent pour stocker les factures et documents courants de l’année comptable écoulée. Les documents courants de l’année  en cours peuvent être stockés dans des classeurs, par mois ou par ordre alphabétique, ou dans un grand trieur à soufflet.

Concernant les documents de gestion, attention à bien séparer les documents encore en cours tels que les contrats (de tout type) et ceux à archiver (contrats échus).

 

Archivage papier ou électronique ?

Si vous recevez des documents papiers, le fait de les scanner ne remplace pas l’original, du moins avec un scanner de bureau.

Il existe en effet une procédure de numérisation autorisée par l’administration fiscale, mais à ce jour, celle-ci nécessite le respect de plusieurs conditions généralement trop lourdes pour une TPE (signature électronique ou empreinte numérique, horodatage, procédure écrite et contrôle,…).Vous pouvez tout de même consulter l’article 102B du livre des procédures fiscales pour en savoir plus.

Ainsi, si vous scannez vos documents avec un scanner classique, cela ne vous dispense pas de conserver les originaux papiers.

Il faut également stocker vos factures papier dans un endroit « immédiatement accessible à toute requête de l’administration », c’est-à-dire en France, et dans un lieu dont vous avez l’accès.

Scanner-ses-papiers-professionnels

 

Si vous recevez des documents électroniques, vous devez également les conserver sous cette forme. L’impression de ces documents ne constituant pas la facture d’origine, le seul archivage papier ne suffit pas.

Seule exception : l’archivage des doubles des factures de vente. Le B.O.I. N° 4 du 11 janvier 2007 autorise à ne conserver qu’une copie électronique des factures de vente émises aux conditions suivantes :

  • Le document électronique doit être signé numériquement ou gravé sur un support non réinscriptible, afin d’en garantir l’intégrité

  • La date de son enregistrement doit être la plus proche possible de la date d’émission de la facture

 

Vous souhaitez vous faire aider pour la gestion de vos papiers professionnels ? Je vous accompagne dans la mise en place d’un système de classement fiable et pratique au quotidien !

 

 

 

 

 

 

Astuces rangement et organisation

 

Suivez TOUT EN ORDRE sur Instagram et Facebook

D'autres articles pourraient vous intéresser :

Tout en ordre

27/07/2021

Comment faire durer ses objets (et lutter contre l’obsolescence programmée) ?

Obsolescence-programmee

Vous avez déjà vu un collant en nylon qui ne file pas ?

D’après une étude de l’association « Halte à l’Obsolescence Programmée », un collant ne dépasse pas 6 utilisations dans 72% des cas.

(Au passage, si vous avez des collants abimés, ne les jetez pas, ils peuvent être recyclés en les déposant dans les bornes de collecte de vêtements)

collants

 

 

A l’origine, le collant en nylon était inusable. Incroyable non ?         
Il a été inventé dans les années 40 et s’est d’abord très bien vendu, puis les ventes ont stagné. Pour baisser les coûts, la qualité des fils utilisés et les techniques de tissage ont évolué au détriment de la qualité du collant fabriqué. C’est donc un bel exemple d’obsolescence programmée.

 

Mais c’est quoi précisément l’obsolescence programmée ?

L’obsolescence programmée est définie par la loi comme «l'ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d'un produit pour en augmenter le taux de remplacement».

Lorsque l’on parle d’obsolescence programmée, on pense en général aux appareils qui tombent mystérieusement en panne dès la fin de la garantie. Il existe en réalité différents types d’obsolescences programmées :    

-L’incompatibilité :

Celle-ci concerne en particulier l’informatique : les technologies évoluent vite et un produit peut vite se révéler incompatible avec des appareils plus performants.

peritel

- Le défaut fonctionnel : 

Lorsqu’un composant important d’un appareil lâche, le produit ne fonctionne plus du tout. Très souvent, si l’appareil n’est plus sous garantie, la réparation en magasin coûte plus cher que l’achat d’un autre appareil neuf.

 

-L’obsolescence par notification :            

L’exemple le plus courant est la cartouche d’encre pour imprimante. Certaines cartouches sont dotées d’une puce qui indique que le réservoir est vide, après un certain nombre d’impressions. L’imprimante cesse alors totalement de fonctionner. Pourtant la cartouche n’est pas forcément vide physiquement.

 

- L’obsolescence esthétique :  

Les effets de mode et la publicité créent l’envie d’un produit plus performant, avec plus d’options, un design plus moderne,… au détriment de l’appareil encore fonctionnel

telephone

 

- L’obsolescence indirecte :           

Le fait d’avoir un appareil encore fonctionnel, mais dont les consommables ne sont plus commercialisés ou non remplaçables (batterie inamovible par exemple) constitue un moyen indirect de réduire sa durée de vie.

 

- La péremption :               

Il s’agit du fait d’indiquer des durées de vie plus courtes. Cela concerne plutôt l’alimentaire avec les DLC et les DLUO, mais aussi les logiciels qui ne sont plus supportés à partir d’une certaine date.

 

- L’obsolescence écologique :       

L’argument écologique est parfois avancé pour remplacer un appareil : prime à la casse pour l’achat d’un véhicule ayant une consommation plus faible, appareil électroménager de classe énergétique plus performante,…

ampoule

           
L’obsolescence programmée (toutes causes confondues) a très souvent une part de responsabilité dans l’état d’encombrement des caves et/ou garages.

 

On stocke ce qui n’est plus utilisable car on espère pouvoir les réparer un jour, même si ce n’est pas fait par manque de temps ou par manque de connaissances. Et la réparation coûte souvent presque aussi cher qu’un produit équivalent neuf (que ce soit en main d’œuvre ou même le coût de la pièce détachée). Et pourtant, difficile de se résoudre à jeter un objet à peine acheté.

 

« On jette chaque année en France entre 16 et 20kg
de déchets électriques et électroniques par personne »

www.halteobsolescence.org

 

 

Alors, comment éviter l’obsolescence programmée ?    

A l’achat :

A la base, mieux vaut bien réfléchir avant d’acheter, ce qui est sans doute le plus dur car quand on a envie d’un objet, le premier réflexe n’est pas de se demander comment on va faire s’il casse.

On peut également se méfier des prix bas qui cachent très souvent une qualité très médiocre.  Acheter de qualité, les collants par exemple, revient généralement moins cher au final car l’objet dure plus longtemps.

achats-loupe

 

Un site vous aide à choisir des produits plus résistants : https://www.produitsdurables.fr/
Les objets y sont classés par catégories : électroménager, électronique, transport, textile.

 

Pour les objets que nous avons déjà, ou ceux qui se sont cassés malgré un achat réfléchi et sélectionné, il y a quelques solutions, tout dépend du type d’obsolescence :

 

Entretenir :

Un bon entretien peut augmenter la durée de vie d’un produit. C’est valable surtout pour les objets électriques. Voici quelques idées :

  • Dégivrer son congélateur régulièrement, car le givre augmente la consommation de l’appareil et réduit sa durée de vie
  • Dépoussiérer l’arrière de son frigo, car la poussière qui s’y accumule le fait consommer plus et use plus vite le système de refroidissement.
  • Faire du ménage sur son ordinateur ou son smartphone pour améliorer sa vitesse
  • Nettoyer à fond son lave-linge pour éviter qu’il ne s’encrasse (le vinaigre marche très bien !)
  • Idem pour la bouilloire : un fond de vinaigre et d’eau de temps en temps et elle redevient comme neuve

entretien

 

Réparer (quand cela est possible…) :

Un objet qui ne fonctionne plus peut parfois être réparé dans un repair café. Ce sont des endroits ouverts à tous et gratuits, où des bénévoles mettent à disposition leur savoir-faire et leurs outils pour vous aider à réparer tous vos objets : appareils électriques, jouets, meubles, …

 

Les repair cafés ne sont pas à des endroits fixes, le lieu change à chaque fois. Pour trouver la liste des repair cafés en Alsace :

- dans le Haut-Rhin : https://repaircafetroischateaux.wordpress.com/

- dans le Bas-Rhin :  http://repaircafe-strasbourg.fr/

reparer

 

On peut également tenter de faire une réparation soi-même. Il existe des sites qui vous aident gratuitement, notamment pour l'électroménager :

  • www.commentreparer.com est un forum d'entraide pour tout réparer : électro-ménager, outils, vêtements, mobilier,... Il existe déjà de très nombreuses pages d'aide.
  • Sur le site Murfy.fr on vous propose un diagnostic gratuit en ligne pour les lave-vaisselles, lave-linges et sèche-linges.
     
  • Ifixit concerne plutôt les produits électroniques : https://fr.ifixit.com/

 

 

Transformer :

On peut transformer un objet difficilement réparable en un autre objet (mais attention à ce que ce nouvel objet soit utile !).

Des exemples :

  • Transformer râteau cassé en support outils :

Les dents servent à accrocher les petits outils

Le manche cassé a été découpé en tronçons qui ont été fixés sur une planche de bois pour faire un râtelier

cabane-jardin         cabane jardin

 

  • Transformer son collant filé ou des chaussettes trouées en tawashi

tawashi

On trouve plein de tutoriels et idées sur internet. Et si vous ne trouvez pas d’idées intéressantes pour réutiliser vos objets, peut-être que vous pouvez les donner à une personne qui elle serait intéressée.

 

 

Si aucune de ces solutions n’a pu être adoptée, il ne vous reste plus qu’à trouver le bon endroit pour le recycler ou le jeter : https://www.tout-en-ordre.fr/infos-pratiques/jeter-en-alsace

Desencombrement

Afficher plus
Tout en ordre

25/03/2022

Les souvenirs : comment les trier et les organiser ?

Photos-souvenirs

Les souvenirs sont à eux seuls tout un sujet quand on parle de tri et de rangement. Comment choisir quels souvenirs garder ? On ne parle pas ici d’objets du quotidien qui peuvent facilement être remplacés mais d’objets uniques, de doudous, de photos, de dessins,… qui ne pourront plus se retrouver si on vient à les perdre. Alors la décision de s’en séparer est encore plus difficile que pour les autres objets de type « au cas où ».

Pourtant, nos logements ne sont pas des musées et les personnes sentimentales peuvent avoir bien du mal à caser leurs nombreux souvenirs au fil des années.

 

Qu’est-ce qu’un souvenir ?

La question peut sembler anodine. Pourtant, le souvenir peut prendre de multiples formes. Les souvenirs regroupent les photos mais aussi les objets qui nous rappellent un proche, les souvenirs de voyages, les souvenirs d’enfance,…        
 

En fait, n’importe quel objet peut potentiellement devenir un souvenir.

 

coffre à souvenirs

 

 

Généralement on achète des objets pour leur utilité : un livre pour le lire, un vêtement pour le porter, … Mais si ces objets sont liés à un évènement particulier de notre vie, ceux-ci risquent bien de devenir pour nous des souvenirs à conserver à vie afin de se remémorer ce fameux évènement ou moment.

Les objets ont un fort pouvoir pour nous rappeler des souvenirs. Il suffit de les voir pour se remémorer instantanément un évènement.

 

 

Quels souvenirs garder ?

En premier lieux, on peut se demander si le souvenir associé à un objet est vraiment un moment heureux.

C’est le moment de vous parler de la méthode de Marie Kondo si vous ne la connaissez pas encore. Marie Kondo est une japonaise spécialiste du rangement qui a écrit plusieurs livres à succès sur le sujet et a même sa propre série sur Netflix. Si l’originalité de sa méthode peut parfois prêter à sourire, je la trouve très pertinente pour les objets sentimentaux.

Le grand principe est très simple : demandez-vous pour chaque objet si vous ressentez de la joie quand vous le touchez ? (sa méthode ne se résume bien entendu pas à ce principe, voir cet article à ce sujet)

Pour ma part, autant seul le rationnel est impliqué pour les objets du quotidien, mais pour les souvenirs c’est vraiment ce critère de joie que je prends en compte.

Quand je fais le tri des dessins de ma fille ou de mes photos, je ne garde quasiment que ceux qui me font sourire à leur vue : sourire car je me souviens du moment où la photo a été prise, sourire car ma fille a dessiné notre chat qui dort et que je trouve ça juste trop mignon,…

Car ce sont CES moments dont je veux me souvenir !

 

dessin enfant rangement

 

Mais il ne s’agit ici que de mon point de vue personnel, à vous de définir vos critères de choix, et surtout la place que vous souhaitez allouer à vos souvenirs.

 

Comment les organiser ?

En intervention, je retrouve très souvent tous ces objets souvenirs disséminés un peu partout dans les pièces de la maison.

 

Pour les ranger il y a 2 solutions :

  1. Soit ils ont une seconde fonction, par exemple ils servent de décoration ou ils sont utiles au quotidien.

Dans ce cas leur place est toute trouvée. Cela ne marche que si vous utilisez vraiment l’objet concerné.

Un exemple : vous adorez une tasse achetée lors d’un voyage. Sa fonction « tasse » la fait en toute logique aller dans la cuisine.

 

objets souvenirs rangement

 

Mais si vous ne l’utilisez jamais car vous avez trop peur de la casser, sa place n’est pas au fond du placard de la cuisine avec les autres tasses car cela ne vous fait que perdre de la place et vous risquez quand même de la casser en cherchant une autre tasse. Elle n’a donc que la fonction « souvenir », ce qui nous amène à la seconde solution :

                                                                                                                                                                                                

  1.  Soit ils n’ont « que » la fonction de souvenir

C’est le cas avec mon exemple de tasse ci-dessus, mais c’est également valable pour des vêtements que vous gardez en souvenir mais que vous ne portez plus, ou tout autre objet de la sorte.

Inutile en effet d’encombrer encore plus votre garde-robe avec des vêtements que vous ne portez de toute façon pas.

 

On en vient au problème du stockage : tout ça c’est bien beau mais on les met où alors tous ces objets ? Très souvent on ne sait jamais vraiment quoi en faire et ils se retrouvent disséminés un peu partout dans la maison.

 

Le plus simple est de les regrouper et de créer une ou plusieurs boites à souvenirs. L’important est d’avoir un endroit spécifique pour les souvenirs, pour ne pas les mélanger avec les objets du quotidien. Vous pourrez ranger ces boîtes dans des endroits peu accessibles, par exemple dans la partie la plus haute des placards.

 

boite à souvenirs

 

Pour résumer :

  • Utilisez le critère de la joie pour faire du tri : si un souvenir vous rend heureux, il doit être gardé.
     
  • Si vous trouvez que vous avez encore trop de souvenirs, définissez une limite physique de stockage et ne gardez que les meilleurs.
     
  • Si un souvenir a une fonction utile, rangez-le à l’endroit où il sert, sinon regroupez vos souvenirs dans une ou plusieurs boîtes.

 

 

Afficher plus